Le Grand Remplacement ? A Trappes, c’est une réalité !

Publié par le 12 Oct, 2017 dans Blog | 0 commentaire

Le Grand Remplacement ? A Trappes, c’est une réalité !

Après la publication du premier volet d’un dossier consacré à l’islamisation de la France :

Le sécession islamique,

voici un deuxième chapitre consacré à Trappes, une ville dont beaucoup d’habitants français n’ont d’autres choix que de se convertir à l’islam pour ne pas dénoter dans le paysage …

En France, près de 4 000 personnes se convertissent chaque année à l’islam. Parmi elles, des petits Blancs qui adoptent l’islam pour s’adapter à leur environnement. Extraits de Partition, l’ouvrage d’Alexandre Mendel.

Si sécession il y a, c’est en banlieue que le phénomène est le plus visible. 

Des milliers de personnes (environ 4 000 par an, selon diverses sources fiables, dont l’Institut national des études démographiques) se convertissent à l’islam. Et c’est sans doute sans compter les milliers d’autres conversions qui n’ont pas été formalisées devant un imam. Il y a, bien sûr, une population propice à sauter le pas : celle des territoires des banlieues, pas forcément française de souche (mais souvent d’origine africaine) qui, par désir d’imitation, adopte la religion majoritaire. Mais il y a aussi ceux qui épousent l’islam parce qu’il est devenu leur décor idéologique quotidien. Parce que leurs racines ont changé. En douceur.

Ainsi Christian est un de ceux-là …

Il habite dans un immeuble à loyer social, très propret, de Trappes, qui donne sur un petit jardin plutôt bien entretenu. Il a 57 ans, vit de diverses allocations, dont une pour un handicap qui l’empêche de travailler. Dans son petit appartement, uniquement décoré de unes de l’Équipe et de photos du PSG punaisées sur un mur gris délavé par le temps, il ne cache même pas ses motivations, depuis qu’il s’est converti, il y a environ cinq ans, pas vraiment à l’âge des questions existentielles.

Et pourtant, « ce n’était pas un coup de tête. C’était mûrement réfléchi. Car, enfin, disons-le, plus personne ne fête Noël, ici. Qu’est-ce que ça veut dire Noël ou la galette des Rois à Trappes, franchement ? » Christian est seul, n’a jamais été marié. Son unique socialisation, il l’entretient au contact de ses voisins. « De gentils musulmans, qui m’apportent des gâteaux pour le ramadan. Quand je pense que c’est moi qui aujourd’hui leur en offre et qui leur rappelle la date des fêtes importantes ! »

Quand on lui fait remarquer qu’il a opéré un renoncement face à la loi du plus grand nombre, il se fait étonnamment honnête : « Oui, bien sûr, je suis né catholique, un vrai titi parisien ! Je ne pratiquais plus depuis des années. Si j’étais resté à Paris, eh bien, je serais resté catholique et alcoolique aussi. J’ai vieilli et mal vieilli avec un mal de dos qui m’oblige à demeurer alité douze heures par jour. Le reste du temps, je buvais. Les seules visites que je reçois, ce sont celles de mes voisins de quartier. Ce sont eux qui m’ont dissuadé de toucher à l’alcool. Ce n’était pas gagné. Et puis merde à Rome fais comme à Rome, et à Trappes fais comme à Trappes ! »

On ne peut être plus clair que ça !

Ce que Christian a opéré est plus qu’une reconversion (le terme utilisé en islam) c’est une adaptation à son environnement local. Une sorte de soumission librement consentie à l’évidence sociale de son quartier : la chrétienté disparaît au profit de l’islam. « Là où j’habite, de toute façon, je ne pouvais pas acheter de porc, par exemple sauf à aller en grande surface. La bière que je m’enfilais, je la stockais. Inutile de vous dire qu’on n’en trouve pas dans le quartier. »

Allez donc chercher à pied, dans une boucherie traditionnelle, un rôti de porc ! Impossible. Le porc a disparu non seulement des cantines scolaires mais aussi des réfrigérateurs de certains Français.

Pour un Christian très opportuniste mais aussi très terre à terre sur sa façon de concevoir son rapport à la religion, combien d’autre la choisissent par conviction ? Les Frères musulmans ne font-ils pas du porte-à-porte? Les associations humanitaires islamiques, qui pullulent dans les quartiers à la recherche des plus pauvres, n’entraînent-elles pas vers Allah une frange importante des convertis ? Car l’islam français est celui de l’occupation des lieux et des esprits.

Il y a quelque chose ici qui ressemble beaucoup dans sa manière de faire aux agissements des missionnaires coloniaux ou des évangéliques américains. Il ne s’agit pas d’agresser ou de menacer. Il n’y a pas d’attitude martiale chez les musulmans qui pratiquent le démarchage. L’idée est davantage de séduire, de montrer que l’islam « est une religion ouverte et tolérante ». Il est faux d’imaginer que ces tentatives d’approche se font dans la recherche de la soumission. C’est le soumis qui va vers l’islam et non l’inverse. Christian n’a pas été happé par une force offensive qui ne lui a pas laissé le choix. C’est le décor de Christian qui a changé peu à peu. Tout s’est fait sans douleur, en quelque sorte. Si bien que l’on se convertit pour être raccord avec sa façon de vivre. Mais Christian ne correspond pas non plus à ces prosélytes délirants qui rejoignent le long cortège des salafistes et de l’islam politique. Hormis l’alcool et le porc, rien n’a changé dans la vie de Christian. Ce n’est pas le cas du gros des troupes de néo-musulmans qui adoptent un changement radical dans leur façon de vivre.

Des convertis toujours davantage impliqués dans la religion. Investis d’un désir d’absolu qui les pousse à se faire plus musulmans que les musulmans. Pas étonnant que les codes vestimentaires adoptés par les nouveaux adeptes soient bien souvent plus extravagants que ceux des musulmans de longue date : il faut prouver son intégration, non plus à la République, mais à ses nouveaux frères dans la communauté des croyants … Et il n’y a pas plus croyant que celui qui se prévaut ostensiblement de sa foi, pensent-ils.

On dit que la terre s’est rétrécie, que jamais les distances n’ont été aussi courtes. Rien n’est plus faux en matière de religion dans les banlieues. Le communautarisme a tout rétracté, tout compacté, tout uniformisé : des façades des barres d’immeubles cloquées par les paraboles en passant par les tenues traditionnelles portées par les musulmans. Là où le Cairote part travailler en costume trois pièces, l’habitant de la Seine-Saint-Denis a adopté au mieux la djellaba, au pire le qamis. Ce n’est plus pour faire comme au bled, où plus personne ne s’habille comme ça, c’est pour mythifier un bled originel qui n’a jamais existé, où l’on se vêtirait comme du temps du Prophète et non pas comme du temps du grand-père qui, il est vrai, portait souvent un bleu de travail. Il est remarquable que ce conservatisme dans l’habillement soit plus profond que dans les pays du Maghreb et qu’ille soit encore davantage chez les personnes récemment converties. Dans ce délire d’imitation, il s’agit d’imiter le pire, les imams salafistes en particulier – puisque les fréristes, à l’image de Tariq Ramadan, prêchent plutôt l’invisibilité.

Extraits de Partition, l’ouvrage d’Alexandre Mendel.

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