Wokisme aux Etats-Unis, le reflux est-il engagé ?

Publié par le 26 Juil, 2023 dans Blog | 4 commentaires

Wokisme aux Etats-Unis, le reflux est-il engagé ?

L’argent roi !

C’est souvent ce que l’on reproche au capitalisme :
de n’avoir qu’un seul maître : le dollar ou l’euro !

Pourtant, il se pourrait que l’argent concoure à sauver la civilisation occidentale d’un danger mortel : le wokisme !

En effet, il semble bien que les actionnaires aient enfin sifflé la fin de la récréation « woke » au sein des grandes entreprises dont ils détiennent le capital !

Aux Etats-Unis, le délire « diversitaire » avait atteint beaucoup d’entreprises dans lesquelles des postes de  « Chief Diversity Officer » (Responsable de la diversité) avaient été créés.

Leurs actions purement idéologiques soutenues par tous les médias progressistes n’avaient plus de limites et ont eu des conséquences souvent négatives sur les résultats de ces entreprises. Ce fut le cas de la société Budweiser dont les ventes chutèrent de 30 % après que la publicité pour la Bud Light mette en scène un transsexuel !

Voici un article de La Sélection du Jour qui développe le brusque désintérêt des entreprises pour le poste de « Chief Diversity Officer » :

L’ascension et la chute de la « diversité »
dans les entreprises américaines

Il y a encore deux ans, la promotion de la « diversité » avait le vent en poupe au sein des multinationales américaines.

 

Au point qu’un nouveau titre était créé pour refléter l’entrée dans une nouvelle ère où l’entreprise devenait militante. Le « Chief Diversity Officer » était la nouvelle star, prenant part aux comités de direction, mis en avant dans les communications de l’entreprise comme une caution face aux inquisiteurs du « wokisme ». Pour les jeunes diplômés sortant des grandes écoles biberonnés au racialisme, c’était l’idéal : s’afficher socialement avec les attributs d’un grand prêtre, bénéficier de l’attention des médias et – accessoirement – engranger un salaire (hors primes) pouvant atteindre 330 000 dollars par an en Californie. La mort de George Floyd en mai 2020 a servi d’accélérateur : des milliards ont été dépensés pour soutenir la cause de la « diversité ». 12,7 milliards de dollars en dons en provenance d’ONG très engagées : on citera la Ford Foundation (3 milliards), JP Morgan Chase & Co. Contributions Program (2,1 milliards) et la Bill & Melinda Gates Foundation (1,1 milliard). La pression exercée par les 3 grandes firmes d’investissement BlackRock (voir LSDJ 1847), Vanguard et State Street (ces « Big Three » gèrent 22 mille milliards de dollars d’actifs) s’est en parallèle accentuée : « On est prêt à sauver votre entreprise mais… où sont vos programmes de promotion de la « diversité ? »… Selon le Wall Street Journal (voir l’article en lien), en 2018 moins de la moitié des entreprises faisant partie des S&P 500 avaient un « Chief Diversity Officer ». En 2022, trois sur quatre avaient créé un tel rôle.

Or, les très « wokistes » Netflix, Disney and Warner Bros. Discovery viennent d’annoncer le départ des têtes des départements « Diversité, Égalité, Inclusion ».

Ce sont des milliers d’employés qui ont quitté leurs postes ces derniers mois alors que de plus en plus d’entreprises revoient à la baisse leurs engagements dans les causes sociales. Comment expliquer ce renversement de tendance ? Le rôle même de « Chief Diversity Officer » implique une forte empreinte idéologique qui ne se limite pas aisément aux fonctions de formation et de stratégie de recrutement. Non content de marcher sur les plates-bandes des Ressources Humaines, le « CDO » s’est impliqué dans le développement des produits, la stratégie marketing, etc. provoquant parfois des tensions. En outre, le zèle de certains chefs de départements à servir la cause « diversitaire » a conduit à des désastres. La jeune Vice-Présidente du marketing de Bud Light se sentait investie d’une mission : rendre cette bière populaire « inclusive ». La publicité sur les réseaux sociaux montrant un transsexuel se trémoussant dans la mousse de son bain avec une cannette de bière à son effigie a provoqué un boycott massif qui se poursuit (voir LSDJ 1877). Les ventes de cette bière aux États-Unis sont en baisse de 30 % mettant en péril la santé financière du puissant groupe. Les actionnaires s’inquiètent : à quoi servent les milliards des fondations et firmes financières si les clients rejettent la marque ? Les scandales entourant l’utilisation du trésor de guerre du mouvement Black Lives Matter ont jeté le discrédit sur les dons versés : on a découvert par exemple que des millions avaient disparu, d’autres avaient été investis par une responsable du chapitre californien pour s’offrir une luxueuse villa… Enfin, l’aspect idéologique divise de plus en plus les employés d’une même entreprise, les plus conservateurs se sentant discriminés par leur employeur. Et les plus « wokistes » exigeant toujours plus…

Les professionnels du recrutement parlent d’une chute de 75 % des recherches de « CDO » depuis le début de l’année.

Un récent événement politique va exercer une pression supplémentaire sur les entreprises : la Cour Suprême vient de déclarer inconstitutionnel le principe de « discrimination positive » pour entrer dans les grandes universités. C’est un tournant après des décennies de débats : les sages ont voté à 6 contre 3 que cette politique était discriminatoire. Il est démontré (article du WSJ) que des candidats afro-américains avaient entre 4 et 10 fois plus de chances d’être admis dans une université d’élite que des candidats d’origine asiatique par exemple… Si une université risque dorénavant une lourde condamnation, les entreprises ont de quoi s’effrayer ! Un groupe de procureurs généraux républicains (sortes de ministres de la justice d’État) a adressé une lettre d’avertissement à toutes les entreprises figurant sur la liste des Fortune 100 (Coca Cola, Microsoft, etc.) : leurs politiques de recrutement allaient être scrutées… Sur un plan strictement légal, ces multinationales ne risquent sans doute pas grand-chose car la décision de la Cour Suprême vise les universités. Mais la peur du procès, et au-delà de son coût, l’impact sur la réputation de l’entreprise, terrifient les comités de direction. Les réseaux sociaux ont rendu dévastatrice l’arme du boycott…

Ludovic Lavaucelle pour La Sélection du Jour.

Conclusion

Un grand merci aux actionnaires de ces grandes entreprises, mais il y a bien d’autres domaines dans lesquels il faudra éradiquer la peste wokiste, au premier rang desquels les universités et les médias !

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4 Réponses à “Wokisme aux Etats-Unis, le reflux est-il engagé ?”

  1. Et le concours Miss Monde? La plus belle femme du monde va-t-elle être un homme?

  2. Il faut comprendre que le wokisme est une oeuvre des « elites » dirigeantes de ce monde partout ou ils s’installent, c’est pourquoi, jamais ils ne le combattent.

    Cela demontre bien leurs volonté de detruire de fond en comble la civilisation et amener le chaos social et dans les esprits.
    La nature humaine a 2 part en lui, la lumiere et l’ombre, ces élites servent maintenant le mal dans un niveau de noiceur jamais atteinte, mais discretement.
    Cela explique leurs positions politique allant a l’encontre des interets vitaux des peuples, et le grand remplacement qui ne s’expliquerait pas autrement et l’encourage.

    A l’epoque, Ciscard avait denoncé le mal en profondeur amener par mitterand, maintenant cela va encore plus loin, c’est de la destruction tout court au final qui est commencé par ces ideologies mortiferes…

  3. Un récent événement politique va exercer une pression supplémentaire sur les entreprises : la Cour Suprême vient de déclarer inconstitutionnel le principe de « discrimination positive » pour entrer dans les grandes universités. C’est un tournant après des décennies de débats : les sages ont voté à 6 contre 3 que cette politique était discriminatoire.

    Il est démontré (article du WSJ) que des candidats afro-américains avaient entre 4 et 10 fois plus de chances d’être admis dans une université d’élite que des candidats d’origine asiatique par exemple…

    Discrimination positive = segregation = racisme, quelques soit le nom qu’on lui donne.

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