Assez de blouses blanches à la télévision !

Publié par le 21 Déc, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Assez de blouses blanches à la télévision !

Je relaye ce matin le coup de colère de Maxime Tandonnet contre le défilé ininterrompu des médecins et chefs de service sur les plateaux de télévision.

Une véritable overdose !

Ce qui est insupportable, c’est de voir et de revoir sur les plateaux des médecins dont les déclarations précédentes devraient les en écarter pour un bon moment !

Je pense par exemple à Martin Blachier, adversaire déclaré de l’hydrochloriquine, qui s’est comporté de manière odieuse sur un plateau (voir vidéo en fin d’article), et pire, qui a fait ouvertement la promotion du remdesivir (concurrent de l’hydrochloriquine), dont certains avaient dénoncé l’inefficacité et la dangerosité, ce qui est aujourd’hui confirmé par l’OMS.

Il y a aussi Karine Lacombe, la pasionaria de la lutte anti chloriquine qui a reçu 212 000 € de la part du laboratoire Gilead, fabricant du médicament concurrent, (voir ce précédent article).

Rappelons que la déontologie dans le domaine médical veut que dès que l’on parle ou que l’on écrit sur un médicament, on déclare au préalable ses liens d’intérêts éventuels. Que font les journalistes ?

Outre ces problèmes déontologiques, c’est l’omniprésence des médecins sur les plateaux que dénonce Maxime Tandonnet :

Le nouvel ordre sanitaire

Rien n’est plus étrange que ces flopées de médecins que les chaînes de télévision s’arrachent pour commenter l’actualité sanitaire. Souvent auréolés de leur titre de « chef de service », il en vient de toutes les spécialités: épidémiologistes, infectiologues, rhumatologues, cardiologues, cancérologues, etc. N’ont-ils pas mieux à faire, auprès de leurs patients, que de parader dans les écrans de télévision?

Leurs compétences scientifiques ne sont guère sollicitées mais ils sont invités à donner leur avis sur les aspects politiques et sociétaux de la crise sanitaire. Or, ils répètent tous la même chose, à de rares exceptions près, tenant un discours moralisateur, apocalyptique et presque toujours obséquieux envers l’autorité politique.

Et quand ils s’éloignent des sentiers battus, la foudre s’abat sur eux.

Europe 1: Le professeur Christian Perronne a été démis jeudi soir par l’APHP, de ses fonctions de Chef de Service des maladies infectieuses à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches. Le médecin est devenu l’une des « blouses blanches » les plus en vue dans la sphère complotiste, pour ses propos récurrents contre les mesures prises (ou pas) par les autorités dans la lutte contre le Covid-19. Le communiqué qui motive la décision évoque ainsi « des propos considérés comme indignes de la fonction qu’il exerce ».

La boucle est bouclée ! 

La parole critique ou dissidente vaut l’accusation de complotiste, c’est-à-dire, dans le langage médiatique nouveau, à peu près l’équivalent de crapule fasciste ou crapule réactionnaire en d’autres temps. La liberté de parole, la liberté de pensée et d’écriture d’un professeur ou d’un scientifique, qui plus est d’un grand scientifique de dimension internationale, fait partie des principes fondamentaux de la République ou de la démocratie.

De plus, toute révocation suppose le respect de procédures et d’un droit à la défense.  Celle-là tombe comme le couperet d’une guillotine. Le durcissement de l’ordre sanitaire s’explique aisément par l’arrière plan des considérations de responsabilité morale, politique et pénale dans la mort de 60 000  personnes.

Ici, je ne suis pas en train de dire que le professeur Perronne a raison ou tort sur le fond d’une controverse scientifique (à laquelle je ne connais rien), mais que sa révocation, dans un contexte général de consensus médiatique, est un signal dramatique, désastreux pour tous ceux qui sont attachés aux principes de la démocratie libérale.

Un pan supplémentaire de cette dernière est en train de s’effondrer
dans l’indifférence, la passivité, sinon la complicité générale !

Maxime Tandonnet.

Admirez le comportement du docteur Martin Blachier  sur le plateau de Punchline (CNews) :

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