Les supercheries de la transition énergétique

Publié par le 8 Août, 2021 dans Blog | 3 commentaires

Les supercheries de la transition énergétique

L’écologie est une chose trop sérieuse
pour être confiée aux écologistes !

La transition énergétique qui s’apprête à mettre à terre toute l’industrie automobile européenne et particulièrement celle de la France pose de nombreuses questions :

– Comment se fait-il que les écolos qui ne représentent politiquement que quelques pour-cent parviennent à imposer leur vue ?

– Certes, les Français on pris conscience du réchauffement climatique mais sont-ils prêts pour autant à laisser l’écologie punitive qui mène à la décroissance détruire leur niveau de vie et leurs emplois ?

– Alors que le problème crucial de l’écologie semble se concentrer sur les émissions de CO2, pourquoi ferme-t-on les centrales nucléaires, les plus vertueuses en terme d’émission ?

Il n’y a pas de réponses cartésiennes à ces questions car dans le domaine de l’écologie c’est l’idéologie (gauchiste) qui gouverne !

Voici des extraits d’un article paru sur le site de l’IREF qui dénonce les mensonges et les incohérences de la transition énergétique :

En décembre dernier, invité de l’émission 28 minutes sur Arte, le président de Greenpeace France détaillait une stratégie de transition énergétique composée à 100 % d’énergie renouvelable pour 2050. Dans l’esprit des écologistes, ce doux fantasme repose sur du vent, car ni la technologie actuelle de stockage d’électricité ni l’efficience des énergies renouvelables, solaire, éolien, géothermique, ne sont en mesure de répondre aux besoins énergétiques d’un pays comme la France.

Gabriel Collardey

D’une part, la doxa très répandue que les énergies renouvelables sont l’avenir de l’humanité, en vue d’une production électrique sans émission à effet de serre ni pollution, est un mythe.  D’autre part, une transition énergétique efficace passe en l’état par le nucléaire, que cela prenne la forme de réacteur à fission ou à fusion nucléaire.

Quand les écologistes prônent la décroissance pour répondre à l’urgence climatique, les libéraux prônent l’investissement technologique, l’innovation et la responsabilité individuelle.

Le discours écologique des politiques cache une réalité bien sombre

Les ONG, les écologistes, les gouvernements font l’apologie des énergies renouvelables ou de la voiture électrique contre le diesel. Cependant, Arte, le 24 novembre dernier, diffusait un reportage intitulé « la face cachée des énergies renouvelables », qui montrait les pollutions faramineuses induites par l’extraction des terres rares, notamment en Mongolie intérieure.

Pour se donner bonne conscience, les hommes politiques vantent les mérites de ces énergies en passant sous silence le fait que la pollution induite est supérieure à celle de la production d’électricité par une centrale nucléaire. Guillaume Pitron dénonce cette hypocrisie ainsi que celle des ONG, qui promeuvent une transition énergétique à base d’énergies renouvelables mais se battent pour faire fermer les mines qui produisent les ressources nécessaires à leur fonctionnement.

L’exemple frappant de la voiture électrique

Présentée comme une alternative écologique et propre aux voitures diesel, la voiture électrique n’est pas aussi irréprochable qu’il y paraît. C’est ce qui ressort de l’ « Analyse du cycle de vie » (ACV), un indicateur qui fait consensus. Il permet de calculer le degré de pollution de l’extraction des matériaux pour préparer le véhicule à son recyclage et montre que le processus industriel de production de la voiture électrique est plus énergivore et polluant (de l’ordre de 3 à 4 fois plus) que pour une voiture thermique. Il ne faut pas oublier non plus qu’une voiture électrique utilise l’électricité produite par des centrales thermiques (charbon, gaz) et rejette donc des gaz à effet de serre. La revue Nature Energie a démontré qu’une voiture rechargée avec de l’électricité produite par des centrales thermiques est plus polluante qu’une voiture thermique. Autre élément, des voitures électriques en plus grand nombre nécessiteraient un déploiement plus important de bornes de recharge, donc une augmentation de la demande en énergie électrique, à laquelle les énergies renouvelables ne pourront pas répondre… Il faudra, dans pas mal de pays, compenser avec des centrales thermiques. L’Allemagne en fournit un exemple : la nuit, leurs éoliennes sont à moins de 5% de leur capacité et les panneaux photovoltaïques ne peuvent fonctionner, obligeant à recourir massivement aux centrales à charbon.

Les attaques envers le nucléaire sont inconscientes et inconsidérées

L’énergie nucléaire produit en France près de 75 % de notre électricité. D’après l’Analyse du cycle de vie, une centrale nucléaire émet moins de 10 gr CO2/ Kwh contre 14 pour l’éolien et 60 pour le photovoltaïque. La plupart des critiques portent sur les déchets ou la sécurité. Il convient de rappeler que les incidents sont très rares (949 de niveau 0 en 2017, selon ASN) et que les réacteurs EPR de nouvelle génération consomment 7 à 15% de moins que les réacteurs classiques. Ils peuvent en outre utiliser du combustible recyclé, ce qui réduit la quantité de déchets.

Les retards et les surcoûts liés à la construction de l’EPR de Flamanville relèvent bien plus de l’incompétence de l’administration publique que de problèmes technologiques. Car la Chine a construit un EPR en moins de 10 ans, qui fonctionne – les travaux de l’EPR de Flamanville, eux, ont commencé en 2007 ! Surtout, comme l’explique la Société française de l’énergie atomique, la France, ayant délaissé l’énergie atomique pendant près de 15ans, a perdu de nombreux savoir-faire.

Encore un mot sur la fusion nucléaire. Un site d’essai est en construction dans le sud de la France à Cadarache, les premiers essais devraient débuter en 2025. La fusion, si elle est maîtrisée, sera un véritable atout de transition énergétique puisqu’elle permet une production d’électricité supérieure aux réacteurs actuels tout en produisant très peu de déchet.

Enfin, faut-il rappeler que les Français sont majoritairement en faveur de l’énergie nucléaire ?
En effet, 59% se déclarent en faveur de cette énergie selon un sondage d’Odoxa commandé par Aviva.

Les sources citées dans ces extraits sont disponibles en fin de l’article original.

Gabriel Collardey pour l’IREF.

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3 Réponses à “Les supercheries de la transition énergétique”

  1. En attendant, la Chine développe des réacteurs au thorium, filière que nous avons laissé tomber.

    https://trustmyscience.com/chine-souhaite-commercialiser-reacteurs-nucleaires-thorium-2030/

  2. Chez les fous, ou les ecolos, ( pleonasme), preferent detruire une energie plus propre tel que le nuclaire, 177 fois moins poluante que les centrales a charbon.

    De qui se moquent t’ils ???

    Les psychiatres devraient surveiller ces ecolos, de meme qu’ une partie de la goche !

  3. Je constate aussi que les tenants du rechauffement climatique ne font plus entendre leur propagande quand les temperatures trop basse pour la saison, parfois jusqu’a 10° confirmé par un presentateur meteo, inferieur au normalité de la saison les contredisent totalement et sont inexplicablement basse.

    Rechauffement climatique ? mon oeil, il y a beaucoup d’argent a gagner sur le dos des peuples, et les gouvernements doivent toucher des subsides aux passages, corrompu comme ils le sont deja avec les lobbys qui les payent pour les influencer, pour le presenter comme un scenario catastrophe.

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