Il faut maintenant « grand-remplacer » nos campagnes !

Publié par le 21 Sep, 2022 dans Blog | 4 commentaires

Il faut maintenant « grand-remplacer » nos campagnes !

Les informations des services de renseignement ont alerté l’Elysée : La Seine-Saint-Denis est saturée par une immigration incontrôlée aussi bien légale qu’illégale …

Macron a tranché : « Envoyez-les en province ! »

Macron nous a expliqué qu’il fallait répartir les migrants dans toute la France pour ne pas aggraver la situation des ghettos des grands centres urbains. Il a d’abord désigné les réfugiés politiques pour ensuite parler juste … d’étrangers !

Sur CNews, Charlotte d’Ornellas a fait justice des imprécisions volontaires de la parole présidentielle. Elle nous a expliqué qu’en 2020, le gouvernement avait déjà mis en place une répartition dans toute la France, des demandeurs d’asile acceptés  en France.

Elle démontre donc qu’Emmanuel ne parle donc pas des réfugiés politiques mais bien des étrangers vivant légalement en France ou des immigrés clandestins !

Macron ne peut pas s’exprimer clairement car il sait que sa décision serait rejetée par une grande majorité des Français ! Mais il va passer en force !

Voici l’excellent édito de Guillaume Bigot paru dans Le Club de Valeurs actuelles :

Macron, en marche vers le grand remplacement

L’immigration est tellement une chance pour la France que notre président veut en faire profiter les campagnes les plus reculées, explique notre chroniqueur Guillaume Bigot.

Le 15 septembre dernier, dans une allocution aux préfets, le président de la République a annoncé que le gouvernement déposerait, début 2023, un projet de loi visant à réformer le droit d’asile. Et ce droit mérite effectivement d’être réformé tant sa mise en œuvre s’est transformée en pompe aspirante d’une immigration économique.

Inspiré par l’Église catholique à une République qui reste, à bien des égards, sa fille ainée (Marianne n’est autre que la contraction de Marie et d’Anne), ce devoir de protection ne concernait, à l’origine, que quelques milliers de réfugiés politiques.

Dans les années 1980, moins de 15 000 demandes annuelles d’asile étaient reçues à nos frontières. En 2019, 170 000 demandeurs d’asile ont été admis sur notre territoire. Loin de vouloir sérieusement réformer le droit d’asile, Emmanuel Macron a ressorti sa petite ficelle de prestidigitateur, ficelle de plus en plus grossière, de plus en plus visible, celle du « en même temps ».

La première incohérence d’Emmanuel Macron consiste à traiter « en même temps » d’asile et d’immigration alors que le principal problème du droit d’asile réside son détournement en filière d’immigration.

Ce dévoiement est d’abord dû à la définition de plus en plus extensive que les magistrats donnent du droit d’asile. Dans sa définition canonique, celle de la Constitution de 1946 (reprise dans notre loi fondamentale) le droit d’asile s’applique « à tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté ». Jusqu’à la fin du siècle dernier, le droit d’asile était réservé aux combattants pour la liberté.

Depuis, la jurisprudence n’a cessé d’étendre les cas éligibles à l’asile. Le statut de réfugié peut désormais être accordé à des ressortissants de pays qui ne sont pas en guerre et dans lesquels ils n’existent aucune persécution comme des commerçants en proie à des conflits de voisinage sans pouvoir se prévaloir de l’appui des autorités, des islamistes tchétchènes ; des objecteurs de conscience turcs ; des prostituées nigérianes ; etc.

Or, le président ne souhaite nullement restreindre la mise en œuvre de ce droit pour renouer avec son sens républicain. Au contraire. la déclaration du président contient un aveu, puisqu’elle évoque « un projet relatif à l’immigration donc à l’asile ». Bon, au moins les choses sont dites et la confusion entérinée. Le président souhaite réformer nos procédures d’asile qu’il juge inefficace et « en même temps » inhumaine.

Inefficace, c’est un euphémisme puisque 7 demandeurs d’asile sur 10 sont déboutés et que sur les 7 déboutés, 8 sur 10 ne seront jamais reconduits chez eux. De ce côté-là, nous ne pouvons que donner raison au chef de l’État, nos procédures sont inefficaces voire impotentes. Mais en quoi sont-elles inhumaines ? On cherche.

Qu’est-ce que la patrie des droits de l’homme fait donc de si inhumain à des demandeurs d’asile qui, même lorsqu’ils n’ont donc aucun titre à séjourner en France, peuvent s’y maintenir et bénéficier d’une éducation gratuite (pour leurs enfants), de soins gratuits (s’ils tombent malades), de logements gratuits et d’aide sociale gratuite (car sans contreparties) ? Qu’est-ce que la France ferait subir de si inhumain à ces Géorgiens, Albanais, Bengalis, Afghans alors qu’elle leur offre parfois ce qu’elle refuse à ses 9 millions de pauvres qui sont déjà sur son sol ?

Le chef de l’État répond et sa réponse est stupéfiante : « Notre politique consiste à mettre des hommes et des femmes qui arrivent, qui sont dans la plus grande misère, dans les quartiers les plus pauvres. » Diantre. Mais où l’homme qui a proclamé la fin de l’abondance voulait-il les accueillir ? Dans les quartiers les plus cossus ?

S’il est vrai que les demandeurs d’asile se retrouvent souvent en situation précaire dans l’Hexagone, leur afflux constant et croissant prouve qu’ils ne jugent pas les conditions qui leur sont faites si inacceptables qu’ils renoncent à venir. La remarque d’Emmanuel Macron semble d’ailleurs placer les demandeurs d’asile à l’égard de Marianne dans la situation ingrate de l’auto-stoppeur du sketch de Coluche dans lequel ce dernier se plaint du conducteur qui n’a pas eu le bon goût de choisir des sièges en cuir avant de le faire monter à bord.

Dans son discours aux préfets, Emmanuel Macron revendique aussi d’avoir tapé du poing sur la table en limitant les visas octroyés aux pays refusant de signer les fameux laissez-passer consulaires. Ce fut notamment le cas avec les trois pays du Maghreb. Mais pas pour longtemps. Dès la fin du mois d’août, les restrictions ont été levées avec la Tunisie. Tandis qu’à Alger, le chef de l’État a obtenu de son homologue qu’il reprenne quelques voyous et quelques islamistes en échange du déblocage immédiat de 8 000 visas étudiants et d’une politique plus conciliante à l’avenir. Donc un pas en avant et trois pas en arrière et la France recule.

Surtout, sauf exception, les flux migratoires en provenance des trois pays du Maghreb ne concernent pas des demandeurs d’asile mais des titres de séjour octroyés à des conjoints qui se marient avec des Français. Vous savez la fameuse exogamie dont se félicite le démographe remplaciste Hervé le Bras alors qu’elle est justement une preuve d’endogamie puisque des ressortissants français d’origine maghrébine retourne se marier au bled.

Les réfugiés, eux, viennent d’Afghanistan ou d’Albanie dont les ressortissants sollicitent très peu de visa. S’agit-il d’amateurisme de la part de Monsieur Macron ou d’une nouvelle preuve de sa capacité à « raconter des histoires » et de sa « maîtrise de techniques de manipulation de l’opinion » (confirmé avec une admiration gourmande par l’ancien patron d’Emmanuel Macron, le banquier d’affaire François Henrot).

Enfin, Emmanuel Macron lâche le morceau et confirme ce que la classe dirigeante pense tout bas et qu’elle peut de moins en moins dire tout, à savoir que l’immigration est une providence pour la France qui va notamment pouvoir, grâce à ces apports humains, pouvoir repeupler ses campagnes.

Vous n’aurez pas moins de réfugiés donc de migrants, vous en aurez plus admet, subrepticement, le chef de l’État lorsqu’il recommande d’intégrer « plus vite et beaucoup mieux celles et ceux qui ont même un titre provisoire ». Vous aurez plus de « migrants » mais je vais mieux les répartir.

Comme l’immigration est une telle chance pour la France (avec un taux d’inactivité, un taux d’échec scolaire et un taux de délinquance qui sont le double de la moyenne nationale), que le président de la République, grand prince, veut en faire profiter tout le pays. Bah oui, il n’y a pas de raison que seule la Californie française (la célèbre Silicon voilée du 9-3) en profite.

En résumé, le Président veut se saisir à bras le corps des difficultés soulevées par les dérives du droit d’asile et « en même temps » il n’a aucune intention de les résoudre.

Guillaume Bigot pour Le Club de Valeurs actuelles.

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4 Réponses à “Il faut maintenant « grand-remplacer » nos campagnes !”

  1. Heu, hier soir, nous en avons parlé entre amis (une 20 aine en ce soir d’automne).
    Tous ont dit, selon leurs matériels : j’ai une fourche, j’ai une bêche, je vais à la chasse, j’ai un tisonnier, j’ai un couteau de boucher, j’ai une faux….
    Nous sommes tous prêts à les accueillir avec des objets déséquilibrés…et nous sommes aussi déséquilibrés, n’est ce pas!

  2. macron exporte tus les problemes non reglé de violence, de dealer, de misere, de meurtre, dans les campagnes, sans se soucier du bien vivre des francais et de leur securité.

  3. Cette decision politique est une trahison immense envers le pays, quel gouvernement ayant a coeur veritablement le bien de son peuple accepterait de telles mesures … ce n’est pas moins que le grand remplacement et le suicide accélérer du pays en y exportant aussi tous les problemes liés a cette immigration.

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