Le Haut Comité à l’Egalité a encore frappé !

Publié par le 31 Jan, 2024 dans Blog | 1 commentaire

Le Haut Comité à l’Egalité a encore frappé !

C’est je crois Clemenceau qui avait dit :

« Quand on veut enterrer une décision,
on crée une commission. »

La France s’est faite une spécialité des commissions, des autorités, des observatoires, des comités Théodule dont le seul but est de produire des rapports que personne ne lit !

C’est sous le quinquennat de François Hollande que Jean-Marc Ayrault avait créé le Haut Comité à l’Egalité (HCE) qui est chargé de produire un rapport annuel sur le sexisme qui sévirait dans notre pays.

Dans le dernier rapport du HCE, on peut lire :

Le Comité regrette que, dans les vidéos destinées aux enfants, le rôle de mère est attribué aux femmes dans les trois quarts des contenus mettant en scène une famille.

N’est-ce pas un signe d’une décadence avancée de notre civilisation, quant le fait d’associer les vocables mère et femme est condamné ?

Personnellement, je préconiserais la création du HCR (Haut Comité à la Réalité) qui, à partir des mêmes chiffres, déplorerait que, dans un quart des cas, ce n’est toujours pas une femme qui joue le rôle de la mère  !

Mais il est vrai que j’ai très peu avancé sur le chemin de ma déconstruction !

Poursuivons ensemble le survol de ce rapport du HCE grâce à cet article paru dans Le Club de Valeurs actuelles :

Rapport du HCE sur le sexisme : entre bonnes recommandations et délires idéologiques

Si le rapport dresse d’utiles constats sur la dangerosité de la pornographie ou le manque de moyens de la justice face aux violences intrafamiliales, les concepts de « sexisme » et de « masculinisme » sont parfois employés à tort et à travers. Ces confusions portent atteinte à la compréhension du sujet et proposent des solutions qui n’en sont pas.

Lundi 22 janvier, le Haut Conseil à l’Égalité a publié son « Rapport annuel 2024 sur l’état des lieux du sexisme en France ». Créé par décret en 2013, par François Hollande et Jean-Marc Ayrault, cet organe consultatif indépendant « a pour mission d’assurer la concertation avec la société civile et d’animer le débat public sur les grandes orientations de la politique des droits des femmes et de l’égalité». Depuis 2017, il est chargé de rédiger un rapport annuel sur le sexisme.

Celui de 2024, basé sur une enquête menée auprès de 3 500 personnes de 15 ans et plus, avance que « le sexisme commence à la maison, continue à l’école et explose en ligne ». Le rapport défend l’idée d’un continuum des violences, donc établit un lien entre les stéréotypes genrés les plus anodins et les violences sexistes et sexuelles les plus graves. Pour « s’attaquer aux racines du sexisme », ces experts préconisent de dégenrer tous les rôles sociaux afin d’en finir avec un sexisme, qui serait « inoculé dès le plus jeune âge dans les trois incubateurs les plus puissants de la société : la famille, l’école et le numérique ».

Des sujets importants et des exagérations

Bien que ce rapport alerte sur des problèmes réels, comme la nocivité de la pornographie et la régulation de l’espace numérique qui s’impose pour lutter contre, ou encore la nécessité de doter la justice de moyens humains et financiers suffisants pour former plus de magistrats chargés de traiter les violences intrafamiliales, les rédacteurs de ce rapport ont tendance à voir du sexisme partout. Analysant des vidéos destinées aux enfants, les experts regrettent ainsi que « le rôle de mère » soit attribué aux femmes « dans les trois quarts des contenus mettant en scène une famille ». De même, lorsqu’un enfant déclare : « Nous devons appeler papa, il est fort, il chassera le voleur. Il viendra à notre secours », cela relèverait, selon le rapport, du « dialogue sexiste ».

Le rapport s’insurge également que « 92 % des vidéos pour enfants présentent des éléments physiques stéréotypés » car les femmes portent des robes, des serre-têtes et des sacs à main, tandis que les hommes sont en costume. Pour lutter contre le sexisme il faudrait donc déconstruire toutes les normes, y compris vestimentaires. Papa porte une robe comme l’a écrit Piotr Barsony. Si le diable se cache dans les détails, le sexisme se cache dans les jouets pour enfants. Ces derniers sont décrits comme « le bras armé du sexisme à la maison » qui « enferment filles et garçons dans des identités fixes et hiérarchisées ». Donner une poupée à une petite fille serait donc, de manière insidieuse, une « injonction à la maternité ».

Le « sexisme » et le « masculinisme » utilisés à tout-va

D’autres éléments du rapport ne tiennent pas la route. Comme taxer de « masculinisme » le fait que « les jeunes hommes sont de plus en plus nombreux à considérer qu’il est difficile d’être un homme dans la société actuelle ». Ou affirmer que c’est une conséquence du sexisme s’il existe moins de femmes que d’hommes qui envisagent une carrière dans les métiers de la sécurité alors que l’aspect physique n’y est pour rien. Sans oublier le chiffre, délirant, de l’historienne Lucile Peytavin sur le « coût de la virilité » : 100 milliards d’euros par an. À force de considérer que « le sexisme est un tout », comme le prétend ce rapport, ses auteurs en viennent à estimer que tout est sexiste. La présidente du Haut Conseil à l’Egalité (HCE), Sylvie Pierre-Brossolette, affirme que l’objectif est de « faire du sexisme une histoire ancienne », mais en élargissant toujours plus sa définition, l’idéologie l’emporte sur la réalité.

Eddy Royer pour Le Club de Valeurs actuelles.

En conclusion …

Décidément, je vais encore aggraver mon cas de « mâle blanc hétéro et sexiste » en disant qu’il ne fait pas bon être un homme par les temps qui courent. Je lis dans le rapport que :

les jeunes hommes sont de plus en plus nombreux à considérer qu’il est difficile d’être un homme dans la société actuelle.

Le HCE taxe de «  masculinisme » ces jeunes hommes !

Nous étions déjà macho, sexiste, coupable de patriarcat toxique, nous voilà donc taxé de masculinisme.

Pauvre France !

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Une réponse à “Le Haut Comité à l’Egalité a encore frappé !”

  1. entre bonnes recommandations et délires idéologiques

    Tout est dit, et ce sont trop souvent des delires qui conduisent ces dingos a raconter n’importe quoi.

    A part es details, l’ensemble tombe sous la coupe ideologique comme par hasard,
    l’ensemble suivant un calandrier pour modifier la civilisation et la rapprocher a terme a celle des migrants sous couvert d’humanité.

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