Magouille politique partout, justice nulle part !

Publié par le 26 Juin, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Magouille politique partout, justice nulle part !

La semaine dernière, l’audition du procureur général du Parquet National Financier (PNF) nous avait appris que cet organe, créé de toutes pièces par François Hollande, avait été instrumentalisé par le pouvoir de gauche pour tuer le candidat de droite François Fillon, aux élections de 2017.

Et cette semaine, un nouvel élément fondamental révélé par le magazine Le Point, vient renforcer, s’il en était besoin, les preuves de l’acharnement insensé de la justice contre Nicolas Sarkozy, réduisant ainsi drastiquement ses chances de faire un second mandat.

Dans les deux cas, c’est la droite qui est la victime.

Dans les deux cas, c’est François Hollande qui est à la manoeuvre, aidé de ses gardes des sceaux successifs et dévoués, Christiane Taubira et Jean-Jacques Urvoas.

La première avait menti en direct à la télévision en jurant qu’elle ne savait rien des écoutes téléphoniques visant Nicolas Sarkozy. Le second a été condamné à un mois de prison avec sursis pour viol du secret professionnel (voir cet article).

Cette semaine, le Point a révélé que plusieurs grands cabinets d’avocats de la place de Paris dont celui de Me Eric Dupond-Moretti avaient été espionnés par le PNF, en vue de trouver une hypothétique taupe qui renseignerait Nicolas Sarkozy sur les investigations menées contre lui.

Cette affaire est extrêmement grave !

Tous les acteurs de ce scandale politicojudiciaire : GFrançois Hollande, Christiane Taubira, Catherine Champrenault et Eliane Houlette

En résumé, ces actions ont été menées en toute illégalité et plus grave encore, les preuves à décharge pour Sarkozy, trouvées à cette occasion, ont été cachées par le PNF !

Voici un résumé de l’article du Point :

Les faits

Pendant près de six ans, de début 2014 à fin 2019, le Parquet national financier (PNF) a organisé un montage judiciaire extrêmement complexe visant à trouver qui était à même d’informer Nicolas Sarkozy sur des procédures judiciaires en cours. La justice n’a pas lésiné sur les moyens. Sans soupçons avérés, les factures de téléphone détaillées (fadettes) des cabinets d’avocats Dupond-Moretti, Temime, Lussan, Canu-Bernard, Haïk ou encore Veil-Jourde ont été épluchées, et quelques-uns des pénalistes les plus renommés de France, géolocalisés. Avec une question centrale: l’un d’entre eux, de par sa proximité avec des juges ou des policiers, a-t-il eu accès à des informations couvertes par le secret professionnel, renseignements qu’il aurait ensuite répercutés, en violation de la loi, à l’avocat personnel de l’ancien président de la République, Me Thierry Herzog ?

Pourquoi rechercher une taupe ?

Janvier- février 2014 : Thierry Herzog et Nicolas Sarkozy discutent sur la ligne « Paul Bismuth », placée sur écoute par le juge Tournaire. Ils obtiennent des informations sur l’affaire Bettencourt grâce à Gilbert Azibert, magistrat à la Cour de cassation.

25 février 2014 : Nicolas Sarkozy est à Monaco. Au téléphone, l’ex-chef de l’État explique avoir rendez- vous avec le chef de gouvernement et promet d’intercéder en faveur de Gilbert Azibert pour lui obtenir un poste sur le Rocher. Thierry Herzog le rejoint.

26 février 2014 : Nicolas Sarkozy change brusquement d’avis et explique au téléphone ne pas avoir agi en faveur de Gilbert Azibert. Les enquêteurs soupçonnent Me Herzog d’avoir appris que la ligne Bismuth était sur écoute et d’en avoir averti son client.

26 février 2014 : ouverture d’une information judiciaire des chefs de violation du secret de l’instruction et de trafic d’influence, confiée aux juges Thépaut et Simon.

Mais le plus grave reste à venir !

Quand on sait que le secret de l’instruction est quotidiennement violé, souvent par des magistrats, qui alimentent des journaux de gauche comme Le Monde, Mediapart et le canard enchainé, on peut s’étonner de l’ampleur des moyens mis en place pour trouver une éventuelle taupe !

Alors que les investigations se sont vite dirigées vers un classement sans suite – aucune taupe n’avait été identifiée en mars 2016 -, les résultats ont été volontairement tus par le PNF. Et ce alors même que d’importants éléments à décharge étaient susceptibles de nourrir la défense de Nicolas Sarkozy, poursuivi pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire Paul Bismuth.

Il faut bien comprendre que le fait qu’on n’ait pas trouvé de taupe après une enquête plus qu’approfondie renforce la défense de Nicolas Sarkozy en accréditant l’idée de ce dernier avait vraiment renoncé à intervenir pour Gilbert Azibert.

Or, le PNF va attendre pour clore l’enquête sur la taupe plus de deux ans, jusqu’à l’instruction pour corruption et trafic d’influence contre Nicolas, soit elle aussi terminée !

Privant ainsi les avocats de l’ancien président d’un précieux élément à décharge !

La volonté de nuire contre Nicolas Sarkozy est donc ici avérée et s’est appliquée en foulant aux pieds l’Etat de droit et l’impartialité de la justice.

Dans tout pays vraiment démocratique, cette forfaiture mènerait les protagonistes devant un tribunal mais il y a malheureusement à parier que la justice refusera de punir l’un des siens !

Pour terminer, écoutons ce qu’en disent les avocats impliqués :

Me Hervé Temime (avocat espionné) :

Tout cela témoigne des moyens utilisés, à la fois disproportionnés et déloyaux, pour s’en prendre à tout prix à Nicolas Sarkozy.

Me Éric Dupond-Moretti (également espionné) :

Je découvre avec stupéfaction des méthodes que je qualifie de barbouzades, je pèse mes mots. Thierry Herzog est mon ami, je l’appelle toutes les semaines. On va surveiller pendant 15 jours mes facturations détaillées, pour savoir qui j’appelle, de qui je reçois des appels. Cela viole à la fois l’intimité de ma vie privée, cela viole mon secret professionnel et le secret de mes correspondances.

Je vais déposer une plainte, je ne suis pas sûr qu’elle aboutisse (…) On est en pleine dérive !

Me Marie-Alix Canu-Bernard (également espionnée) :

Si mes fadettes ont effectivement été réquisitionnées dans le cadre d’une enquête dont j’ignore tout, je considère cela « comme extrêmement choquant, et de surcroît déloyal. Car, ce faisant, le parquet a détourné la procédure légale permettant les écoutes d’un avocat, et qui impose normalement d’informer le bâtonnier et de préciser le motif !

Me Jacqueline Laffont (avocat de Nicolas Sarkozy) :

Ce qui est certain, c’est que le résultat de cette enquête cachée à la défense […] est de nature à disqualifier la thèse de l’accusation.

Olivier Cousi (Bâtonnier de Paris) :

Si ces faits sont avérés, ils représentent une menace inquiétante pour le secret professionnel des avocats.

En conclusion

Cette nouvelle affaire, venant après la confession d’Eliane Houlette devant les députés dans laquelle elle dénonçait les pressions énormes et récurrentes qu’elle avait subies de sa hiérarchie, appelle deux conclusions :

  • La Justice et particulièrement le PNF acceptent de se faire manipuler par le pouvoir politique. Les moyens énormes mis en place par le PNF et la rouerie dont il a fait preuve montrent qu’il était plus que moteur dans le désir de nuire à Nicolas Sarkozy !
  • Le pouvoir socialiste est sans foi ni loi. La gauche, qui nous jettent constamment les droits de l’homme et les valeurs de la République au visage, les foulent aux pieds sans vergogne quand il s’agit d’abattre un adversaire politique de droite !

Je suis sans trop d’illusions mais j’espère que le responsable de toutes ces forfaitures, François Hollande sera jugé et condamné sévèrement !

Car, une question se pose de manière de plus en plus pressante : que sont devenues les légitimités respectives d’accession au pouvoir de François Hollande et d’Emmanuel Macron ?

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