Vous avez aimé Griveaux ? Vous allez adorer Castaner !

Publié par le 17 Fév, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Vous avez aimé Griveaux ? Vous allez adorer Castaner !

Le Nouveau Monde, c’est l’escroquerie du siècle !

Le fier vaisseau de la Macronie, mis à l’eau en mai 2017, qui devait porter les couleurs d’une République exemplaire, n’en finit pas de s’enfoncer dans la fange politicienne.

Avec l’affaire Griveaux, ancien candidat à la mairie de Paris, même la devise de Paris, Fluctuat nec mergitur, n’aura pas empêché le bateau baptisé le En même temps,  de couler et de se transformer en sous-marin de marigot macronien.

Oui, je le confesse, mon titre était un peu racoleur … N’espérez pas découvrir le ministre de l’intérieur en train de faire un strip-tease sur le dance floor d’une boîte parisienne. Ne vous attendez pas à trouver une sextape montrant Castaner détournant l’utilisation des menottes ou des matraques !

Non, je voulais juste montrer que certains, en Macronie, on travaille souvent sous la ceinture.

C’est le cas de Christophe Castaner qui n’a pas hésité, en 1995, à utiliser des méthodes plus que douteuses pour déstabiliser ses adversaires politiques dans la conquête de la mairie d’Avignon, comme nous le révélait cet article de Marianne.

Extraits :

L’histoire se déroule le 9 juin 1995 au matin dans un Avignon en pleine campagne municipale, où les habitants se réveillent partagés entre surprise, rires et dégout : 35 000 tracts sous forme d’une bande dessinée, titrée « La dinde enchaînée » et « Érections municipales », ont inondé les boîtes aux lettres entre 1h30 et 7h00 du matin. Sur la couverture pastichant le célèbre Canard enchaîné sont dépeints, animalisés, la candidate RPR Marie-Josée Roig et le sénateur Alain Dufaut, en train de s’accoupler. Lui est grimé en vautour, elle en dinde, enchaînée et extatique, tous deux bavant de plaisir.

Le scénario est simple : Alain Dufaut (alias « Duf-duf ») manque de courage pour prendre la mairie lui-même et fait appel au représentant du « F-Haine » local, chauve et bardé d’un brassard noir, qui lui fait rencontrer Marie Josée-Roig. Celle-ci est croquée déambulant dans une voiture noire dont le pare-chocs a laissé place à une bouche aux lèvres bombées façon imagerie coloniale. Et au cas où tout le monde n’aurait pas saisi la finesse de la blague, un personnage la décrit, dans un parler petit nègre, comme arrivant au volant de sa « twingo noi’e »…

Si le tract n’empêchera pas Marie-Josée Roig d’être élue à Avignon, où elle restera jusqu’en 2014, la justice se saisit rapidement des plaintes déposées et s’intéresse à cinq hommes, ayant un intérêt commun : voler au secours du maire socialiste Guy Ravier. Parmi eux : Christophe Castaner, alors adjoint au directeur général des services de la mairie, entre les mains duquel le tract a transité. Il a 29 ans, c’est son premier poste important.Et c’est lui qui assura la diffusion des quelques 35 000 tracts.

Les juges du TGI d’Avignon trancheront le 10 octobre 1996 :

Christophe Castaner a été chargé de la distribution des brochures tirées à 35 000 exemplaires pour le prix de plus de 50 000 francs ; il est aussi peu pensable qu’après avoir permis cette diffusion, il en eut arrêté celle-ci seulement vingt minutes après, en raison du nombre d’exemplaires répandus dans la ville d’Avignon.  M. Castaner ne peut bénéficier d’une équivoque quelconque car lui a eu en sa possession l’ouvrage en son entier et en couleur, et c’est par son intermédiaire que ces brochures ont été distribuées.

Il s’agit non pas d’une brochure satirique mais bien dune bande dessinée véritablement pornographique.

Christophe Castaner sera finalement reconnu coupable d’avoir organisé la diffusion sur la voie publique des tracts, et condamné pour « diffamations et injures publiques envers particulier, fonctionnaire ou citoyen chargé d’un service public par parole, écrit, image ou moyen audiovisuel », à payer 50 000 francs d’amende. Auxquels s’ajoutent 51 000 francs de dommages et intérêts à régler avec ses camarades éditeurs improvisés de bande dessinée à l’attention d’Alain Dufaut et Marie-Josée Roig.

Et pourtant …

Et pourtant, c’est cet homme que Macron a nommé au poste le plus sensible d’un gouvernement : ministre de l’intérieur ! C’est cet homme qui aura donc connaissance de dossiers sensibles concernant d’autres hommes politiques.

On peut légitimement s’inquiéter de l’utilisation qu’il sera susceptible d’en faire …

Ce qui rapproche Benjamin Griveaux et Christophe Castaner, c’est le fait qu’ils aient été tous les deux porte-paroles du gouvernement. On ne trouvait à l’époque pas plus donneurs de leçons que ces deux-là ! Ce n’était que critiques des anciennes acteurs de l’Ancien Monde, et louanges sur la Macronie et ses membres.

De tristes sires en vérité !

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