Rokhaya Diallo rejoint l’université de Georgetown …
Bon vent à elle et surtout … qu’elle y reste !

Publié par le 2 Juin, 2021 dans Blog | 4 commentaires

Rokhaya Diallo rejoint l’université de Georgetown … Bon vent à elle et surtout … qu’elle y reste !

Nous sommes enchantés d’apprendre qu’une de nos militantes indigénistes, racialistes et décolonialistes parmi les plus actives, Rokhaya Diallo, est nommée à l’université de Georgetown à Washington dans le centre de recherche « Gender + Justice ».

Cet institut a pour but de « soutenir et mettre en lumière des projets focalisés sur le genre et ses intersections. Rokhaya Diallo s’est réjouie « de collaborer avec une formidable équipe autour de questions primordiales. »

Nous formons le voeu que la militante s’intègre bien et surtout qu’elle approfondisse pendant de très très longues années les théories qu’elle peinait à promouvoir en France.

Voici un article du Figaro qui nous décrit ce qui se passe dans cette université de Georgetown et que, vue sa longueur, je publie en deux parties :

Première partie :

Georgetown, fac américaine livrée à la culture de l’annulation

Le moindre « écart de langage » d’un professeur permet à certains militants de le clouer au pilori et de ruiner sa carrière. S’estimant persécutées, les minorités américaines prennent le pouvoir sur les campus. Les réseaux sociaux renforcent une mentalité de meute.

À la fin de l’un de ses cours à la faculté de droit de l’université Georgetown, à Washington DC, au mois de février dernier, la professeur Sandra Sellers discute avec un collègue, David Batson. Pour cause de pandémie, le cours a eu lieu via le logiciel de vidéo- conférence Zoom et les deux professeurs sont restés connectés après que les étudiants sont déjà partis. « Tu sais quoi ? dit Sellers à son collègue, j’ai horreur de dire ça, mais je finis par avoir cette angoisse chaque semestre, parce que beaucoup de mes étudiants avec les plus mauvaises notes sont des Noirs. » « Ça arrive presque tous les semestres, poursuit-elle. Et c’est toujours pareil, on va me dire: “Oh, allez! Vous savez, vous en avez aussi de très bons.” Mais il y en a aussi généralement qui sont tout simplement en bas du classement.» Batson ne répond pas, mais opine de la tête. Plus personne n’est connecté, mais le système continue à enregistrer leur conversation. L’accès à la vidéo est cependant limité, par mot de passe, aux étudiants de la faculté.

Deux semaines plus tard, début mars, un extrait filmé de leur dialogue est publié sur Twitter par un étudiant. Il déclenche un scandale qui se répand à toute vitesse sur le campus. L’association des étudiants noirs de la faculté de droit réagit en publiant sur Facebook un communiqué réclamant la sanction immédiate des deux professeurs.

Nous ne demandons rien de moins que le licenciement immédiat de Sandra Sellers. Pas de suspension. Pas d’enquête. L’université doit prendre des mesures rapides et définitives face à un racisme flagrant et éhonté. (…) Ces déclarations racistes révèlent non seulement les véritables convictions de Sellers sur les étudiants noirs, mais elles illustrent également les préjugés conscients et inconscients systématiquement présents dans la notation des étudiants en droit à Georgetown et dans les facultés de droit du pays. La différence, c’est que Sellers s’est fait prendre et que son racisme a été diffusé aux yeux du monde entier. 

Le doyen de la faculté de droit, Bill Treanor, réagit aussitôt.

Nous prenons cette situation avec le plus grand sérieux. J’ai regardé une vidéo de cette conversation et je trouve le contenu odieux, écrit-il dans un communiqué. J’ai informé le professeur Sellers que je mettais fin à son contrat avec la faculté de droit de Georgetown avec effet immédiat … Le professeur Batson a été placé en congé administratif en attendant l’enquête du Bureau de la diversité, de l’équité et de l’action positive, dont les résultats guideront nos prochaines étapes. Jusqu’à la fin de l’enquête, le professeur Batson ne participera plus au cours dans lequel l’incident s’est produit. »

Les mots seuls ne suffiront pas, je le sais, à nous faire avancer, poursuit le doyen. Pourtant, je veux commencer par présenter des excuses aux étudiants, au corps enseignant, au personnel et aux anciens élèves qui ont été touchés par cet incident. J’attends plus de cette école de droit que ce que nous avons vu dans cette vidéo. Nous pouvons faire mieux et nous le ferons.

Âgée de 62 ans, experte juridique spécialisée dans la médiation et la négociation de litiges en matière de propriété intellectuelle, Sandra Sellers fait acte de contrition. 

Je suis profondément désolée pour mes remarques blessantes et déplacées, écrit-elle en annonçant son départ. Bien que la vidéo soit un extrait d’une discussion plus longue … cela ne diminue en rien l’insensibilité dont j’ai fait preuve. Je ne ferais jamais rien pour blesser intentionnellement mes étudiants ou la faculté de droit de Georgetown et j’aimerais pouvoir retirer mes paroles. Indépendamment de mon intention, j’ai causé un préjudice irréparable et j’en suis vraiment désolée. Pour cette raison, je démissionne immédiatement et volontairement de mon poste de professeur auxiliaire.

L’Association des étudiants noirs exige aussi :

des excuses publiques du professeur David Batson pour son incapacité à condamner de manière adéquate les déclarations de Sellers ». Elle les obtient: « Je comprends que j’ai manqué l’occasion de répondre de manière plus directe au contenu inapproprié de ces remarques, écrit Batson. Je m’en excuse sincèrement. Cette expérience m’a donné, et j’espère à d’autres, une occasion inestimable de reconsidérer les actions à entreprendre lorsque nous sommes confrontés à des remarques sensibles.

A suivre dans un prochain article : Georgetown : haro sur la suprématie blanche !

Adrien Jaulmes pour Le Figaro International.

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4 Réponses à “Rokhaya Diallo rejoint l’université de Georgetown …
Bon vent à elle et surtout … qu’elle y reste !”

  1. Les médias américains en rajoutent bien sûr, tout comme en France (je ne suis pas les médias dans les autres pays).
    Mais quand on voit le nouveau président US se recueillir pour un évènement qui a eu lieu il y a cent ans, on attend la repentance pour les massacres des indiens, des incas, et des bébés phoques.
    On bloque le film « autant en emporte le vent » mais pas les westerns avec les massacres de peuplades.
    Ce n’est pas en taisant les noms et origines de certains voyous mais en affichant les photos d’autres, que l’on va favoriser le « pasdamalgame ».

  2. pseudo49 JP dit:

    Ainsi les faits, la realité sont niés grace a une repentance pour presque tous les goûts.

    L’indigeniste pourra excercer son homosexualité, sa haine du blanc, son racisme tout en etant qualifiée de bonne eleve pour ses attitudes et ses comportements outranciers.

    Grace a la folie de cette goche, toute forme de debilitées, betises, mediocrités, haine, vont pouvoir exercer ces demandes et comportement pour le mal etre de tous ceux qui sont dans leurs viseurs…

  3. Ceux qui sont dans la haine, la revanche et la vengeance ce trompe de route, tous les peuples ont plus ou moins fait le mal, ce n’est pas propre qu’a une categorie comme l’ideologie voudrait l’imposer, il est regrettable qu’ils ce fourvoient dans cette voie et ne cherche pas a élargir leur horizon pour y échapper et changer leurs idées.

    Il y a des bons et des mauvais partout, et avant tout, ce qui compte c’est d’etre humain, pour tous…

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