Un oiseau ne volera jamais que
selon les règles de l’aérodynamique

Publié par le 29 Oct, 2022 dans Blog | 3 commentaires

Un oiseau ne volera jamais que selon les règles de l’aérodynamique

Non, monsieur Breton, on ne peut obliger un oiseau à voler selon les règles édictées par les bureaucrates de Bruxelles.

Le rachat de Twitter par Elon Musk a déclenché une forte panique chez les progressistes ! En principe, quand un milliardaire rachète un média, la gauche bien-pensante entre en transe en criant à main mise du Grand Capital sur la presse ! Mais là, bizarrement, mais finalement très logiquement, c’est un tout autre aspect de ce rachat qui a déclenché la colère des progressistes :

Elon Musk veut mettre fin à la censure sur Twitter !

Cet émoi démontre toute la rouerie et l’arrogance de la gauche qui, au nom des Valeurs de la République, au plus haut desquelles figure la liberté, déplore un rétablissement de la liberté d’expression !

Après qu’Elon Musk ait déclaré qu’il avait libéré l’oiseau bleu, Thierry Breton avait été l’un des premiers à réagir en fustigeant cette nouvelle et dangereuse liberté.

« Selon nos règles … », mais justement Monsieur Breton que n’avez-vous fait respecter vos règles, notamment de liberté d’expression, auprès de l’ancienne direction de Twitter ?

On ne vous a pas entendu quand une censure à sens unique y sévissait voyant le compte de Donald Trump (83 millions d’abonnés) supprimé alors que ceux des chefs talibans et de l’ayatollah Khameni restaient en ligne !

Vous êtes restés coit quand, durant la crise du covid, toutes les critiques contre le vaccin étaient impitoyablement censurées.

Vous et les progressistes, êtes de purs hypocrites ! Vous vous abritez derrière le prétexte d’éviter les appels à la haine, à la violence et les manifestations de racisme, pour censurer les adversaires à votre idéologie mondialiste.

Mais l’oiseau bleu récemment libéré s’est déjà vengé :

Nicolas Gauthier, sur Boulevard Voltaire, a dénoncé la panique chez les censeurs.

Extraits :

À gauche, tout d’abord. Pour Julia Cage, professeur d’ à Sciences Po, mais qui ne craint pas d’en faire trop, il s’agit d’un « cauchemar démocratique ». Rien de moins. Mais aussi dans la presse libérale. Pour Lucie Robequin, l’une des rédactrices en chef des Échos :

Elon Musk s’est justifié dans un tweet :

« Je n’ai pas acheté Twitter pour faire de l’argent. […] Je l’ai fait pour essayer d’aider l’humanité que j’aime. » Touchant. Puis de préciser : « Il y a, en ce moment, un grave danger que les sociaux se divisent en chambres d’écho d’extrême droite et d’extrême gauche qui génèrent plus de haine et de division dans notre société. »

Mettre l’une et l’autre sur un même pied d’égalité peut déjà susciter le scandale. Lequel n’est rien par rapport à celui qu’il dénonce dans la foulée : « Dans la poursuite effrénée du clic, beaucoup de traditionnels ont alimenté ces extrêmes polarisés, pensant que c’est ce qui fait rentrer l’argent, mais en faisant cela, la possibilité de dialogue est perdue. » Ce qui n’est pas tout à fait faux.

Et, tant qu’à faire, Elon Musk prévoit-il de restaurer l’ancien président américain Donald Trump dans ses droits à s’exprimer sur le réseau en question ? Mais, cabochard comme à son habitude, le brushing fait homme a déjà prévenu que même si on l’y invitait, il ne ferait plus jamais partie des clients du petit oiseau bleu !

Pourtant, et ce quoi qu’on puisse penser de ces deux personnalités hors normes, aux ego manifestement surdimensionnés, qui auraient pu l’un et l’autre incarner les super-méchants de la saga de James Bond, le véritable scandale est peut-être ailleurs. Par exemple dans ce fait inédit voulant que le président Donald Trump, censé avoir été l’homme le plus puissant du monde, puisse être officiellement censuré, avec la bénédiction de la sphère politico-médiatique, par un bidule qui n’est jamais, somme toute, qu’un Minitel™ amélioré ?

Elon Musk, plus qu’investi dans l’intelligence artificielle tout en s’inquiétant que cette dernière puisse un jour supplanter les cerveaux humains, n’a pas forcément tort de se faire tant de souci : devant la bêtise de certains de nos congénères, les algorithmes partent effectivement gagnants.

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3 Réponses à “Un oiseau ne volera jamais que
selon les règles de l’aérodynamique”

  1. Peut-être que je m’inscrirai! J’attends de voir l’évolution.

  2. C’est a surveiller !

  3. C’est sur que nombre de grands mensonges qu’ils ont faits sortiront. On comprend alors leurs grandes inquiétudes, d’où les grands mots pour tromper et le 2 poids 2 mesures entre temps.

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