« Silence dans les rangs ! » a tonné Jupiter !

Publié par le 25 Jan, 2018 dans Blog | 0 commentaire

« Silence dans les rangs !  » a tonné Jupiter !

Cette semaine, c’est deux Zemmour pour le prix d’un !

Déjà mardi j’avais relayé ici la chronique d’Eric Zemmour qui notait que Macron-Jupiter avait trouvé des dieux au-dessus  de lui, et ce matin, le polémiste note le durcissement de Jupiter-Macron vis-à-vis du mouvement social dans les prisons.

Il dénonce le même excès d’autoritarisme qu’Emmanuel Macron avait montré après les critiques du général de Villiers et qui avait abouti à la démission du grand chef militaire.

Silence dans les rangs !

Les surveillants pénitentiaires ne sont pas mieux traités que le général de Villiers ! La patron des armées était le chef de la « Grande Muette », et il a parlé. Les matons n’ont pas le droit de grève et ils se mettent en grève. Les deux donc doivent être sanctionnés ! Et dans l’univers macronien, on ne plaisante pas avec la discipline, ni avec la hiérarchie. Hanté par la faiblesse à la Louis XVI de son débonnaire prédécesseur, Emmanuel Macron en rajoute dans le formalisme quasi-disciplinaire, quitte à taper à côté de la plaque !

Car la grève des surveillants de prison a la couleur et l’allure d’un mouvement social mais ce n’est pas un mouvement social ! Leur fureur est venue de l’agression de trois de leurs collègues par un djihadiste. Une agression qui s’ajoute à beaucoup d’autres : plus de 4 000 par an !

Certains prisonniers sont mieux armés que ceux chargés de les surveiller !

Les prisons françaises n’ont rien à voir avec leurs redoutables homologues américaines que les Français voient dans les séries télévisées. Depuis des années, les conditions de détention ont été adoucies, même pour les prisonniers les plus dangereux ! Les fouilles ont été soumises à des conditions draconiennes. Un détenu peut attaquer, pour abus de droit devant la justice, un surveillant ou un directeur de prison ! Alors, jadis, univers clos, la prison est devenu un lieu ouvert. Tout entre : téléphone, drogue, internet …

relance d’Yves Calvi : mais les grandes difficultés des prisons françaises ne sont-elles pas, avant tout, liées à la surpopulation carcérale et à la promiscuité qui en résulte ?

Eric Zemmour : les prisons françaises sont, certes, surpeuplées mais non parce que la justice est plus sévère, mais parce que la délinquance a explosé et que l’Etat a refusé de construire des places de prisons ! Car nos intellectuels de gauche nous ont expliqué, depuis Michel Foucault, dans les années 70, que la prison était criminogène et que le crime de la société était bien plus grand que celui du délinquant. Tous nos politiques, de droite comme de gauche, ont refusé de construire des prisons, en répétant, comme des perroquets, que la prison est l’école du crime, sans comprendre qu’on y entre déjà diplômé et que c’est la société qui ensauvage désormais la prison.

Car les matons subissent en réalité ce que subissent en réalité, dans certains quartiers, les pompiers caillassés, les flics rôtis comme des poulets dans leurs voitures, les profs insultés, les médecins molestés, les facteurs agressés, les bibliothèques incendiées. La prison est devenue l’extension du domaine de la banlieue. La vie s’y déroule comme dans ces quartiers qu’on qualifie désormais de quartiers perdus de la République :

  • Même population issue majoritairement de l’immigration,
  • mêmes violences verbale et physique dans les relations sociales,
  • même domination des caïds de la drogue,
  • même omniprésence des rituels de l’islam.

Tous les représentants de l’Etat sont repoussés et chassés de ces territoires avant tout parce qu’ils incarnent la France ! C’est ce qu’avait bien compris le président Hollande quand il confiait, dans son fameux livre d’entretien, que tout ça finirait par une partition.

Les matons eux, le savent. C’est pour cette raison qu’il faut les faire taire au plus vite !

Eric Zemmour pour RTL.

Merci de tweeter cet article :





Laissez une réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *