Quand la CEDH impose ses lubies idéologiques

Publié par le 19 Nov, 2023 dans Blog | 2 commentaires

Quand la CEDH impose ses lubies idéologiques

J’ai, à de nombreuses reprises, dénoncé l’impérialisme judiciaire mené dans l’Union européenne, par la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) et son noyautage par l’Open Society de George Soros :

George Soros : une CEDH à sa main !
Délivrez-nous de la CEDH !
La France doit quitter immédiatement la CEDH !
Il faut dissoudre la CEDH !

Mais, ignorant effrontément les alertes de ce blog, la CEDH n’a fait que se renforcer et s’attaque désormais à libéraliser les lois sur la fin de vie comme nous le rapporte cette newsletter de Valeurs actuelles :

Lentement mais sûrement, la CEDH impose son progressisme

Les arrêts de la CEDH condamnent les pays signataires de la convention européenne des droits de l’homme à se soumettre à une conception des libertés individuelles qui prime sur l’intérêt général tel que les peuples le définissent.

La conclusion d’une enquête du Figaro visant la Cour européenne des droits de l’homme est sans appel : forte de son autorité judiciaire sur les nations-membres, la CEDH parvient à imposer à tout le continent ses lubies idéologiques, une à une, de la GPA à l’euthanasie.

Aussi, après avoir été saisie par un Hongrois âgé de 46 ans et atteint d’une maladie neurodégénérative, à qui son gouvernement refuse d’accorder une aide à mourir, la juridiction européenne a-t-elle tranché en lieu et place des électeurs : la légalisation du « droit à mourir dans la dignité » ou, sans détour linguistique, de l’euthanasie, sera imposée aux 46 membres du Conseil de l’Europe le 28 novembre prochain, sauf retournement de situation.

La Cour a construit pas à pas un édifice jurisprudentiel sur la fin de vie qui a abouti à ouvrir cette brèche juridique,

analyse Grégor Puppinck, docteur en droit et directeur du think tank conservateur European Centre for Law and Justice (ECLJ) :

Sur les sujets de société, les droits des LGBT, l’anonymat du don de sperme pour les PMA, le changement de sexe à l’état civil, les juges “progressistes” ont imposé toutes les décisions qu’ils désiraient. Leur agenda a été strictement tenu ces dix dernières années.

De quoi alerter quant à cette instance supranationale qui impose son idéologie aux nations et à leurs peuples supposément souverains.

Non sans certains conflits d’intérêts.

Parmi les 100 juges permanents ayant siégé à la Cour entre 2009 et 2019, 22 sont d’anciens responsables ou collaborateurs d’ONG *** faisant pression sur la juridiction, jugeant donc des affaires portées… par leur propre ONG ! Si les rapports pointant du doigt ce défaut d’indépendance s’accumulent, rien n’y fait : la CEDH gouverne, les nations s’y plient.

Pour le meilleur et pour le pir…

Valeurs actuelles.

*** : cette ONG est l’Open Society de George Soros. Voir ce précédent article:

Quand le progressisme le plus extrême infiltre l’ONU

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2 Réponses à “Quand la CEDH impose ses lubies idéologiques”

  1. l’UE est un moyen commode pour outrepasser les instances nationale : le commode « c’est Bruxelles qui nous l’impose » est devenu un argument d’autorité : on ne discute pas, on applique.
    C’est ce que de Gaulle entrevoyait, c’est ce contre quoi Seguin et d’autres se sont opposés. C’est ce qui permet à des personnes non élues, n’ayant aucun compte à rendre à des électeurs, et garantis d’une totale impunité, de nous imposer des mesures et de lois, qui seraient refusés au parlement.

  2. Les dirigeants et les technocrates abusent de leur ideologie qui parfois frole le degré debile de leur fantasme ideologique.

    L’empire du mensonge et des fantasme debiles ( voir education sexuelle des gosses ) demontre un empirisme et le declin et dégénéresence de la moralité a tout va.

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