Comment peut-on empêcher les Français de sortir
et laisser les black blocs tout casser dans les rues ?

Publié par le 8 Déc, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Comment peut-on empêcher les Français de sortir et laisser les black blocs tout casser dans les rues ?

Que ce soit de l’impuissance ou de la lâcheté
cette injustice est devenue insupportable !

De plus en plus de voix autorisées s’élèvent pour dire que les autorités connaissent les identités de la grande majorité des blacks blocs qui saccagent les boutiques et le mobiliers urbains et qui agressent nos policiers lâchés récemment par le président de la République.

Le problème des houligans qui sévissaient lors des matchs du PSG a été totalement résolu quand on a assigné les voyous à pointer au commissariat au début de chaque match du PSG.

Pourquoi n’applique t-on pas cette mesure aux black blocs ? Parce qu’ils appartiennent à l’ultra gauche traditionnellement protégée quand la gauche est au pouvoir ?

Voici un article de Valeurs actuelles qui oppose le laxisme du pouvoir vis-vis des casseurs à la dureté des mesures de privation de liberté imposées aux Français respectueux des lois :

Faible avec l’ultragauche, fort avec les Français,
l’Etat de Macron impose sa double peine

 

Alors que l’Etat se montre impuissant à assurer l’ordre public face aux black blocs, mais toujours plus enclin à régenter l’ordre domestique pour tenter de juguler la crise sanitaire, les Français, eux, sont victimes d’une double peine : ils voient leurs libertés reculer en même temps que l’insécurité grandir, analyse notre chroniqueur Arnaud Benedetti.

Les manifestations contre le projet de loi de sécurité globale ont pour premier effet de permettre aux gauches de retrouver un semblant d’unité, sur fond de dispersions stratégiques et programmatiques. Le calendrier choisi par le gouvernement pour présenter son texte, en pleine crise sanitaire et alors que des contraintes multiples inhérentes à celle-ci pèsent sur la société, installe cette idée d’un pouvoir tenté par une dérive autoritaire. Le constat ne peut être écarté d’un revers, mais il n’est pas propre en fin de compte à Emmanuel Macron et à sa majorité.

C’est un mouvement qui travaille les démocraties libérales depuis plusieurs années désormais. L’un de nos meilleurs spécialistes de la philosophie politique, peu suspect d’extrémisme, l’aronien Pierre Manent, écrivait encore voici quelques mois : « Il y a longtemps que nous sommes sortis à bas bruit du régime démocratique libéral. » 

C’est au nom d’une certaine idée de la protection au demeurant que cette « sortie » s’opère. L’Etat, à proportion qu’il ne parvient pas toujours à assumer ses missions fondamentales et à maîtriser les effets d’une mondialisation dérégulée, en vient à se justifier par un « management » de nos conduites les plus individuelles. La pandémie, de ce point de vue, lui aura offert un propice terrain de jeu.

Le texte de loi défendu par Gérald Darmanin intervient dans ce contexte de multiplications des dispositifs quotidiens de contrôle des citoyens. Sans préjuger de son opportunité, force est de constater qu’a minima le « timing » ne peut que profiter à cette instrumentalisation d’un sentiment de montée d’autoritarisme. C’est sur ce sentiment que les oppositions de gauche entendent capitaliser, trouvant dans le combat pour la liberté d’informer et la dénonciation de certains dérapages policiers un angle pour se mobiliser de manière synchrone.

Les cortèges qui ritualisent leur opposition au projet du ministre de l’Intérieur chaque samedi sont un double piège pour le gouvernement : outre qu’ils comportent un risque d’agrégation potentielle, parmi les organisations lycéennes et étudiantes entre autres, les débordements auxquels ils donnent lieu renvoient l’image d’un État dépassé par les activistes black blocs de l’ultra gauche et qui dans le même temps astreint, Covid-19 oblige, sa population à des entraves de circuler, de commercer, voire d’entreprendre.

Ce hiatus entre une puissance publique inapte à assurer l’ordre public mais toujours plus prédisposée à régenter l’ordre domestique renvoie l’image d’un État qui a inversé le registre de ses priorités. À force de négliger le cœur du régalien, ce sont bien les fondements de l’adhésion à nos institutions qui se désagrègent dans un climat où l’on perd tout autant en sécurité qu’en libertés. Une double peine en quelque sorte.

Arnaud Benedetti pour Le Club de Valeurs actuelles.

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