La Pologne remet les pendules à l’heure … en Europe !

Publié par le 1 Août, 2021 dans Blog | 6 commentaires

La Pologne remet les pendules à l’heure … en Europe !

J’ai déjà consacré plusieurs articles aux anciens pays de l’est appartenant à la Communauté européenne :

Hongrie, Pologne, seuls pays d’Europe à défendre la civilisation européenne ?

La Pologne, seule rempart au viol de nos libertés ?

La Pologne résiste à la bien-pensance quand la gauche française s’y vautre !

C’était toujours pour vanter la résistance de la Pologne et de la Hongrie au politiquement correct et à l’impérialisme qui caractérise la Commission européenne en matière de droits de l’homme en se référant sans cesse aux Valeurs de l’Europe.

Lassées de se faire trainer dans la boue par les progressistes qui dirigent l’Europe, ces démocraties qualifiées d’illibérales par les pays de l’ouest, contre attaquent sur le plan juridique.

Vous ne trouverez pas cette information non politiquement correcte sur les médias de grand chemin. C’est un article de Breizh-info que je vous propose aujourd’hui :

Un député européen polonais : « La suprématie du droit de l’UE n’est pas inscrite dans le traité de l’UE »

Pologne (Via Visegrád  Post) – Dans un entretien accordé à l’agence de presse PAP et cité ce 30 juillet par la presse polonaise, le député européen polonais Jacek Saryusz-Wolski (PiS) dénonce la propension des autorités de l’Union européenne à prétendre à la suprématie du droit européen sur les législations nationales et rappelle clairement que « la suprématie du droit de l’UE n’est pas inscrite dans le traité de l’UE ».

La prétendue supériorité du droit européen est contestée par neuf pays membres

« Il ne s’agit pas de la supériorité du droit de l’UE sur le droit national ou national sur le droit de l’UE. Il s’agit de la supériorité des constitutions des États membres sur le droit de l’UE, qui est inclus dans l’article 4 du traité de l’UE, qui stipule que l’UE respecte l’identité et les structures constitutionnelles des États membres. C’est un argument qui a toujours été invoqué par la Cour constitutionnelle allemande », explique-t-il d’emblée, car, en effet, la Pologne n’est pas seule à faire valoir la supériorité de l’ordre constitutionnel national sur le droit européen. L’Allemagne, la France, l’Espagne, l’Italie, le Danemark, la Tchéquie, la Roumanie et la Lituanie en font de même.

« L’Union européenne n’agit que dans les limites des pouvoirs qui lui sont conférés par les États membres dans les traités », poursuit-il, or « la liste de ces compétences transférées est exhaustive ».

Euroracisme

Enfin M. Saryusz-Wolski pointe du doigt une attitude à la carte, voire à la tête du client, de la part de la la Commission européenne et de la Cour de Justice de l’Union européenne : « il existe différentes mesures pour différents pays. Certains sont autorisés à plus et d’autres ne sont pas autorisés à faire quoi que ce soit, j’appelle cela l’euroracisme. Un exemple en est l’accusation de politisation du Conseil national de la magistrature (KRS) polonais, alors que dans de nombreux pays, dont l’Allemagne, la politisation est beaucoup plus importante, car les politiciens y nomment directement les juges. En Pologne, il est indirect, le Sejm nomme le Conseil national de la magistrature et, sur la base de ses propositions, les juges sont nommés par le Président. Les solutions espagnoles sont, en fait, identiques aux polonaises ».

« Où est-il écrit dans le traité que la Commission européenne doit s’occuper de l’administration de la justice ? Nulle part ! » rappelle l’eurodéputé. 

Contrôler la délimitation des compétences européennes et nationales

Pour remédier à ce problème devenu récurrent, Jacek Saryusz-Wolski a ainsi proposé dans un « rapport à la commission constitutionnelle du Parlement européen pour cette conférence d’introduire un contrôle de la délimitation des compétences européennes et nationales en nommant une nouvelle chambre subsidiaire à la CJUE » car, comme il le souligne :

« une alliance politique suffisamment forte
doit être construite pour arrêter ce processus
».

Breizh-info.

On pourra lire les suites de l’affaire hongroise d’interdiction de la propagande LGBT dans les écoles dans cet article de Boulevard Voltaire :

Alors, la Hongrie, homophobe ou pas ?

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6 Réponses à “La Pologne remet les pendules à l’heure … en Europe !”

  1. L’europe supra-nationale était le rêve secret de Giscard qui se voyait à la tête d’une entité fédérale … Mitterrand a poursuivi le mouvement, puis les suivants la fuite en avant, et aujourd’hui on en est là, avec des institutions de technocrates non élus qui nous imposent des idées venues d’ailleurs.

  2. La prétendue supériorité du droit européen est contestée par neuf pays membres
    « Il ne s’agit pas de la supériorité du droit de l’UE sur le droit national ou national sur le droit de l’UE. Il s’agit de la supériorité des constitutions des États membres sur le droit de l’UE, qui est inclus dans l’article 4 du traité de l’UE, qui stipule que l’UE respecte l’identité et les structures constitutionnelles des États membres.

    C’est un argument qui a toujours été invoqué par la Cour constitutionnelle allemande », explique-t-il d’emblée, car, en effet, la Pologne n’est pas seule à faire valoir la supériorité de l’ordre constitutionnel national sur le droit européen. L’Allemagne, la France, l’Espagne, l’Italie, le Danemark, la Tchéquie, la Roumanie et la Lituanie en font de même.

  3. Pseudo-vaccins anti-covid : vers un “génocide doux” à l’échelle mondiale
    https://ripostelaique.com/pseudo-vaccins-anti-covid-vers-un-genocide-doux-a-lechelle-mondiale.html

  4. Pour se tenir au courant de l’actualité de ces pays:

    https://visegradpost.com/fr/accueil/

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