Une Ukraine instrumentalisée par les néo-conservateurs

Publié par le 12 Juin, 2023 dans Blog | 0 commentaire

Une Ukraine instrumentalisée par les néo-conservateurs

« Après l’éviction de M. Trump en 2020, cette nouvelle-nouvelle-gauche avait exactement ce qu’elle réclamait :

Un Démocrate libéral à la Maison Blanche.

Étant donné le sentiment de catastrophe imminente qui règne actuellement, il peut être difficile de se souvenir précisément de la quantité de conneries pleurnichardes qui ont servi à vendre Joe Biden. »

C’était l’introduction d’un article du Saker francophone.

Alors que l’Etat profond américain – avec en tête le FBI – fait feu de tout bois pour empêcher Donald Trump de se représenter aux élections de 2024, il est intéressant de comparer les guerres menées par les différents présidents américains :

On dit que les 5 prédécesseurs de Donald Trump ont entrainé 11 millions de morts dans les populations civiles touchées par leurs guerre, alors que Donald Trump … aucun !

Quant à Barack Obama, il bat tous les records de guerres et a pourtant eu le prix Nobel de la paix !

Voici donc l’article du Saker francophone évoqué plus haut :

Fondu au noir en Ukraine

Avez-vous remarqué que le président de l’Ukraine (ou le gouverneur du cinquante-et-unième État américain), M. Zelensky, parcourt le monde depuis des semaines : Londres, Helsinki, Paris, Hiroshima ? C’est qu’il s’agit d’un de ces mois où il se passe des années, où le monde change à toute vitesse. Il semble avoir peur, un peu, en essayant de garder une longueur d’avance sur le changement. Ce qui semblait être une excellente idée pour une certaine clique de soi-disant néo-conservateurs dans notre pays – utiliser l’Ukraine comme un piège à ours – a plutôt soudainement révélé les multiples faillites de l’Europe et de l’Amérique et a révolté tout le reste du monde en dehors de la civilisation occidentale. Oh, l’émerveillement et la nausée !

Essayez d’imaginer la situation difficile dans laquelle se trouve M. Zelensky. La puissante Amérique et la redoutable Europe ont escroqué l’ancien comédien en lui faisant croire que s’il participait à un projet de génie visant à ruiner la Russie et à éliminer Vlad Poutine de l’échiquier mondial, son triste pays serait transformé en une sorte d’Ukro-Disneyworld, tandis que lui, M. Z, serait acclamé et enrichi au-delà de ses espérances les plus folles. Sa sauvegarde était la plus grande puissance hégémonique que le monde ait jamais connue. Le jeu s’appelait Let’s You and Him Fight.

Le pauvre schlemiel est tombé dans le panneau. Il a laissé l’OTAN (c’est-à-dire les États-Unis) mettre sur pied, équiper et entraîner la plus grande armée d’Europe, y compris des bataillons de nazis ukrainiens purs et durs, qui avaient été si utiles lors de la “révolution de couleur” de Maïdan en 2014, parrainée par les États-Unis. M. Z a suivi les ordres du département d’État américain pour faire pleuvoir des roquettes et des obus d’artillerie sur les russophones qui vivaient dans ses propres provinces orientales. Il a déposé une demande officielle d’adhésion au club de l’OTAN. Son pays a reçu des milliards de dollars américains sans contrôle d’audit, ne demandant qu’à être dépouillés par les dirigeants ukrainiens qui, après tout, méritaient bien un petit quelque chose pour toutes ces affaires. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?

C’est ainsi que la civilisation occidentale a donné le coup d’envoi de la plus grande guerre chaude que l’Europe ait connue depuis les années 1940. En février 2022, M. Poutine en a eu assez de la singerie qui se déroulait sur son “perron” et a envoyé une équipe de nettoyage. C’est parti ! Les néo-conservateurs américains étaient prêts à faire passer d’innombrables troupes ukrainiennes dans un hachoir à viande qui, théoriquement, épuiserait la volonté et les ressources de l’exécrable ours et produirait d’innombrables bénéfices renforçant notre position dominante dans le monde. Nos infortunés “partenaires” de l’OTAN ont suivi le programme, bien qu’on leur ait demandé de commettre un suicide économique pour le plus grand bien de l’alliance (ou quelque chose comme ça). De toute façon, ils n’avaient pas besoin de ce sale gaz naturel russe. Ils se sont mis au “vert” (c’est Klaus Schwab qui l’a dit, n’est-ce pas ?).

Pendant ce temps, les citoyens de notre pays ont été préparés à la perfection par le complexe industriel et de propagande des États-Unis en criant “Russie, Russie, Russie”, sur l’ordre de la leader d’opinion Hillary Clinton, une prétendante au poste de président. Les médias ont exigé la crucifixion de son adversaire, M. Trump, qui avait paresseusement lancé l’idée odieuse que les États-Unis et la Russie pourraient entretenir des relations amicales, étant donné que l’ours n’arborait plus le drapeau rouge. Quoi !!! Il a vraiment dit ça !?! L’idiot d’orange qui n’a aucune idée !

Eh bien, les gens qui dirigent l’Amérique – c’est-à-dire les dizaines de satrapes bureaucratiques non élus qui gardent leurs nids à travers l’Okefenokee à l’intérieur de la Beltway, en particulier la fosse aux alligators connue poliment sous le nom de Communauté des renseignements – ont décidé de soumettre M. Trump à une version individuelle du supplice exquis destiné à la Russie, la Russie, la Russie : la douleur, l’ignominie et la ruine. Six ans plus tard, ils sont toujours à l’œuvre, car l’implacable M. Trump n’abandonnera pas sa croisade pour reprendre la Maison Blanche et défenestrer tous ceux qui tentent de le défenestrer. Ses ennemis se sont emparés de tous les leviers du pouvoir juridique et pourtant, étonnamment, ils ne peuvent rien inventer d’autre que les accusations les plus minables pour le traîner dans les juridictions sous leur contôle.

Ce conflit politique interne aux États-Unis a rendu la population complètement folle, tandis qu’il a rendu nos institutions rances et nous a laissés soumis à une pathocratie qui se cache derrière un chef de l’exécutif ridiculement faux. Après plus d’un an d’application du plan génial de l’Amérique pour maintenir sa domination mondiale, la Russie se débrouille très bien, merci, en construisant un cadre géoéconomique pour le commerce qui ne sera pas soumis aux plaisanteries de la société civile occidentale dirigée par les États-Unis. La Russie est une nation de personnes qui se considèrent comme des hommes et des femmes, les difficultés liées à la confusion des genres y étant heureusement absentes. Idem pour les folies raciales. Idem pour les Ponzis bancaires.

Après plus de deux ans de “Joe Biden”, notre pays est en train de dépasser le stade de la république bananière, de la dissolution et de la dépravation, pour s’enfoncer rapidement dans une dystopie à la Jérôme Bosch, faite de ruines financières, sociales, psychologiques et morales.

Toutes les déclarations officielles sont des mensonges. Tout est cassé ou en train de se casser. Et apparemment, à dessein. La question récurrente, bien sûr, est de savoir à quelles fins.

Et pourquoi M. Zelensky passe-t-il d’un pays à l’autre depuis un mois ? Parce que le jeu de la lutte entre vous et lui touche à sa fin et que M. Z pourrait se retrouver fatalement impopulaire sur le front intérieur. Il a réussi à envoyer plus de cent mille jeunes Ukrainiens à la mort dans le hachoir à viande, et peut-être un million d’autres ont filé vers d’autres pays. L’Ukraine ne comptera plus que des femmes, des enfants et des vieillards, avec juste assez de soldats survivants pour traquer le comique qui a fait de l’Ukraine l’une des mauvaises blagues de l’histoire.

James Howard Kunstler

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone.

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