Manu, arrête de jouer avec les allumettes !

Publié par le 26 Mar, 2023 dans Blog | 1 commentaire

Manu, arrête de jouer avec les allumettes !

« J’ai très envie d’emmerder les grévistes ! »

Comme en écho à ces soignants non-vaccinés qu’il avait « très envie d’emmerder », et qu’il refuse, avec obstination, de réintégrer, c’est probablement ce qui motive le sociopathe qui fait office de président de la République !

Car il fait office mais pas fonction de président !

Les Français se sont enfin aperçus de l’imposteur qui siège à l’Elysée. Même son socle électoral, ses adorateurs les plus inconditionnels, sont en train d’ouvrir les yeux et de le lâcher !

Au delà des casseurs qui profitent de l’occasion, c’est le peuple de France qui n’en peut plus de Macron ! 82 % des Français se disent en colère. Macron doit partir !

Patricia de Sagazan, dans un article paru dans le Club de Valeurs actuelles, nous propose d’embarquer avec elle dans un van qui emmène à Paris des Français de province en colère.

C’est du vécu ! Ça se sent ! En route !

Macron, pyromane de la République

Le 49.3 agit comme un électrochoc sur une France jusqu’ici anesthésiée par les peurs sciemment instillées par Macron. Le Président, par ses provocations, a craqué l’allumette. Les colères du petit peuple de France longtemps méprisé s’agrègent en cortèges.

Patricia de Sagazan

Avec Gisèle, Laurent et Bettina, on s’est rencontrés en février 2022, à Chenôve, ZAC bétonnée bordant Dijon. Il flottait alors sur le parking du Géant Casino comme un air de kermesse. C’est là que les “convois de la liberté” — version française de la mobilisation des truckers canadiens ayant paralysé Ottawa pendant des semaines et poussé Justin Trudeau à l’exil — en provenance du Sud et de l’Est de la France avaient établi leur point de ralliement.

J’avais alors grimpé dans le van aménagé de Bettina, aux côtés de Gisèle, pour vivre avec eux leur entrée dans Paris. A l’arrière, Laurent nous tartinait des sandwiches au camembert, histoire de prendre des forces avant le siège qu’ils se promettaient de tenir une fois arrivés dans la capitale. Le porte-clé en forme de gilet jaune accroché au rétroviseur, battait la mesure aux rythmes d’une route cahotante. Derrière les vitres, défilait la campagne. La France de la ruralité, des petites et moyennes villes, celle des zones pavillonnaires et des cités-dortoirs aux abords coulés dans ces sordides et froides dalles de béton, saccagés au nom du Dieu consommation …

Ils avaient avalé des kilomètres pour exprimer leur détresse ; à l’arrivée, seuls les blindés les attendaient.

Dans le rétro de Bettina, une cohorte de vétérans des ronds-points, d’anti-passe sanitaire, de soignants suspendus, de retraités inquiets de la France qu’ils vont laisser à leurs petits-enfants. La France des déclassés qui travaille dure mais tire sans cesse le diable par la queue. La France qui voit leur pouvoir d’achat s’amoindrir, leur espérance d’une vie meilleure douchée, leur liberté et leurs droits s’amoindrir, mais jamais leurs devoirs.

A l’époque, ils avaient avalé des kilomètres de bitume pour rejoindre Paris et exprimer auprès de Macron leur détresse. Sur les Champs-Élysées, des blindés les attendaient. Les forces de l’ordre dispersaient à coups de grenade lacrymogènes quelques essaims de « factieux » — déjà le mot était lâché — criant de provocants « Liberté ! » ou brandissant, bravaches, des drapeaux français. Ordre avait été donné de « briser l’émeute ». Macron avait sonné le tocsin contre son peuple.

Par ces offenses, le pyromane de la République, craquait une première allumette et faisait déjà rougeoyer les braises de la colère.

Après les avoir insultés, quelques semaines plus tôt, en déclarant vouloir les « emmerder », Macron désormais humiliait, brisait, méprisait ce petit peuple de France. Par ces offenses, le pyromane de la République, craquait une première allumette et faisait déjà rougeoyer les braises de la colère.

Le 49.3 déclenché pour faire passer la réforme des retraites aux forceps agit alors comme un électro-choc sur cette France méprisée et humiliée …

Une France à la colère jusqu’ici rentrée, tant elle a été anesthésiée, sous perfusion de « pognon magique » et abrutie par les pilules avalées de ces peurs sciemment instillées. Celle du Covid, celle de la guerre en Ukraine, celle du chaos qui règnerait si les extrêmes venaient à s’emparer du pouvoir, celle de l’inflation galopante et d’une France plongée dans le noir… L’agitation des peurs aura été l’horizon de son premier quinquennat et le marchepied du second. Résultat, nous avons aujourd’hui, lui et le chaos.

Mais pour Macron, pas question d’une quelconque remise en question, de retrait du texte, de dissolution ni même de remaniement.

Pis, pour lui, il s’agit même d’une victoire : « Quand on gagne un vote, c’est une victoire, pas une défaite », a-t-il déclaré devant les députés de sa majorité au soir du rejet, à neuf voix près, de la motion de censure, comme une énième provocation. Le 49.3 est certes un des rouages de notre constitution. Mais sa mécanique crisse et crispe un sentiment profond de trahison démocratique des élites, de dépossession de la souveraineté populaire et de dérives autocratiques.

On ne balaie pas d’un revers de main les doléances de son peuple. On ne méprise pas de la sorte un peuple souverain, Monsieur Macron.

Car ce principe même de « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » est lui aussi gravé dans notre constitution.

Gisèle, Laurent et Bettina ont à nouveau grimpé dans leur Van. Ils ont repris la route depuis Nice, sitôt la motion de censure rejetée, pour se joindre aux manifestations parisiennes. Les colères s’agrègent en cortèges. Le petit peuple de France — cette « foule illégitime » de « factieux » — est lui aussi en marche …

… bien décidé cette fois-ci à déloger l’incendiaire de la République.

Patricia de Sagazan pour Le Club de Valeurs actuelles.

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Une réponse à “Manu, arrête de jouer avec les allumettes !”

  1. macron est là pour demolir la france, peu importe les français, c’est pourquoi au besoin, il n’hesitera pas a employer la force au besoin pour les gaulois refractiares qu’il a volontairement provoqué.
    La violence engendre la violence, ne donnez pas a l’etat le pretexte pour imposer une loi martiale pour contrer la revolte.

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