Vous avez dit conflits d’intérêts ?

Publié par le 20 Déc, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Vous avez dit conflits d’intérêts ?

Je voudrais relayer ce matin une conférence qu’a donnée le professeur Eric Chabrière de l’IHU de Marseille et dont le thème était :

Liens d’intérêts et conflits d’intérêts.

Dans un article précédent :

COVID-19 : qu’en disent les médecins généralistes ?

de nombreux témoignages de médecins généralistes avaient démontré l’effet des conflits d’intérêts sur les décisions des autorités de santé qui avaient délibérément :

  • Interdit un médicament efficace et sans danger : l’hydrochloroquine,
  • autorisé un médicament inefficace et dangereux pour les reins : le rendesivir.

Voici une synthèse du contenu de cette conférence dont la vidéo est donnée en fin d’article :

Il faut tout d’abord savoir qu’en 7 ans, les laboratoire ont financé différents organes de santé et de recherche à concurrence de … 6,7 milliards d’euros (l’équivalent au budget de l’INSERM !)

Avec la répartition suivante : 2,4 milliards pour les sociétés savantes 1,6 milliard pour les professionnels de la santé, 1 milliard pour les établissements de santé, puis viennent les médias, etc …

FranceSoir a épinglé les professeurs qui touchent le plus d’argent des laboratoires :

  • Le professeur F. Raffi (541 000 €) – Auteur de menaces contre Didier Raoult,
  • Le professeur K. Lacombe (212 000 €) – omniprésente dans les médias contre la chloroquine,
  • Le professeur G. Deray (160 000 €) – même chose,
  • Le professeur Y. Yazdanpanah (133 000 €) – a fait la promotion du remdesivir,
  • Le professeur  JP. Stahl (100 000 €) – qui a insulté l’IHU,
  • Le professeur C. Chidiac (90 000 €)
  • Le professeur B. Hoen (82 610 €) – président de la SPIF (1,5 million d’euros en plus) et qui a traité l’IHU de calamité pour l’Afrique,
  • Le professeur P. Tattevin (79 556 €)
  • Le professeur FX. Lescure (28 929) – qui a fait la promotion du remdesivir,

Conclusion :

Plus les gens ont reçu d’argent des labos,
plus ils sont hostiles à l’IHU !

Et il y a plus grave !

Une étude de Yannick Roussel a montré que la position des personnes vis-à-vis de l’hydrochloroquine est clairement corrélée avec le montant qu’ils ont reçu des laboratoires. Plus ils ont reçu d’argent, plus ils sont hostiles à l’hydrochloroquine !

Une autre analyse montre que sur les 164 études consacrées à l’hydrochloroquine, la majorité lui sont favorables (figurées en vert ci-dessous).

Concernant les quelques études négatives (figurées en rouge ci-dessus), l’analyse statistique montre bien que le facteur le plus discriminant est le lien d’intérêt avec les labos pharmaceutiques.

Quid du remdesivir ?

Au mois d’avril, puis en juin, en audition à l’Assemblée nationale, Didier Raoult avait déjà alerté sur l’inefficacité, la dangerosité et le coût élevé du remdesivir.

Pourtant au mois d’octobre, Jérôme déclare le remdesivir utilisable et gratuit en hôpital !

Mais quelques jours après l’OMS recommande de ne plus utiliser cette molécule !

Mais qui a fait la promotion du remdesivir ? Ceux qui l’ont promu avaient-ils déclaré leurs liens d’intérêts comme la loi les y oblige ?

  • Karine Lacombe ne déclare aucun lien d’intérêts !
  • FX Lescure et Y. Yazdanpanah ne déclarent d’abord aucun lien,
  • Sous pression des confrères, FX Lescure finit par reconnaitre un lien d’intérêts avec Gilead,
  • Toujours rien de la part de Y. Yazdanpanah !

Il y donc clairement collusion entre certains acteurs de la santé en France et les laboratoires pharmaceutiques. Et le gouvernement n’a cessé de s’appuyer sur leurs recommandations tandis que les médias leur tendaient complaisamment leurs micros sans pointer ces liens d’intérêts !

Une question reste posée : combien de morts auraient pu être évités si les scientifiques avaient été vraiment indépendants ?

Mais compte tenu de la puissance de certains acteurs, peut-on espérer que la justice fasse son travail sur ce point ?

Voici la vidéo de la conférence qui dure une quinzaine de minutes. Après une présentation générale des notions de liens et de conflits d’intérêts, le professeur aborde la partie polémique à partir de la 7 ème minute :

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