Macron plus président d’une province
de l’Union européenne que de la France !

Publié par le 21 Août, 2022 dans Blog | 5 commentaires

Macron plus président d’une province de l’Union européenne que de la France !

Le quinquennat du consternant Normal 1er avait déjà vu l’image et surtout l’influence de la France se réduire dans les instances européennes.

Mais les choses se sont dégradées considérablement depuis l’accession d’Emmanuel Macron à l’Elysée !

C’est l’Allemagne qui porte la culotte dans le couple franco-allemand ou plutôt dans le couple GERMANO-français !

La gestion de la transition énergétique est édifiante.

Alors que la priorité écologique du moment est de réduire les émissions de gaz à effet de serre, les allemands ont réussi l’exploit de supprimer leur seule source d’énergie qui n’en produisait pas en rouvrant des centrales à charbon, grandes productrices de CO2 !

Mais pire, ils ont usé de leur influence majeure dans l’Union européenne pour que l’énergie nucléaire ne soit pas considérée comme une énergie propre mais comme une énergie de transition au même titre que le gaz dont ils font une consommation énorme !

De plus, l’Europe impose maintenant des quotas d’énergie renouvelable qui ne tiennent pas compte de la situation de chacun des pays en tant que pollueur.

Vous parlait-il normal que la France soit tenue de faire le même effort vers le renouvelable qu’un pays qui émet beaucoup plus de CO2 qu’elle ?

Voici l’émission de CO2 des principaux pays d’Europe :

Il saute aux yeux que l’Allemagne émet pratiquement deux fois plus de CO2 que la France. N’est-ce pas à l’Allemagne de faire le plus gros effort de transition énergétique ?

Et Emmanuel Macron, en européiste forcené et béat, cède à toutes les exigences de l’Allemagne, cachées derrière l’Union européenne. Il semble adhérer à ce slogan :

Deutschland über alles
(« L’Allemagne par-dessus tout »)

Ce président, qui est plus celui d’une province d’Europe que de la France, a pratiquement laissé détruire EDF et l’industrie nucléaire française.

Comment, au nom de la concurrence imposée par Bruxelles, a t-on pu obliger EDF à acheter de l’électricité en Europe au prix fort pour la brader ensuite à ses concurrents sur le marché intérieur français ?

C’est une pure folie dont Macron se fout comme de son premier quinquennat !

Et voilà que l’Union européenne met en demeure la France de couvrir le pays d’éoliennes dont beaucoup de Français ne veulent plus.

Au lieu de résister à l’Europe, Macron s’apprête à faire voter une loi d’exception pour priver les Français de moyens de recours face à l’invasion des éoliennes.

C’est ce que nous explique cet article de la Sélection du Jour (LSDJ) :

Un vent d’éoliennes venu de Bruxelles … ou de Berlin

Le gouvernement a adressé pour consultation le 12 août aux acteurs de la filière des énergies vertes un projet de loi « d’exception » dit « d’accélération des énergies renouvelables ». Ce texte vise à simplifier les démarches pour tous les projets de parcs éoliens ou photovoltaïques. Il sera examiné en conseil des ministres dès la rentrée, et soumis au Parlement en octobre. Les épisodes caniculaires subis cet été et la flambée des coûts de l’énergie à cause de la guerre en Ukraine semblent des opportunités pour sensibiliser les Français à la « transition énergétique ».

L’urgence à produire plus d’électricité décarbonée avait été évoquée par le président de la République dans son allocution du 14 Juillet. Il faut « rattraper, au plus vite, notre retard sur nos partenaires européens » affirme l’exposé des motifs du projet de loi. Mais la France serait-elle contrainte de rouvrir une centrale au charbon pour passer l’hiver si ce gouvernement et les précédents ne s’étaient pas détournés du nucléaire, privant notre pays d’un atout capital ? (Selon une étude publiée par EDF le 16 juin, pour la même quantité d’électricité produite, le nucléaire émet 100 fois moins de carbone que le gaz, et huit fois moins que le solaire.) Certes, Emmanuel Macron a opéré en février dernier un revirement complet en ordonnant la construction des 6 nouveaux réacteurs nucléaires. Mais ils ne seront opérationnels, dans le meilleur des cas, qu’en 2035…

Si le gouvernement s’aventure à faire voter cette « loi d’exception » (applicable jusqu’à la fin du quinquennat), c’est poussé pour ne pas dire contraint par la Commission européenne. Paris se fait en effet taper sur les doigts (et menacé de l’être au portefeuille) par Bruxelles, comme cancre de l’Union européenne en matière d’énergies renouvelables. Sur les 27 pays membres de l’UE, la France serait la seule à avoir manqué ses objectifs en matière d’énergies vertes (19% en 2020 au lieu des 23% exigés). En cause, selon l’exposé des motifs de ce projet de loi, les pesanteurs administratives françaises : « Il faut en moyenne cinq ans de procédures pour construire un parc solaire nécessitant quelques mois de travaux, sept ans pour un parc éolien et dix ans pour un parc éolien en mer ». Soit des procédures deux fois plus longues que chez les autres membres de l’UE. Pour raccourcir ces délais, il s’agit donc avec ce projet de loi de faire adopter des mesures « exceptionnelles et transitoires » afin de simplifier les démarches administratives. Le gouvernement est pressé de « libérer à court terme un potentiel de plus de 20 gigawatts de projets renouvelables », soit deux fois plus qu’actuellement. Quitte, par exemple, à déroger à la protection d’espèces protégées.

Encore faut-il favoriser « l’adhésion et l’acceptabilité de ces productions » par les citoyens. Comment les convaincre que « les installations (renouvelables) répondent, dans un contexte de crise énergétique, à un intérêt public majeur » comme l’affirme l’article 6 du projet de loi ? Les énergies renouvelables, a priori tout le monde y est favorable… à condition que ce ne soit pas au détriment du paysage et de la biodiversité, ainsi qu’à l’agrément et à la valeur de sa propre maison si elle se situe à proximité d’un site d’éoliennes ou de panneaux solaires. Sans parler des oppositions argumentées à l’étiquette « verte » attribuée à ces dispositifs, en raison des nuisances environnementales causées par leur fabrication, leur installation et, s’agissant des éoliennes, par leur fonctionnement (dégradation du paysage, atteintes à la biodiversité, bruit…) À ces questions de fond, le projet de loi ne répond pas, sinon par des incitations financières, comme le gouvernement en a pris l’habitude pour répondre aux crises : il s’agit en l’occurrence d’amadouer les voisins des futurs parcs éoliens et centrales solaires en leur octroyant des tarifs réduits d’électricité et en leur proposant de participer au capital du projet. Il n’y est plus question d’engager des concertations locales comme le recommandait le Conseil économique, social et environnemental (Cese) dans son rapport du 23 mars dernier (ce qui pose au passage la question récurrente de l’utilité du Cese …). Fini aussi les débats publics pour chaque projet de parc éolien en mer : l’exécutif prévoit un seul et unique grand débat public pour toute une façade maritime, comme le font les pays voisins. Interrogée par La Croix (16 août), l’association France Nature Environnement critique la stratégie gouvernementale qui consiste à « acheter le citoyen » plutôt que de l’impliquer dans les projets. Serait-ce que le pouvoir a renoncé à convaincre sur ce chapitre comme sur d’autres ? Pour Fabien Bouglé, essayiste et expert en politiques énergétiques interrogé par Boulevard Voltaire (en lien ci-dessous), « ces objectifs européens d’accélération du renouvelable sont dictés par l’Allemagne. »

Philippe Oswald pour la Sélection du jour.

Après avoir piétiner nos libertés individuelles sous prétexte de crise sanitaire, voilà que Macron s’apprête à nous imposer le massacre de nos paysages …

Le Parlement sera t-il assez fort et raisonnable pour lui résister ?

A suivre …

Merci de tweeter cet article :





5 Réponses à “Macron plus président d’une province
de l’Union européenne que de la France !”

  1. Des éoliennes qui ne tournent pas quand il n’y a pas de vent, des éoliennes qui ne tournent pas quand il y a trop de vent, notre région en est couverte.
    Comment les milliards d’équipements électriques (sur route et dans nos maisons, nos usines et nos commerces) vont être approvisionnés?
    Métiers d’avenir : maréchal ferrant et fabricant de bougies!

  2. …laisser detruire EDF et l’industrie nucleaire française…

    Voici pourquoi :

    https://www.youtube.com/watch?v=33_IWtgeiVU

    Macron : un homme au service des Etats-Unis (et révélations sur McKinsey !)

    FLORIAN PHILIPPOT

    Macron avait déclaré en 2016 dans une vidéo qu’il était en mission et qu’il avait été missionné (par les mondialistes) pour « détruire ce qu’est la France. »
    « Macron confirme son intention d’effacer et de détruire la France »
    https://ripostelaique.com/macron-confirme-son-intention-deffacer-et-de-detruire-la-france.html

    Par la suite, après son élection à la présidence en 2017, les services de Macron avaient modifié cette vidéo sans la supprimer et en retirant juste la phrase « j’ai été missionné pour détruire ce qu’est la France. »

    Mon erreur impardonnable avait été de ne pas capter cette vidéo dans sa version initiale. Je l’ai enregistrée depuis, mais hélas sans la petite phrase si importante…

    Mais nous le savons tous, car nous l’avons vu à l’œuvre, Macron est bien là pour détruire la France et en faire un pays du tiers-monde.

  3. Il va falloir m’expliquer comment augmenter la production électrique en imposant la voiture et le chauffage du même nom avec des énergies intermittentes. Cela relève de la gageure.

    Ce n’est plus Jupiter ni Vulcain qu’il convient de l’appeler, mais Eole, ce qui convient bien à une outre à vent.

  4. la presidente macron obeit a l’allemagne,
    sans penser un instant aux interets de la france et surtout du peuple dont il se fout, come la plupart des zozos qui preside leur nations, sauf a l’est de l’europe.

    Cette propriétaire poursuivie en justice pour avoir expulsé des squatteurs pendant leurs vacances
    https://www.msn.com/fr-fr/divertissement/celebrites/cette-propri%C3%A9taire-poursuivie-en-justice-pour-avoir-expuls%C3%A9-des-squatteurs-pendant-leurs-vacances/ss-AA10TDb6?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=f35f2c9b39c34beaa47fca6089648338#image=3

  5. Qui fabrique des éoliennes en France ?
    Bien que le drapeau français n’ait pas flotté dans le secteur de la fabrication électrique depuis qu’Alstom a rejoint General Electric (GE), la France bénéficie toujours d’une activité continue dans ce secteur.
    Qui fabrique des éoliennes ? Le Danemark, l’Allemagne et les Espagnols ont rendu possible l’émergence de la technologie éolienne qui a suscité l’enthousiasme mondial. Deux motos sur trois dans le monde se trouvent désormais en Europe. De grandes entreprises telles que Vestas, Enercon, Siemens, Furlander et Gamesa sont en Europe.
    Qui fabrique les éoliennes pour la France ?
    General Electric vient d’achever le premier parc éolien français à l’étranger.
    Macron et le scandale ALSTOM

Répondre à maginet Annuler la réponse.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *