Zemmour et les mineurs isolés : un scandale judiciaire !

Publié par le 4 Fév, 2022 dans Blog | 4 commentaires

Zemmour et les mineurs isolés : un scandale judiciaire !

Cette instrumentalisation permanente de la Justice par les associations soi-disant anti-racistes devient insupportable !

La principale victime de ces excès est Eric Zemmour.

Mais tout récemment, c’est Jordan Bardella qui est mis en examen pour avoir qualifié la ville de Trappes de « République islamique. »

C’est un nouveau coup porté à la liberté d’expression ! La Justice n’a t-elle pas d’autres délinquants à traiter ?

Voici comment Jordan Bardella a réagi :

Je déplore que la justice française poursuive le même but que les islamistes, à savoir faire taire ceux qui dénoncent le réel […]. Quand on persécute, que ce soit physiquement comme c’est le cas pour les djihadistes avec des menaces ou par la justice comme c’est le cas aujourd’hui des magistrats, ça pose un véritable problème de démocratie, ça en dit long sur l’état de notre pays.

Pour en revenir à Eric Zemmour, voici comment l’avocat Gilles-William Goldnadel, dans cet article de Causeur, fustige la dernière condamnation du président de Reconquête !

Voici des extraits de cet article limités à la partie sur les mineurs isolés :

Mineurs isolés :
« Cette condamnation est une monstruosité juridique »

Éric Zemmour a été condamné à 10 000 euros d’amende pour provocation à la haine raciale par le tribunal correctionnel de Paris pour ses propos sur les « mineurs isolés ». Maître Gilles-William Goldnadel dénonce une aberration : les migrants, mineurs ou pas, ne constituent pas une catégorie protégée par la loi de 1881.

Causeur : Lorsqu’elle promulgue la loi du 29 juillet 1881, la République entend autoriser la liberté d’expression la plus large possible. Aujourd’hui, Eric Zemmour fait l’objet de plusieurs poursuites pour ses propos. Faut-il y voir le rétablissement d’un délit d’opinion ?

Gilles-William Goldnadel (GWG). En 1881, la République faisait le pari qu’on favoriserait l’émergence du consensus en laissant une place aux idées même les plus radicales dans le débat public. Ces dernières décennies, nous nous sommes éloignés de cette ambition, sans doute parce que la Seconde Guerre mondiale a légitimement traumatisé les consciences, en montrant que la haine verbale ou scripturale pouvait déboucher sur une haine physique catastrophique, entraînant même un génocide.

Aux États-Unis en revanche, le premier amendement permet toujours de tout dire – ce que pour ma part, je trouve très bien –, mais vous ne pouvez pas aisément y diffamer les personnes. Lorsque vous êtes condamné pour avoir diffamé un particulier là-bas, la peine est infiniment plus sévère qu’en France. Il est important de rappeler ce distinguo entre l’expression d’idées, qui peut donc être réprimée chez nous, et la diffamation des particuliers pour laquelle les peines françaises ne sont pas, à mon avis, assez dissuasives. Concernant les idées, j’ai longtemps balancé entre la permissivité américaine et une certaine rigueur française justifiée par le grand traumatisme que j’ai évoqué. Ces derniers temps, je penche de plus en plus pour la solution américaine. Si elle n’est pas idéale, elle me semble préférable, pas tant du point de vue des principes, mais d’un point de vue empirique et pratique. Mes expériences me conduisent à constater le caractère extrêmement sélectif de la justice française, qui fait que seules les idées de droite sont largement réprimées et non les discours de gauche.

Causeur : il y a aussi les propos sur les mineurs isolés …

GWG : Oui. Alors que je ne suis pas personnellement concerné – n’étant pas l’avocat d’Éric Zemmour –, je tiens à intervenir publiquement pour parler d’une seule affaire : celle des migrants isolés. Il n’y a là aucune place à la moindre spéculation intellectuelle. Je dis bien : aucune ! Je fais donc l’économie du débat subjectif sur la liberté d’expression et me situe sur le simple et ô combien important terrain de la sécurité juridique à laquelle a droit tout citoyen. Je dis que le jugement du 17 janvier est une aberration juridique, et je pèse mes mots. Même si, par essence, la loi qui réprime l’injure raciale, l’appel à la haine raciale ou à la discrimination raciale porte forcément atteinte à la liberté d’expression, elle protège expressément mais strictement des catégories. L’ethnie est protégée. La nation est protégée. La religion est protégée – du moins le fait d’appartenir à une religion (vous pouvez critiquer les religions, mais pas vous en prendre à Mohamed parce qu’il est musulman, à Jacob parce qu’il est juif ou à Christian parce qu’il est chrétien). Zemmour s’en prend à la catégorie des migrants mineurs isolés, qu’il considère tous comme des délinquants – encore que, lorsque Christine Kelly l’invite à préciser en lui demandant « Pas tous ? », il répond « Non, pas tous ». Certes quelqu’un de plus pusillanime aurait immédiatement veillé à ne pas parler de l’ensemble des mineurs. Mais peu importe ! Les mineurs isolés, qui ne sont pas différenciés ni religieusement ni ethniquement ni nationalement, ne sont pas une des catégories protégées par la loi.

C’est pourquoi cette décision est une véritable monstruosité juridique qui porte atteinte à notre sécurité juridique, et accessoirement à la liberté d’expression de Zemmour. Ce n’est pas ici l’essayiste engagé qui le dit, mais l’avocat désincarné.

Causeur : Comment comprendre une telle décision ?

GWG : Cette aberration juridique ne tombe pas du ciel. Elle témoigne d’un parti pris sinon politique, au moins idéologique, qui fait fi du droit pour faire la place au sentiment personnel et à une conception subjective et particulière de l’équité. Maintenant que j’ai les mains entièrement dans la glaise, j’ajoute que l’action de la section presse du parquet de Paris est pour moi un véritable problème depuis longtemps. C’est une sorte d’État dans l’État judiciaire, qui a un parti pris idéologique que je dénonce expressément.

Elle se saisit du cas du malheureux Georges Bensoussan qui a eu le malheur d’évoquer l’antisémitisme islamique culturel, mais ne juge pas opportun de se saisir de l’affaire de livres incitant expressément au massacre de juifs et de chrétiens en invoquant la religion musulmane, tels qu’ils étaient vendus dans la grande distribution. Elle tente vainement (mais jusqu’au dernier recours) de sauver le soldat Martres, présidente du Syndicat de la magistrature dont le célèbre mur traite de cons des parents de victimes assassinées, mais il n’est pas question pour elle de se pencher sur le boycott illégal des produits made in Israël. Où que je tourne mon regard, je constate qu’il s’agit d’une section idéologisée : on bride la liberté d’expression des uns tandis qu’on tolère chez les autres les pires errements.

Cela fait de moi non seulement un avocat malheureux, mais aussi un citoyen français qui a peur pour ses clients et pour lui-même.

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4 Réponses à “Zemmour et les mineurs isolés : un scandale judiciaire !”

  1. C’est avant tout une condamnation politicienne de la pseudo justice classé en general a goche.

    Alors que E Zemmour avait nuancé son propos par 16 fois, la pseudo justice regarde ailleurs ce « detail » pour modifier le scrutin democratique de la nation par un proces a charge dans lequel le mis en examen est deja condamné parce que du RPR des années 90.

  2. Cette justice ? une mafia politisée qui sert l’ideologie actuelle, demain, elle peut servir le contraire suivant l’ideologie imposé.
    Ces gens là n’ont AUCUNE morale, sauf leur propre interet, c’est pourquoi la gauche échappe a la condamnation ou l’est trés legerement.

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