Haro sur un juge pour cause de manque de laxisme

Publié par le 6 Fév, 2023 dans Blog | 2 commentaires

Haro sur un juge pour cause de manque de laxisme

Le laxisme de la Justice, au même titre que le Grand Remplacement et la corrélation entre immigration et insécurité seraient des mythes de complotistes !

A l’inverse, constatant l’explosion des violences dans l’espace public, la majorité des Français sont partisans d’une plus grande sévérité de la Justice.

On a rarement vu un juge critiqué pour être trop sévère ! Pourtant c’est bien ce qui arrive au juge Tony Skurtys.

Comme pour confirmer le laxisme dont est accusée la magistrature, ce juge est victime d’attaques et de plaintes par des juges du Syndicat de la magistrature !

Attaques complaisamment relayées par le magazine gauchiste Libération.

dont les affirmations sont en grande partie mensongères comme on le verra plus loin :

Le magistrat, qui préside les comparutions immédiates du tribunal de Paris, suscite une fronde des avocats et de plusieurs magistrats. En cause : une sévérité répressive sans commune mesure couplée à des incidents professionnels et déontologiques signalés à de nombreuses reprises.

A l’opposé, le Club de Valeurs actuelles sous la plume de Charlotte d’Ornellas nous fait un tout autre portrait du juge Skurtys.

Magistrat trop « répressif », la traque idéologique

Extraits :

Des avocats de la défense, des membres du Syndicat de la magistrature et Libération cherchent à évincer un magistrat jugé trop sévère. Celui-ci a décidé de porter plainte. Récit exclusif.

Discret derrière son impeccable mise, Tony Skurtys n’a pas apprécié les bavardages à son sujet. Son avocat, Me Olivier Pardo, s’apprête donc à déposer une plainte avec constitution de partie civile en diffamation contre le journal Libération, ainsi qu’une plainte contre X pour violation du secret des délibérés et dénonciation calomnieuse. Le magistrat est la cible d’une campagne organisée dans Libération contre sa sévérité et ses supposés manquements à la déontologie. L’histoire remonte à avant Noël, lorsque le quotidien assumait la chasse contre le magistrat dès son titre : « Haro sur le juge Tony Skurtys, “ marteau” de la justice ». Difficile pourtant de déceler une quelconque idéologie quand ce magistrat aborde son travail : il est question de code pénal, de procédure, de peine encourue, de peine prononcée en collégialité, de personnalité de l’accusé ou de faits commis. Rien de plus.

De Meaux, où il était affecté, le juge Skurtys est ensuite parti à Évry. Là-bas, le magistrat avait cinq contentieux différents à traiter (civil et pénal) et sa notation était impeccable. Certains l’attaquent, d’autres le défendent, conscients notamment des attentes de fermeté de la population. C’est le jeu de l’indépendance des juges. Mais son profil est connu lorsque Stéphane Noël, président du tribunal judiciaire de Paris, le fait venir, en 2021 en qualité de président de la comparution immédiate, le 1er septembre. Sa notation est impeccable, l’avis du ministre, positif, l’aval du Conseil supérieur de la magistrature, obtenu. Les accusations – même médiatisées – n’y auront rien changé. Raté, une fois de plus.

Avant même son arrivée, lors de l’assemblée générale des magistrats, certains collègues préviennent qu’ils ne siégeront pas à ses audiences. Libération rapporte la nouvelle mais oublie de préciser la chronologie : ce refus se fait en amont de sa prise de fonction. Le blocage est idéologique et non déontologique. Parmi les plus récalcitrants, on trouve Jean-Claude Bouvier, engagé de longue date au Syndicat de la magistrature.

C’est la première fois que les deux hommes siègent ensemble, c’est même la première fois qu’ils se rencontrent. L’audience se déroule, chacun a la parole, les trois magistrats chargés de délibérer réussissent l’exercice. Tony Skurtys ne juge jamais seul, ils sont trois. Ce qui n’empêche pas le juge Bouvier d’adresser un rapport au président du tribunal, jugeant celui du juge Skurtys parcellaire et mensonger. Et d’en informer Libération. Que ne l’a-t-il pas dit à l’audience ? Et si tel a été le cas, pourquoi le troisième magistrat n’a-t-il pas fait bloc avec son collègue puisqu’il faut la majorité pour prendre une décision ? Et comment lire le silence de l’avocat de la défense ? et celui du parquet lors des réquisitions ? Ces questions élémentaires restent sans réponse.

Le magistrat n’a pas l’habitude de se faire remarquer, mais il décide de porter plainte : « Je suis visé nommément, mon honneur est mis en cause de façon mensongère, autant que ma façon de juger ou de traiter une audience. » Si le journal laisse entendre que de nombreux magistrats et avocats s’inquiètent de ce juge-là, lui prétend l’inverse : « J’ai le soutien de nombreux collègues du parquet et du siège, ainsi que celui de nombreux avocats du barreau de Paris qui ont assisté à mes audiences et peuvent donc attester de ma courtoisie envers les parties. »

Les membres du Syndicat de la magistrature ont pourtant une vision bien à eux de la fonction de magistrat, idéologique cette fois-ci. Fondée dans la foulée des événements de mai 68, l’organisation n’a jamais caché son ancrage à gauche. Un texte fameux, qui date de 1974, résume la chose. Son auteur, Oswald Baudot, membre du syndicat, substitut à Marseille, y critiquait ouvertement l’impartialité réclamée aux juges :

Ayez un préjugé favorable pour la femme contre le mari, pour l’enfant contre le père, pour le débiteur contre le créancier, pour l’ouvrier contre le patron, pour l’écrasé contre la compagnie d’assurances de l’écraseur, pour le malade contre la sécurité sociale, pour le voleur contre la police, pour le plaideur contre la justice.

Le célèbre texte, connu sous le nom de Harangue de Baudot, est consultable ici.

Le gouvernement des juges contre les représentants du peuple

Jean-Claude Bouvier est resté fidèle aux idéaux de sa jeunesse. C’est l’ancien magistrat Georges Fenech qui éclaire le personnage dans son ouvrage Main basse sur la justice, publié en 1997. Il y raconte son retour à l’École de la magistrature, en 1996, alors que se tient la réception annuelle des organisations syndicales. Le Syndicat de la magistrature est présent, évidemment, représenté par Jean-Claude Bouvier justement. Et ce dernier intervient devant les jeunes étudiants :

Nous sommes nés de la contestation. Lorsque le législateur viole une liberté, comme c’est le cas avec la loi Pasqua sur l’immigration, à nous de la censurer.

Applaudissements dans la salle pour cette définition originale du métier de juge… Mais une auditrice courageuse se risque :

Est-ce le rôle du juge de critiquer les lois ou de décider collectivement de ne pas en appliquer certaines ?

La question ne gêne aucunement le magistrat :

Bien sûr. La Constitution fait du juge le gardien des libertés et les normes européennes supérieures à la loi nous permettent aujourd’hui de censurer le législateur.

Tout est dit !

La suite de l’article de Charlotte d’Ornellas est à lire ici.

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2 Réponses à “Haro sur un juge pour cause de manque de laxisme”

  1. A quand la taule pour les jugettes de goche qi se croient tout permis !

    Le laxisme debile, sur certaines categorie, la severité frisant le racisme sur d’autres, c’est la goche avec les surdoués, les pseudo progressistes !

    Ces personnes devraient rendre leur carnet de diplôme qu’ils insultent tous les jours !

  2. Que fait-on de l’interet du pays et du peuple ?
    Qu-est que cette categorie de personnes qui place leur ideologie d’abord avant celui de la population ?
    Ils sont veritablement insensible au malheurs du peuple, comme l’etat avec son grand remplacement, eux aussi nous ont trahit et ajoutent aux malheurs du peuples avec un laxisme qui n’a pas sa place, pour quel resultat ?… pour une racaille qui s’endurcit toujours plus.

    Ces gens là, ne merite pas d’etre juges, mais comme la population, de subir la loi de la racaille jusqu’a qu’elle change definitivement leur ideologie pour appliquer une sentence qui soit reellement la justice et de ne pas interpreter les loi ou prendre un extrait, le sortant de son contexte, pour condamner, comme le denonce Zemmour.
    Ce sont des methodes de malhonnetes.

    Ceci montre bien que l’on ne peut plus leur faire confiance, ils pratique une justice a leur souhait.

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