Dis-moi qui te finance, je te dirai qui tu es !

Publié par le 21 Fév, 2024 dans Blog | 1 commentaire

Dis-moi qui te finance, je te dirai qui tu es !

On a beau tourner la question dans tous les sens :

Comment une ONG comme Reporters sans frontières (RSF), censée défendre les journalistes et donc, la liberté d’expression, peut-elle attaquer d’autres journalistes ?

On ne trouve pas de réponse sauf si son but, inavoué mais évident, est de tuer leur chaine d’infos CNews et de les renvoyer à Pole Emploi ?

Pascal Praud fait remarquer que les attaques les plus violentes contre CNews proviennent des « confrères » journalistes qui montrent une fois de plus leur orientation massive à gauche et le peu de cas qu’ils font de la liberté d’expression !

Avec la question sous-jacente : pour qui roule RSF ?

C’est une question que l’on pourrait poser à bien d’autres ?

  • A la Macronie, largement financée par McKinsey, Sanofi et Pfizer ?
  • A tous ces médecins de plateaux pro-vaccin perclus de conflits d’intérêts avec Big Pharma,
  • Et globalement à toute la presse, biberonnée aux subventions publiques !

Dans cet article, Boulevard Voltaire, s’est intéressé au financement de Reporters sans frontières et l’on découvre que l’oNG est « arrosée » par l’ONG ultraprogressiste Open Society, financée par le milliardaire George Soros !

Crédit illustration © DALL-E – Boulevard Voltaire

RSF, une association anti-Bolloré gavée de subventions

Reporters sans frontières n’est pas à plaindre. Si l’association se défend de toute idéologie, il faut regarder du côté de ses financeurs. En 2021, un rapport du trésorier de l’association indiquait que « les subventions publiques représentent cette année 53 % des ressources d’exploitation de l’association », soit 4.293.000 euros. En décomposant ce montant, on remarque que « 74 % de [celui-ci] est constitué des subventions allouées par l’Union européenne (1.394.000 €), la Swedish International Development Agency – SIDA – (1.072.000 €) [connue pour financer un certain nombre d’associations LGBT et organiser les JO homosexuels « Outgames », NDLR] et l’Agence française de développement – AFD – (960.000 €). » Du côté des subventions privées, les choses sont sans équivoque.

De généreux donateurs pas tout à fait « neutres »… 

Parmi tous les dons privés, il y en a un qui pose plus question que d’autres : celui de l’Open Society Foundations (OSF) de George Soros. Œuvrant à la promotion de « démocraties inclusives », l’association a en effet fait montre d’une grande générosité pour RSF avec quelque 100.098 euros distribués. Souvent dénoncée pour ses nombreux conflits d’intérêts, l’Open Society Foundations est entre autres accusée d’entrisme woke au sein de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Se targuant de ne pas faire d’idéologie, Reporters sans frontières est pourtant (en partie) financée par des idéologues.

Pour Christophe Deloire, Bolloré est un « ogre »

Derrière les revendications de RSF et de son directeur Christophe Deloire se cache un discours violemment anti-Bolloré. Dernier grand coup d’éclat de l’ancien directeur de formation des journalistes ? Son opposition farouche à la nomination de Geoffroy Lejeune à la tête du JDD. Le 27 juin 2023, au Théâtre libre, Boulevard Voltaire avait pu assister à un concours d’injures – tenues par Christophe Deloire – contre le milliardaire breton.

Le secrétaire général de RSF avait lancé à une foule conquise :

Bolloré a démontré ce qu’il était capable de faire partout, c’est un ogre qui dévore les médias, qui dévore le journalisme et le transforme en opinion.

Avant de lancer, bien magistralement :

À ceux qui prétendent que Bolloré ajoute au pluralisme, je le dis : la théorie du rééquilibrage politique ne tient pas. Ce n’est pas avec la capture oligarchique qu’on fait du pluralisme.

Le directeur de RSF en a fait son cheval de bataille : lutter contre l’avancée de Bolloré dans les médias. Le journaliste déclare :

Le système Bolloré, c’est tout le contraire [de l’indépendance, NDLR], c’est le système de capture oligarchique poussé à l’extrême.

Avant de multiplier les anaphores :

Le système Bolloré, c’est un système d’intimidation et de terreur, une conception du journalisme fondé sur la servilité et les conflits d’intérêts érigés en principes.

Il martèle encore, plein d’un rejet primaire :

Le système Bolloré, c’est la domination de l’opinion pure. La part dédiée à l’énoncé des faits est réduite à sa part congrue. Ce qui domine, c’est l’intention commerciale, politique et l’idéologie. Ce n’est pas l’obsession des faits. 

Et de conclure :

Face à l’extension du domaine de Bolloré et de son emprise, nous devons opposer l’extension de la lutte pour la liberté de la presse. 

La liberté d’expression n’est valable que pour les uns – de gauche – et pas pour les autres – de droite.

Muray encore et toujours d’actualité :

La gauche ne dérape jamais, elle est la glace.

Julien Tellier pour Boulevard Voltaire.

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Une réponse à “Dis-moi qui te finance, je te dirai qui tu es !”

  1. rsf:
    Le système Bolloré, c’est un système d’intimidation et de terreur, une conception du journalisme fondé sur la servilité et les conflits d’intérêts érigés en principes.

    incroyable de mensonges, de contre verités, c’est digne de la goche…

    Pour une association qui defendrait la libertée d’expression, c’est plutot tout le contraire.

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