« Un économiste socialiste » : l’oxymore type !

Publié par le 25 Oct, 2017 dans Blog | 0 commentaire

« Un économiste socialiste » :  l’oxymore type !

Oxymore : figure de style qui réunit deux mots en apparence contradictoires.

Comme par exemple :

– un silence assourdissant (Louis Aragon).
– une obscure clarté (Le Cid, Corneille).

Un oxymore parmi les plus célèbres est celui de Racine dans Iphigénie :

Moi-même, je l’avoue avec quelque pudeur,
Charmé de mon pouvoir et plein de ma grandeur,
Ces noms de roi des rois et de chef de la Grèce
Chatouillaient de mon coeur l’orgueilleuse faiblesse.

C’était notre quart d’heure culturel ! Qui nous rappelle combien l’écriture inclusive mérite d’être combattue !

Mais, à propos d’oxymore, on peut citer aussi sans trop de risque le tandem économiste-socialiste puisque les socialistes n’ont pas admis ce que tout bon père (ou mère) de famille considère comme la base de la gestion d’un budget :

il faut créer les richesses avant de les distribuer !

Le « socialiste-économiste » Thomas Piketty eut son heure de gloire outre-atlantique après la publication de son ouvrage Le Capital au XXI ème siècle, dont l’objectif était de démontrer l’augmentation constante des inégalités. Sauf que depuis, ne nombreux économistes ont dénoncé l’inexactitude, pour ne pas dire, les fausses informations contenues dans son livre.

L’IREF (Institut de Recherches Economiques et Fiscales) fut un des premiers à dénoncer l’imposture dans un article paru en 2014 « Richesse et croissance : les tromperies statistiques de Thomas Piketty.

Aujourd’hui, l’IREF finit d’enfoncer le clou dans un nouvel article :

Thomas Piketty a faussé les statistiques
L’IREF l’avait bien dit

Un article scientifique paru le 13 octobre dans la revue Social Science History (Cambridge University Press) confirme les analyses publiées par l’IREF en 2014 lors de la sortie en librairies de l’ouvrage de Thomas Piketty, Le Capital au XXIe siècle.

Selon l’économiste Richard Sutch, « les données lourdement retravaillées pour les 1 % les plus riches, l’absence de preuve empirique pour appuyer l’évolution de la richesse des 10 % les plus aisés, le manque de clarté sur les moyens utilisés pour harmoniser les statistiques, la documentation insuffisante et les erreurs sur les feuilles de calcul sont plus qu’ennuyeuses ». Les données sur l’évolution des inégalités entre 1810 et 2010 telles que présentées par Piketty semblent totalement fausses.

Comme l’avait démontré l’IREF, il ressort que la théorie de Piketty sur une croissance sans fin des patrimoines ne résiste pas à l’analyse des faits. Il est déjà impossible de connaître les données sur 2 000 ans et si les calculs de Piketty étaient justes, les 1 % des plus riches devraient déjà posséder toutes les richesses disponibles !

Après le FMI et autres Etudes scientifiques, voici une nouvelle preuve du caractère mensonger des prétentieuses analyses de Thomas Piketty réalisée au nom de l’égalité. Les pauvres qu’il prétend défendre méritent autre chose que des truquages statistiques. C’est la dynamique de l’économie et la baisse du chômage qui les font sortir de la pauvreté et non pas les attaques basées sur des données fabriquées.

Nicolas Lecaussin pour l’IREF

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