Au Sénat, Vincent Bolloré remet les pendules à l’heure

Publié par le 21 Jan, 2022 dans Blog | 0 commentaire

Au Sénat, Vincent Bolloré remet les pendules à l’heure

Dans le paysage audiovisuel français, la chaine d’infos CNews apparait comme un oasis en plein désert !

Ou bien comme un petit ilôt de droite dans un archipel peuplé d’iles plus bien-pensantes, les unes que les autres.

Les rares et vrais journalistes comme Christine Kelly et Pascal Praud y ont carte blanche et entretiennent la diversité sur leurs plateaux.

Depuis le règne de Mitterrand, les gauchistes sont entrés dans les chaines radios et télés publiques et n’en sont jamais ressortis.

La gauche en a bénéficié largement et la droite, par lâcheté, s’en est accommodé et n’a jamais rien fait pour y restaurer le pluralisme.

Alors que jamais aucune enquête parlementaire n’a été créée pour dénoncer l’absence de pluralisme de France Inter qui assure quotidiennement la propagande du camp progressiste, Vincent Bolloré a été convoqué par une commission sénatoriale qui s’inquiète de l’émergence d’une certaine presse de droite !

Voici un lettre confidentielle de Valeurs actuelles consacrée à cette convocation :

17 février 2022.

Dans moins d’un mois, Vincent Bolloré devrait prendre sa retraite, au jour anniversaire du bicentenaire de son groupe. À l’occasion d’un grand fest-noz organisé dans son fief breton, il passerait alors la main à ses quatre enfants.

Difficile d’imaginer pourtant que ce capitaine d’industrie se contente de se dorer la pilule au soleil. Sa ténacité, elle, demeure intacte. Il l’a prouvé hier encore, face aux sénateurs, réunis en commission d’enquête consacrée à la concentration monopolistique des médias en France.

Le milliardaire breton est l’objet de tous les fantasmes. Il demeure le véritable cauchemar des progressistes. Normal, l’homme a racheté le groupe Canal+, l’arrachant du même coup à la mainmise de la gauche. Il est également à l’origine du lancement de CNews, chaîne d’info dont la ligne éditoriale se situe résolument à droite. Désormais, Vincent Bolloré monte au capital d’Europe 1 et du Journal du dimanche. Certains disent même qu’il aurait des vues sur le Figaro …

Plus impardonnable encore pour la gauche, Vincent Bolloré est catholique et n’hésite jamais à brandir son patriotisme. Autant dire qu’il n’a rien pour plaire aux amis d’Anne Hidalgo et consorts. C’est d’ailleurs un proche de la maire de Paris qui a patiemment “cuisiné” l’actionnaire majoritaire du groupe Vivendi. David Assouline, sénateur socialiste de la capitale, a d’abord égrainé minutieusement l’ensemble des possessions du milliardaire dans le domaine des médias et de l’édition. Il lui a fallu cinq (fastidieuses) minutes pour tout citer.

Calme et direct, Vincent Bolloré réplique :

Le petit Vivendi avec le drapeau français, c’est 15 milliards de capitalisation boursière, Sony c’est 156, Disney c’est 287, Apple 2 812. Le géant Vivendi, en réalité, quand on regarde les choses telles qu’elles sont, et non comme on veut les présenter, c’est un petit nain.

 Bolloré poursuit, cette fois-ci plus tranchant :

Nous avons un trésor. Le trésor, c’est notre histoire. Alors, pardon, je n’ai pas le droit de dire Clovis, Charlemagne, c’est très mal vu aujourd’hui. Mais c’est plus intéressant que quand on fait Superman 4, 5, 6, 7…

En bref, le milliardaire sonne l’alerte. Pour rivaliser avec les mastodontes américains et proposer une réponse culturelle française, il faut pouvoir s’aligner et, par conséquent, créer de grands groupes taillés pour affronter la concurrence mondiale.

La question Zemmour, évidemment, s’est aussi invitée dans le débat. Vincent Bolloré a-t-il placé l’écrivain sur une rampe de lancement présidentielle ? Il réfute catégoriquement cette allégation:

Mon travail consiste à découvrir des talents. Éric Zemmour, au même titre qu’Yves Calvi, Bono ou Marc Levy.

Il rappelle également qu’il possède aussi le Robert, dictionnaire qui vient d’intégrer sur sa version en ligne le pronom “iel”. Woke, Vincent Bolloré ?

Face aux questions des sénateurs, le fringant septuagénaire finit par sortir son portefeuille de sa poche. Il en exhume un petit mot du général de Gaulle à son père. Vincent Bolloré conclut :

Sur le plan de la démocratie, j’ai un ADN qui va bien.

Valeurs actuelles.

Je me permets de rajouter ce lapsus de Vincent Bolloré à qui l’on reprochait d’avoir donné une antenne à Eric Zemmour :

Personne ne pensait à l’époque qu’il allait être président de la République !

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