Pour les médias, la couleur de peau
du meurtrier fait toute la différence !

Publié par le 31 Jan, 2023 dans Blog | 3 commentaires

Pour les médias, la couleur de peau du meurtrier fait toute la différence !

Pourquoi le décès de George Floyd, tué par des policiers, a t-il entrainé des réactions 100 fois plus vives que n’en produira le décès de Tyre Nichols tué par des policiers ?

Les deux victimes sont tous les deux des noirs afro-américains victimes de la brutalité de la police américaine.

Alors pourquoi ce deux poids, deux mesures ?

Parce que dans le premier cas, les policiers étaient blancs alors que dans le second, ils étaient tous noirs !

Dans le narratif des progressistes et de leurs médias, le scénario « idéal » est celui où l’affreux blanc agresse le gentil noir ! Tout le reste n’intéresse pas les médias !

J’ai même vu qu’un journal de gauche avait osé taxé le meurtre de raciste, en arguant du fait que les policiers noirs avaient pu intérioriser la mentalité des policiers blancs.

Ce crime pouvait donc être attribué au suprémacisme blanc !

C’est le sujet de l’édito de Gilles-William Goldnadel paru dans Le Club de Valeurs actuelles :

Où en serions-nous si les policiers qui
ont tué Tyre Nichols avaient été blancs ?

Le racialisme obsessionnel autant que sélectif qui s’est emparé du monde fausse tous les regards. Le drame survenu à un pauvre homme nommé Tyre Nichols dans la ville de Memphis, battu à mort par cinq policiers pour un motif futile nous donnera la triste occasion d’interroger ce racialisme obsessif.

J’ai écrit « homme », mais l’ensemble de la presse a tenu à préciser qu’il était « Afro-Américain ». Sans doute pour ne pas écrire « noir ». Comme pour les cinq policiers qui ont tué Nichols.

Je m’interroge d’ores et déjà, et gage sans pouvoir gagner, que si le malheureux ne l’avait pas été, aucune précision chromatique n’aurait été donnée. Il est même possible que dans cette perspective plus diaphane, le drame aurait connu un destin médiatique moins dramatique, comme je l’ai montré lors de cet attentat terroriste survenu en 2021 à Boulder Colorado où dix blancs ont été massacrés par un syrien, sans bruit aucun.

Mais la question la plus pertinente autant qu’impertinente est la suivante : que ce serait-il passé si les cinq policiers noirs qui ont tué M. Nichols avaient été blancs ? La réponse ne fait cette fois aucun doute. Une nouvelle affaire George Floyd aurait embrasé la planète médiatique. Déjà, en la circonstance, notre audiovisuel de sévices publics s’est encore illustré, puisque France 2 a trouvé le moyen de qualifier le drame de Memphis de « violences policières racistes ».

Mais dans l’hypothèse où les policiers avaient eu la même couleur diaphane que le policier coupable de la mort de Floyd, les troupes violentes des Black Lives Matter auraient mis Memphis à feu et sang, sans préjudice d’embrasement des autres villes américaines.

A Paris, le clan Traoré aurait repris du service, appuyé par les Insoumis, antiracistes à mi-temps à la tête du client.

Autre question, rétrospective celle-ci, car interdite d’avoir pu être posée au tragique moment : Et si Derek Chauvin, tueur de George Floyd, n’était pas plus raciste qu’un autre, policier ou non, mais tout simplement une brute épaisse, comme ses cinq collègues du Tennessee?

La vraie question, transparente et non colorée, qui méritait d’être posée est effectivement l’invraisemblable brutalité des policiers de cette brigade spéciale de Memphis. Réponse y a d ‘ailleurs été immédiatement apportée puisque celle-ci vient d’être dissoute.

Enfin, l’ ultime question dérangeante que je ne résiste pas à suggérer concerne la hiérarchie de l’actualité :

En Italie, Pamela Mastropietro, 18 ans, a été violée et dépecée vivante par un migrant nigérian. Qui l’a su ? Il n’est pas nécessaire de préciser les couleurs de peau respectives de la jeune victime de ce féminicide innommé et de son son bourreau innommable.

Décidément, les craintes d’instrumentalisation politique des drames sont d’une partialité médiatique très idéologique.

Le racialisme sélectif est un cancer de l’esprit qui abîme les corps.

Gilles-William Goldnadel pour Le Club de Valeurs actuelles.

Merci de tweeter cet article :





3 Réponses à “Pour les médias, la couleur de peau
du meurtrier fait toute la différence !”

  1. Les medias sont devenu une sorte de mafia qui ne respectent plus rien, ni la morale.

  2. Goldnadel toujours aussi incisif, hélas, à part lui, éventuellement Bock Coté, qui pour signaler ce traitement discriminant, cette information à deux vitesses ? j’ai beau chercher, je ne trouve pas. Et au pays du « la télé a dit que … » ça ne peut que bien aller.

  3. Les merdias ont choisis d’etre raciste, comme les pseudo progressiste pour soutenir une idée de dingo, et surtout ideologique qui devie de la realité.

    Bien entendu, l’argument fallacieux etant l’humanisme, ces demeurés ou debiles, jouent la dessus pour excuser tous les crimes de l’un ( noir, arabes ) pour les rejeter sur les blancs.

Laissez une réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *