Chez les Chiraquiens, la trahison n’est jamais loin …

Publié par le 21 Jan, 2019 dans Blog | 0 commentaire

Chez les Chiraquiens, la trahison n’est jamais loin …

Décidément, Alain Juppé aura été le fossoyeur de la droite.

Depuis la création de l’UDF, cet homme, sous la houlette de son mentor, Jacques Chirac, n’a cessé de gauchir ses convictions en noyant le RPR dans la soupe tiédasse du centre droit.

Son mentor qui avait publiquement apporté son soutien à François Hollande en lutte contre Nicolas Sarkozy durant la présidentielle de 2012 !

J’avais déjà dénoncé les tendances macroniennes de Juppé :

Juppé, créateur de l’UMP, poignarde les Républicains

Il semble qu’on s’apprête à franchir une nouvelle étape dans l’abandon des principes qui avaient fondé le RPR et notamment sa défense de la souveraineté de la France face à l’Europe des technocrates de Bruxelles.

C’est l’Opinion qui dévoile un dîner qui a réunit, à l’Elysée, le président, des cadres de LaREM ainsi que des personnalités de la droite molle Juppé, Raffarin et le traitre Riester :

Elections européennes: le dîner secret
de Macron avec Juppé, Raffarin et Bayrou

Le chef de l’Etat a organisé une rencontre mardi soir à l’Elysée pour discuter stratégie en vue du premier scrutin du quinquennat.

Dans le schéma présidentiel, en vue des élections européennes du 26 mai, c’est une étape importante. Selon les informations de l’Opinion, Emmanuel Macron a organisé un dîner à l’Elysée mardi soir pour discuter de la stratégie à adopter à l’occasion du premier scrutin du quinquennat.

Ont été conviés le chef du gouvernement Edouard Philippe, les leaders du MoDem François Bayrou et Marielle de Sarnez, ou encore Philippe Grangeon, délégué général par intérim de La République en marche, habitués des agapes politiques programmées plus ou moins régulièrement autour du chef de l’Etat (les dernières avaient eu lieu le 18 septembre). La suite des invités est, elle, plus inédite : les anciens premiers ministres Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin, ainsi que Franck Riester, le président d’Agir, le parti de centre droit fondé par les ex-LR.

C’est la première fois que, dans le camp présidentiel, une réunion de ce niveau se tient pour discuter des européennes. Depuis des mois, Emmanuel Macron répète qu’il veut rassembler sur une même liste les pro-européens, allant du centre gauche aux amis d’Alain Juppé. A six mois de l’échéance, il passe aux travaux pratiques. Ces derniers jours, le chef de l’Etat a opéré une correction importante en abandonnant la confrontation « progressistes-nationalistes » et mis en avant une défense de la « souveraineté » de l’Union européenne. Une autre étape essentielle est maintenant attendue : le choix de la tête de liste macroniste, promis pour décembre.

Constat alarmiste. Officiellement, Alain Juppé, qui n’est désormais plus membre de LR, et Jean-Pierre Raffarin n’ont pas encore décidé de leur position pour les européennes. Mais les deux ex-premiers ministres partagent le constat très alarmiste du chef de l’Etat sur l’avenir de l’Europe. Le 24 octobre, Alain Juppé avait déjà déjeuné en tête-à-tête à l’Elysée avec Emmanuel Macron, pour parler notamment collectivités locales. Quant à Agir, dont le lancement avait été parrainé par le maire de Bordeaux et l’ancien sénateur de la Vienne, la question ne se pose plus depuis la nomination de Franck Riester au ministère de la Culture : ce parti sera de la liste.

Le parti présidentiel a déjà désigné un directeur de campagne, Stéphane Séjourné, qui était depuis le début du quinquennat le conseiller parlementaire du chef de l’Etat à l’Elysée. Un directeur adjoint de campagne, issu du MoDem, devrait lui aussi être nommé.

Ludovic Vigogne pour l’Opinion.

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