Trop de noirs en équipe de France ? Pas du tout !

Publié par le 3 Mar, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Trop de noirs en équipe de France ? Pas du tout !

Depuis cette mémorable soirée des César,
devons-nous maintenant nous compter ?

Devons-nous vérifier que dans chaque groupe auquel nous appartenons, nous avons le bon quota de noirs, de beurs, de femmes, d’hommes, de jeunes, de vieux, d’héréros, de gays, de lesbiennes, de trans, de cisgenres, de bruns, de blonds, de chauves, de nains, pardon, de personnes de petites tailles, de gros, pardon, de personnes en surpoids, de chrétiens, de musulmans, de bouddhistes, etc …

Mais j’y pense … Nous avons un très gros problème !

Blancs : 36 %; Noirs : 64 % !

Le déséquilibre de la composition de cette équipe de France aurait-il échappé à Aïssa Maïga !

On n’ose pas penser que, pour cette femme, ce serait parce que, de la même façon qu’il n’y a pas de racisme anti-blanc, le favoritisme vis-vis des minorités ne peut avoir de sens.

A moins que l’actrice pense, comme beaucoup de Français, que c’est le talent qui guide le choix de Didier Deschamps, avant la possession du label « Français de souche » …

Cela induit qu’à l’inverse, dans le cinéma, les producteurs, les réalisateurs, les responsables de casting sélectionnent les acteurs avant tout pour la blancheur de leur peau mais pas pour leur talent.

Reda Kateb

Je voudrais donner un exemple qui montre les effets nocifs des quotas dans les castings de cinéma. J’ai vu récemment un film que j’ai trouvé excellent : le chant du Loup.

Je trouve que l’acteur Reda Kateb a montré un énorme talent dans tous ses précédents rôles, et je l’apprécie beaucoup. Mais le voir, à l’âge de 42 ans, incarné le pacha d’un sous-marin nucléaire lanceur d’engins, ne m’a pas paru crédible.

Selon moi, cela nuit à la crédibilité du film. Suis-je raciste si je me demande s’il n’a pas été choisi d’abord pour des considérations diversitaires ?

Que peut-on répondre à la militante Aïssa Maïga – car il s’agit bien de cela ?

Peut-être que le processus d’assimilation est plus long qu’elle ne le croit et  qu’avant que les quotas raciaux puissent être atteints dans tous les domaines, il faudra du temps.

Cela suppose qu’on parle bien d’assimilation et non pas de communautarisme ou de multiculturalisme. Or le mot assimilation a été vomi par la gauche depuis des décennies. Au contraire, la bien-pensance n’a cessé de victimiser les populations issues de l’immigration ce qui ne les pousse pas à s’intégrer et encore moins à s’assimiler.

A gauche, enfin, on commence à ouvrir les yeux. Même Hollande voyait des risques de partition de la société Française. Gérard Collomb, quant à lui, prédisait que les communautés allaient bientôt passer « du côte à côte au face à face ! »

La société qui se profile malheureusement tend plutôt vers la juxtaposition de communautés plus ou moins étanches. La religion, qui ne pourra que se renforcer dans ce terreau communautaire, ne fera qu’exacerber les différences et envenimer les choses.

Pour moi, les harangues telles que celle d’Aïssa Maïga sont contreproductives et dangereuses. Elles ne peuvent qu’exacerber les antagonismes. Elles ne rendront les racistes que plus racistes et inquièteront le reste de la population, à l’exception des bobos bien-pensants qui applaudiront à la révolte des minorités.

Assimilation, intégration ou séparation ? Jugez par vous-même :

Les acteurs comme Omar Sy, Roschdy Zem, Kad Merad, Reda Kateb, Rachida Brakni, les humoristes comme Gad ElMaley, Elie Semoun, Elie Kakou, Michel Boujenah ou Smaïn ont plus fait plus pour la progression de l’intégration que ce discours violent d’une militante racialiste (voir cet article).

Car Aïssa Maïga est plus qu’une militante, c’est une activiste comme l’a montré cet article de Valeurs actuelles dont je rendrai bientôt compte :

Qui est Aïssa Maïga ? La militante tapie derrière l’actrice

Article dont voici l’introduction :

Les premiers pas politiques d’Aïssa sont à retracer dans un ouvrage collectif publié en 2018, intitulé Noire n’est pas mon métier. Dans ce livre, 16 actrices d’origine africaine racontent des anecdotes issues de leurs vies professionnelles et dénoncent les discriminations dont elles ont été victimes dans le milieu du cinéma. Cet ouvrage, repris par Quentin Delcourt dans le documentaire Pygmalionnes, peut se lire comme un manifeste féministe intersectionnel qui ne dit pas son nom. L’année de sa publication, les 16 auteurs feront les unes du monde entier en dansant sur les marches du Festival de Cannes, puis lanceront leur collectif politique, Diaspora, dont Aïssa sera la présidente. Le militantisme de Maïga ne s’arrête pas là. La comédienne est également présidente du collectif 50/50, célèbre pour ses chartes de l’inclusion, de la parité et de la diversité, (toutes rédigées en écriture inclusive, cela va de soi). Ce groupe affichant ostensiblement son idéologie féministe et antiraciste, souhaite imposer une parité absolue et des quotas ethniques dans tous les domaines de l’industrie du cinéma :

« En signant la Charte [Pour l’inclusion], les signataires s’engagent, au travers d’actions concrètes à tous les stades de la production cinématographique et audiovisuelle, à favoriser la diversité de la société française dans toutes ses différences, ses richesses, ses composantes culturelles, ethniques, géographiques et sociales, pour l’égalité des chances et la parité entre les hommes et les femmes. »

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