« Il manque un Chevènement dans ce gouvernement ! »
C’est bien ce qu’aurait déclaré Emmanuel Macron, et pour une fois, je suis en plein accord avec lui.
Jean-Pierre Chevènement est un des rares socialistes à toujours avoir traité les problèmes de sécurité sans idéologie, en se démarquant nettement de l’irresponsabilité chronique de sa famille politique dans ce domaine.
Je vous propose ce matin une interview de Jean-Pierre Chevènement qui mérite d’être regardée pour deux raisons :
- D’abord, à droite, on ne pourra qu’approuver les propos de l’ancien ministre de l’intérieur sur l’islam radical et même sur l’islam tout court,
- Ensuite, cette interview est un modèle du genre de conduite orientée d’un entretien. Ruth Elkrief s’y comporte en permanence comme avocat des musulmans et procureur sourcilleux du politiquement correct !
Mais Jean-Pierre Chevènement n’est pas homme à se laisser manoeuvrer par un journaliste et il déroule son discours sans jamais lâcher quoi que ce soit à son interlocutrice. Jugez-en par vous-même :
Pour terminer, voici un rappel de toutes les interventions orientées de Ruth Elkrief :
Enthousiate : « Il faudrait dire merci à ses immigrés ».
Militante : « Il a beaucoup d’immigrés qui veulent s’intégrer ».
Accusatrice : « Vous êtes d’accord avec le mot submersion ? »
En toute mauvaise foi : « Mais ces comportements peuvent être ceux de Français, y compris d’origine française, et qui ne sont pas des immigrés. Y’a des conversions à l’islam … Ces problèmes, c’est pas seulement l’immigration ! »
Scandalisée : « Vous auriez un discours aussi violent que de dire qu’ils étaient anti-Français ? »
Outrée : « Certains vont dire que vous avez le même discours que Marine Le Pen ! »
Horrifiée : « On peut se retrouver dans des préjugés, et dans de la discrimination ! »
Vindicatrice : « Est-ce qu’on ne risque pas de tomber dans le racisme anti-musulman ? »
Hier, je postais un excellent édito d’Alexis Brezet paru dans Le Figaro. Il y introduisait la notion de « dénislamisme ».
Et bien, voilà une journaliste qui le pratique en permance. Mais elle n’est pas la seule ! Les Jean-Michel Aphatie, les Jacques Attali, les Laurent Joffrin, les Alain Duhamel, toute la clique qui sévit sur France Inter et bien d’autres pratiquent tous les jours le « dénislamisme » !
Tous ces bien-pensants progressistes – qui excusent et victimisent en permanence les musulmans – portent une part de responsabilité dans cette autocensure qui sévit partout et qui a probablement empêché que les signaux de radicalisation de Mickael Harpon ne remontent la hiérarchie et que ce terroriste soit empêché de tuer quatre personnes innocentes.
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