Location d’utérus : vous avez dit progressisme ?

Publié par le 29 Avr, 2024 dans Blog | 3 commentaires

Location d’utérus : vous avez dit progressisme ?

C’est la grande escroquerie du progressisme !

Le progressisme est une philosophie qui tend à faire bénéficier chaque individu des progrès de la science, du développement économique et de l’organisation sociale.

La gauche s’est emparée de cette idéologie et a fait des réformes sociétales l’alpha et l’omega de sa politique.

Pour les progressistes, toute nouvelle technique résultat des avancées scientifiques, doit immédiatement être mise à disposition des individus quelles que soient les conséquences morales ou éthiques.

C’est le cas pour toutes les techniques touchant à la procréation comme la Procréation médicalement assistée (PMA) ou la Grossesse pour autrui (GPA).

Les interrogations morales posées par ces techniques sont ignorées à la gauche qui ne voit que l’intérêt des individus et refusent d’en analyser les effets collatéraux induits.

Les individus (adultes) ont tous les droits, mais les enfants, aucun !

Le droit des enfants sort bien souvent piétiné par les « avancées » sociétales progressistes.

A commencer par le droit à l’avortement qui, qu’on le veuille ou non, supprime une vie surtout depuis que l’avortement est maintenant autorisé jusqu’au terme de la grossesse.

C’est l’adoption permise pour les couples gay et la PMA pour toutes qui privent les enfants d’une mère ou d’un père.

C’est Jean-Louis Touraine, l’ayatollah des progressistes qui a déclaré :

Il n’est inscrit dans aucun texte qu’il y ait un droit à l’enfant à avoir un père !

Mais cela n’est-il pas inscrit simplement dans les valeurs humanistes ?

Quant à la GPA, que dire des enfants qui découvriront un jour qu’ils sont là parce qu’il y a eu signature d’un contrat commercial de location d’un utérus pendant 9 mois ?

Un grand merci à Marion Maréchal pour le courage qu’elle a eu de remettre sur le devant de la scène politique la GPA en posant une simple question :

Le magazine Causeur lui a consacré un article :

GPA: le courage de Marion Maréchal

Elle est venue, vêtue d’un blouson noir, encaisser les coups. En vraie femme politique. Elle ? La tête de liste de Reconquête. S’exprimant avec une clarté et une concision que beaucoup devraient lui envier, elle était mercredi, à l’émission de Pascal Praud, pour répondre d’accusations du « crime pensée » orwellien par excellence : celui d’homophobie.

La GPA n’enlève rien à personne, vraiment ?

Son crime, on le connaît. Alors qu’elle devait se réjouir de la naissance de « deux merveilleux enfants » au sein d’un couple de deux « papas », elle a posé la question qui fâche : « où est la maman ? » La réaction de la fâchosphère fut prompte.  

Propos dégueulasse … homophobie décomplexée … Je préférerais avoir deux papas plutôt qu’une mère comme Marion Maréchal.

Quant au présentateur, sans donner la parole à son invitée, il a, d’entrée de jeu, amené le curseur  de l’entretien sur un terrain tabou, en posant à Marion Maréchal « la » question qui dérange : «  Vous étiez pour le mariage pour tous, n’est-ce pas » ? Après cette question et sa réponse, point n’était besoin d’arguments. L’affaire était entendue. Ne fut même pas omis l’intérêt bien compris d’une GPA qui n’enlève rien à personne !

Face à son auditoire pour ne pas dire ces juges, Marion Maréchal a répondu ce que tout le monde sait. Etre « contre » la GPA n’a rien à voir avec l’homophobie. Elle est un commerce. C’est difficile à entendre ? Pas de « oui, mais » : cette pratique est interdite par la loi. En 2017, Macron ne s’est-il pas engagé à maintenir son interdiction « au nom de l’éthique et de la dignité » ? 

Encore un mot

Un point à préciser au très bon article de Céline Pina1. Le 23 avril, la Cour européenne des droits de l’homme a condamné la pratique de la GPA, la qualifiant de « traite humaine. » Mais ce texte de condamnation vise une GPA « forcée » sans obligation pour les Etats membres de modifier leur législation pour cela. Autant dire que cette reconnaissance qui n’a aucune valeur contraignante n’est qu’une posture humaniste. Que devient, en effet, « le certificat européen de parentalité » qui reconnaît de facto la GPA ? Il n’est pas aboli. D’où la nécessité de continuer la lutte, comme le fait l’association « Juristes pour l’enfance », dirigée par Aude Mirkovic, juriste et universitaire, signataire de la Déclaration de Casablanca, luttant pour l’abolition universelle de la GPA.

On voit bien l’intérêt de ce buzz autour de ce faire-part de naissance de deux jumelles. Tout le monde le sait que la GPA est un contrat qui chosifie l’enfant. Qu’il est totalement inégalitaire de refuser la GPA quand on accepte la PMA. Sauf qu’il est grand temps, pour le quinquennat qui a du plomb dans l’aile, de titiller l’affect de l’électorat dans le seul domaine— sociétal— où Macron réussit. La GPA est interdite ? Il faut banaliser cette pratique en émouvant l’opinion. En usant de matraquage. Alors, les cas de couples seront si fréquents, si célèbres, si emblématiques, que les cas particuliers feront jurisprudence. Et, au bout d’un temps, la GPA entrée dans les moeurs, sera consacrée par la Chambre. 

Un sujet sur lequel les voix sont muselées

Loin de moi l’idée d’accuser les journalistes dont le travail est rendu très difficile par les anathèmes et les condamnations. La liberté d’expression est muselée en France dans les médias et dans la vie politique. Le politiquement correct règne en maître. Louer le ventre d’une femme ne devrait pas faire débat. Qu’il faille du courage pour le dire ouvertement est quand même étonnant. Aussi faut-il saluer celui de Marion Maréchal, la seule femme politique, à poser la question  : est-il moralement bon de légaliser la GPA ? Car c’est sa légalisation que l’on prépare à grand prix.

L’accusation d’homophobie est celle du crime pensée par excellence dans le monde orwellien devenu le nôtre. Cette émission, hier, avait un goût désagréable. Peut-on encore le dire librement ?  

Marie-Hélène Verdier pour Causeur.

https://www.causeur.fr/simon-porte-jacquemus-ou-est-la-maman-gpa-281401↩︎

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3 Réponses à “Location d’utérus : vous avez dit progressisme ?”

  1. Quand est ce que macron louera son uterus ???

    M Marechal a bien remis les choses a leur place, un enfant n’est pas un bien de consomation.

    l’ideologie detruit les valeurs morale, que l’on peut resumer a ceci : tout pour eux et rien pur les autres…

    Le politiquement correct n’existe pas, c’est l’interdiction de dire la verité et de la democratie qui doit etre mis a la place.

    On peut aussi accuser les opposants a M Marechal de destructeurs de la famille, ce qui est un crime universel et veritable,
    de plus ces animaux politiques, empechent tout debat, tout argments democratiques,
    ils bloquent la democratie juste pour leur convenances personnelle ou ideologique, ce qui n’est pas mieux.

    Dans leur egoisme, l’enfant n’existent pas, ces voyous, n’expriment aucun regret envers l’enfant.
    Comme la goche, il n’y a qu’eux qui comptent, pas les autres dans les faits.

  2. A considérer un enfant comme un bien de consommation, on va finir par légaliser la pédophilie, un enfant comme poupée gonflable!

    • Certaines lois permette a l’enfant d’avoir raison juridiquement contre ces parents a l’age de… six ans.

      Il suffit qu’un pedophile convaint l’enfant que c’est pour son bien pour que par le biais, de cette loi, une possibilitée d’empecher les parents de proteger son enfant soit effectif.

      Ces animaux attendent que la société devienent plus pourrie ou gand remplacée, pour imposer par ce biais la pedophilie comme chez les musulmans.

      Il y a peu, une discution chez les dingos, de goche vendu a l’immigration, a mis en debat le nb de femme dans un couple,
      bref, tout ce qui va dans le sens des arabes est privilegié par la goche debile…

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