La Sardine et le Ruisseau …

Publié par le 27 Août, 2022 dans Blog | 4 commentaires

La Sardine et le Ruisseau …

On dirait un peu le titre d’une fable de la Fontaine !

Il était une fois une Sardine née dans les bas-fonds des réseaux sociaux et affublée du patronyme de Ruisseau …

Je fais allusion au célèbre compte Twitter “Sardine Ruisseau“, compte parodique de celui de Sandrine Rousseau, la pasionaria wokiste que des Français irresponsables ont fait entrer au Palais Bourbon.

L’écolo provocatrice s’est distinguée récemment dans l’actualité. Boulevard Voltaire lui a même consacré deux articles successifs :

Extraits :

1 – Je suis Sardine

Sur Twitter, les messages de soutien affluent. Le compte parodique « Sardine Ruisseau » a été suspendu. Ses milliers de followers manifestent leur mécontentement. Ils sont Sardine. « Rendez-nous Sardine Ruisseau ! » Le tonnerre gronde. « Surmulots News » s’en mêle et apporte son soutien. La fièvre gagne le réseau social …

Devant son écran, Sandrine Rousseau savoure sa victoire. « Un an de cyberharcèlement prendrait-il fin ? » écrit-elle sur son propre compte. Adepte inconditionnelle des interdictions, la militante EELV ose croire que l’humour est désormais classé X. L’étape suivante sera d’obtenir la destruction des boîtes de sardines dans les grandes surfaces. L’interdiction de pêcher ces poissons d’extrême serait l’apothéose du combat… Alors que l’ex-offensée se prend à rêver de lendemains féeriques, soudain, la nouvelle tombe, tel un couperet sur une courgette ecoresponsable : le compte parodique a été rétabli.

Le site parodique triomphe :

Et Jany Leroy conclut ainsi son article :

Sur le front de la bataille anti-woke, l’auteur taquin annonce un gain de 40.000 abonnés générés par cette censure éphémère. Ah, ce qu’on est (de plus en plus) serrés au fond de cette boîte !

2 – Les chasseurs en colère !

La Fédération nationale des chasseurs va porter plainte contre la néo-députée NUPES Sandrine Rousseau : elle lui réclame 100.000 euros de dommages et intérêts, suite à des propos tenus, l’hiver dernier, dans lesquels elle affirmait : « Un féminicide sur quatre est lié à une arme de chasse. »

Outragé par des propos jugés stigmatisants, Jean-Michel Dapvril, le directeur délégué en charge des affaires juridiques de la Fédération nationale des chasseurs, réagit dans la presse : 

Affirmer que nous sommes intrinsèquement violents, ça, nous ne l’acceptons pas. Une ligne a été franchie.

Sept mois plus tard, l’indignation a donc laissé la place aux poursuites judiciaire. Selon nos confrères de L’Obs, qui ont pu consulter la plainte des chasseurs, la FNC déplore des « propos abjects » et « particulièrement dénigrants ».

Les chiffres avancés par Sandrine Rousseau peuvent en effet laisser sceptiques, tout comme la conclusion qu’en tire la députée. Cette dernière se base sur les « féminicides » (un terme politiquement chargé et sémantiquement contesté) comptabilisés par le collectif « Féminicides par compagnons ou par ex » sur l’année 2021. Selon ce collectif, 25,44 % des 106 crimes conjugaux comptabilisés en 2021 ont été commis à l’aide d’un fusil de chasse. Fondés sur une revue des articles de presse évoquant des meurtres conjugaux, ces chiffres n’ont donc rien d’officiel et semblent n’être accrédités par aucune étude statistique fiable.

Quand bien même ces chiffres s’avéreraient corrects, légitimeraient-ils le rapprochement fait par Sandrine Rousseau entre les chasseurs et les auteurs de crimes conjugaux ? Selon le ministère de l’Intérieur, il existe en France 4 millions d’armes de catégories C, soit les armes utilisées pour la chasse (carabines et fusils notamment). […] Il existe de nombreux Français, sans être titulaire du permis de chasser, qui possèdent une arme de chasse léguée par transmission ou par héritage. 

Mais, pour la Fédération nationale des chasseurs, le mal est fait. Contactée par Boulevard Voltaire, Sophie Baudin, cadre de la FNC, affirme :

Ces propos de Mme Rousseau constituent un dénigrement qui stigmatise les chasseurs. Ils doivent être qualifiés de « faute intentionnelle » ayant occasionné un préjudice moral pour tous les chasseurs.

Préjudiciables et insultants, les mots de la députée écolo font espérer aux chasseurs une condamnation symbolique de 98.879 euros, soit 10 centimes de réparation pour chaque chasseur. Rendez-vous le 21 septembre prochain pour une première audience. En attendant, Sandrine Rousseau se dit prête pour la bataille : « La confrontation va avoir lieu et je ne compte pas me laisser intimider par ces gens », répond-elle à L’Obs.

Geoffroy Antoine pour Boulevard Voltaire.
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4 Réponses à “La Sardine et le Ruisseau …”

  1. Je suis tombé par terre,
    C’est la faute à Voltaire,
    Le nez dans le ruisseau,
    C’est la faute à Rousseau.

    Victor Hugo

  2. D’où le pourquoi, je suppose, du site parodique (que je n’ai jamais été voir, mais je crois qu’il est censuré) « Sardine Ruisseau »

  3. Ca degenere beaucoup au niveau politique a goche.

  4. Il est facile de deviner que derriere cette attaque sur la pretendu dangerosité des chasseurs, que leur volonté, ( l’etat ) est de voir au final la confiscation des armes, pourquoi ? …la peur d’une revolte possible en poussant le peuple a bout, aussi, faire un amalgame, chasseurs-armes de chasse et l’assassinat avec des chiffres gonflés et ne cherchant pas si c’est une personne de souche ou a double nationalité qui peut etre coupable, cherche l’appui de l’opinion publique pour arriver a leurs fin.

    D’ailleurs, que peut-on attendre des politiciens qui accepte le grand remplacement, en niant sa realité.

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