Le féminisme est une chose trop grave
pour la confier aux femmes … de gauche !

Publié par le 8 Fév, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Le féminisme est une chose trop grave pour la confier aux femmes … de gauche !

Je ne sais pas si Clémenceau était macho ou féministe, mais il était tentant de transposer sa maxime concernant la guerre et les militaires aux féministes contemporaines.

Car si j’étais femme, je m’inquièterais d’être défendue et plus encore représentée par ces féministes issues de la gauche qui, entre la sanctuarisation de l’islam et des musulmans et la défense de leurs congénères, ont clairement choisi La Mecque plutôt que Rome !

Dans Le Figaro Magazine, Eric Zemmour pourfend ces féministes traitresses à leur cause :

La grande lâcheté des féministes

Il y aura un avant et un après Mila. Cette jeune fille ne mérite sans doute pas cet excès d’honneur ou d’indignité. Elle n’est qu’une adolescente de son époque. Son expression est plus près des éructations de rappeur que de la prose de Chateaubriand. Mais, pour son malheur, et pour notre éclairage, elle n’a pas, elle, insulté la France, la police ou le catholicisme, mais l’islam. On connaît la suite. À partir de là, les réactions et les camps se sont ordonnés et séparés. Ceux qui n’ont retenu que les insultes grossières de la jeune fille ont oublié qu’elles répondaient à un harcèlement grossier et insultant de jeunes Maghrébins et qu’elles avaient provoqué des menaces de mort et la fuite de la jeune Mila de son lycée. Ces propos venaient surtout de femmes de gauche et féministes, telles Nicole Belloubet ou Ségolène Royal, qui ont expliqué que la dignité des musulmans était froissée et qu’ il fallait la respecter. L’ironie est qu’elles reprenaient ainsi, sans le savoir, l’argumentaire de publicistes catholiques qui, au XIX ème siècle, tentèrent de restaurer l’interdiction du blasphème, abolie par la Révolution française.

Les autres, les professionnelles du féminisme médiatique, de la réaction à chaud, de la défense des femmes éternelles victimes et, surtout, de toutes les orientations LGBT (la jeune Mila affiche un lesbianisme décomplexé), toutes les Clémentine Autain et toutes les Caroline De Haas, toutes les contemptrices de la violence patriarcale ont brillé par leur silence.

A l’inverse, lors des agressions de Cologne, lors du Nouvel An 2016, d’innombrables femmes allemandes par des demandeurs d’asile, Caroline De Haas avait traité de « merde raciste » ceux qui osaient établir un lien entre le comportement de ces hommes et leur origine. La même expliquait qu’il fallait « élargir les trottoirs » dans le quartier de la Porte de la Chapelle pour protéger les femmes insultées et harcelées par les mêmes Maghrébins et Africains.

Pour nos féministes nouvelle vague, le patriarcat honni est seulement celui du mâle blanc occidental de culture chrétienne – d’autant plus une cible qu’il est déjà à terre. En revanche, elles ont la plus grande mansuétude pour le patriarcat arabo-musulman, exotique et associé à des populations qui sont, aux yeux de nos nouvelles dames de charité, d’éternels prolétaires victimes. Peur ? Fascination ? Attirance? On ne sait. Pas un jour, pas un média sans sa dénonciation de harceleurs ou violeurs dans le monde du cinéma, de la littérature ou du sport. Pas un jour, pas un média, pas un film, pas une publicité, sans l’hommage rendu aux homosexuels ou aux transsexuels. Mais les mêmes regardent leurs chaussures ou appellent au respect et à la dignité des religions quand des musulmans insultent ou menacent femmes et homosexuels.

Dixit Caroline de Haas (le troisième sans doute homo !)

Le féminisme contemporain poursuit de sa vindicte un patriarcat qui se cache pour mourir ; et regarde avec les yeux de Chimène un patriarcat d’une violence jamais vue dans nos contrées.

Il ajoute l’incohérence intellectuelle à la lâcheté morale.

Éric Zemmour pour Le Figaro Magazine.

Deux autres femmes ont condamné avec autant de fermeté la conduite inqualifiable des femmes progressistes :

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