Immigration : 40 ans de déni de la gauche

Publié par le 21 Juin, 2021 dans Blog | 3 commentaires

Immigration : 40 ans de déni de la gauche

Les Français commencent tout juste à prendre conscience de la pente fatale sur laquelle la France est engagée.

Il aura fallu 40 ans pour que le lien pourtant patent entre délinquance et immigration ne soit plus tabou et admis par de plus en plus de Français et même de politiques.

Et à qui doit-on cette omerta dramatique ?

En premier lieu à la gauche qui, hégémonique dans les médias, a interdit tout débat sur l’immigration et aussi à la droite, pour sa lâcheté, notamment son centre droit mou.

François Mitterrand porte, à lui tout seul, une accablante responsabilité par la diabolisation du Front National qu’il a lancée et entretenue et les officines soi-disant antiracistes, comme SOS Racisme, qu’il a créées.

Il est fascinant de voir le socialiste Julien Dray, fondateur avec Harlem Désir, de SOS Racisme, tenter de se refaire une virginité sur le plateau de CNews, en reconnaissant enfin le problème de l’immigration qu’il niait farouchement depuis 40 ans !

Un des problèmes majeurs de la France tient dans la sur-délinquance des étrangers. C’est l’objet du grand dossier que l’Institut pour la Justice a publié dans Le Figaro Magazine :

Délinquance: la vérité des chiffres

Parmi les auteurs d’homicide, de viol, de violences conjugales ou de violences contre des dépositaires de l’autorité publique et les dealers, les étrangers sont surreprésentés.

C’est ce que démontre la note de l’Institut pour la Justice (IPJ) dont nous publions les extraits en exclusivité. Ce think tank entend « promouvoir une justice plus protectrice des citoyens et plus équitable vis-à-vis des victimes ». Son action lui avait déjà valu d’être épinglé sur le « Mur des cons » du Syndicat de la magistrature en 2013. Il récidive aujourd’hui en établissant avec des données statistiques objectives le lien entre immigration et délinquance.

Les étrangers encombrent nos prisons

Gérald Darmanin lui-même a révélé que les étrangers représentaient 24% de la population carcérale en 2020, alors qu’ils ne sont que 7,4% en France. On a donc une surreprésentation des étrangers d’un facteur de 1 pour 3 dans les prisons. Parmi ces détenus, nos chiffres indiquent que 54% viennent d’Afrique et du Maghreb ; 33% sont de nationalités européennes, essentiellement d’Europe de l’Est. Des statistiques de 2017 indiquent que les trois premiers pays d’origine des prisonniers étrangers étaient, dans l’ordre, l’Algérie, le Maroc et la Roumanie.

Les étrangers sur-représentés dans les crimes et délits graves

Alors qu’ils représentent toujours 7,4 % de la population, les étrangers sont 17 % des mis en cause pour homicide, 15 % pour coups et blessures volontaires ou 31 % pour vols violents avec arme ; 14 % des auteurs de crimes et délits à caractère sexuel sont étrangers. Proportionnellement, les étrangers sont donc de 1,08 à 4,2 fois plus nombreux que les Français selon les catégories pénales. Les étrangers originaires du continent africain sont surreprésentés dans toutes les catégories de crimes et délits par rapport à leur part dans la population des étrangers.

Quid des Français issus de l’immigration ?

Il n’existe pas de catégorie statistique générale sur les crimes et délits que commettent les Français issus de l’immigration. Même si une simple visite en prison devrait suffire à emporter le débat, des études et données sectorielles confirment que les Français issus de l’immigration sont surreprésentés parmi les auteurs de crimes ou délits. Parmi ces éléments, je citerais le livre Prisons de France, par le sociologue Farhad Khosrokhavar (1), selon lequel entre 40 et 60% des occupants des prisons sont de religion musulmane. Une autre étude devenue fameuse, celle du sociologue Hugues Lagrange dans son livre Le Déni des cultures (2), estime que les enfants éduqués dans les familles du Sahel (Sénégal, Mali, Niger) sont 3 à 4 fois plus susceptibles d’être impliqués comme auteurs de délits que les adolescents élevés dans des familles autochtones. C’est deux fois plus pour les jeunes élevés dans les familles maghrébines. Je précise également que la surreprésentation des étrangers et des personnes issues de l’immigration dans la délinquance est un phénomène qui ne concerne pas que la France. En Suède, où il n’y a pas les mêmes tabous dans le débat public, les autorités avaient mené une enquête sur les condamnés pour viol entre 2000 et 2015 dont il ressortait que près de la moitié (47 %) des condamnés étaient nés à l’étranger et 11 % nés en Suède d’un parent étranger.

Le cas pire des mineurs étrangers

Pour les mineurs étrangers non accompagnés (MNA), selon la terminologie du ministère de l’Intérieur, ce ne sont pas des proportions qui sont pertinentes, mais plutôt les données brutes. Cette population est de plus en plus nombreuse: elle est passée de 2 500 en 2004 à 31 000 en 2019. Comme pour les adultes, tous les mineurs étrangers ne sont évidemment pas délinquants, mais plusieurs sonnettes d’alarme ont été tirées, notamment récemment par le procureur de Paris, Rémy Heitz, lors de son audition par la commission des lois du Sénat. Il s’est alarmé lui aussi de l’impuissance de la justice et du sentiment d’impunité de cette population !

Les chiffres des interpellations de ces mineurs connaissent une hausse vertigineuse: elles ont augmenté de 20 % entre 2018 et 2019 et la tendance s’est poursuivie sur les huit premiers mois de 2020, les seuls pour lesquels on dispose de chiffres.

D’après le parquet de Paris, 75% des mineurs jugés sont des mineurs étrangers, c’est énorme.

Solutions : lever les interdits juridiques !

Les obstacles juridiques sont nombreux à l’expulsion des délinquants étrangers. L’Institut pour la Justice propose la suppression du préambule de la Constitution, et donc l’adhésion de la France à la Déclaration des droits de l’homme et au principe du droit d’asile.

Pour L’IPJ, ce sont les niveaux récents d’immigration qui ne sont pas raisonnables, ils ne permettent pas l’intégration, et font augmenter l’insécurité. De plus, supprimer le préambule de la Constitution n’est que revenir au sens originel de la Constitution de la Ve République. Michel Debré et le général de Gaulle n’ont jamais voulu que la Constitution soit composée d’un préambule ou d’une Déclaration des droits de l’homme. Ce préambule a été ajouté au bloc de constitutionnalité par la seule volonté du Conseil constitutionnel dans les années 1970.

Grâce à ces deux textes, ce sont les juges non élus qui font la politique de l’immigration en France, c’est inadmissible. Il faut donc déjudiciariser la gestion des flux migratoires, pour la rendre au pouvoir démocratique. Si les Français avaient eu leur mot à dire quant aux niveaux d’immigration en France, il y a déjà plusieurs années que ces niveaux auraient substantiellement baissé.

(1) Farhad Khosrokhavar, Prisons de France, Robert Laffont, 2016.

(2) Hugues Lagrange, Le Déni des cultures, Seuil, 2013.

(3) Maurice Berger, Sur la violence gratuite en France. Adolescents hyperviolents, témoignages et analyse, L’Artilleur, 2019.

Propos recueillis par Judith Waintraub.

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3 Réponses à “Immigration : 40 ans de déni de la gauche”

  1. S’il n’y avait que la gauche a être dans le déni, il y a aussi la droite dite de gouvernement.

  2. Ce qui est bien, c’est que le boomerang de la délinquance immigrée revient dans la tête des promoteurs acharnés de la dissolution du peule français de souche, ce que mr Dray déplore abondamment sur CNews, alors qu’il a fondé Sos Racisme!

  3. Cela fait partit de la volonté des francs maçons d’imposer une immigration massive que suivent les politiciens qui sont a leurs ordre, oui, je ds bien, a leurs ordre, car c’est grace a la franc maçonnerie que les « élites » gravissent l’echelle du pouvoir, et ils n’en manque pas dans les rangs politique.

    Alors ne compter pas qu’ils avouent la verité devant la realité, car la FM compte sur l’immigration pour changer la societé a leurs façon, c’est aussi pourquoi il faut diaboliser le RN, imposer la bien pensance pour museler les reactions du peuple et le 2 poids 2 mesure qui les arrangent si bien au depend du bon sens, la raison n’est pas qu’economique, la morale aussi est attaqué et promeuve l’inversion des valeurs, contraire a la chrétienté qu’ils ne soutiennent pas, au contraire.

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