Les aberrations du transgenrisme

Publié par le 16 Avr, 2024 dans Blog | 2 commentaires

Les aberrations du transgenrisme

L’idéologie est le pire ennemi de l’intelligence !

Les adeptes de toute idéologie voit le monde au travers d’un prisme déformant qui leur fait ignorer ou nier la réalité.

Récemment la présidente de France Télévisions a avoué, devant une commission d’enquête, que ses chaines de télévision voulaient montrer le monde :

« non pas tel qu’il était mais tel qu’on voudrait qu’il soit ! »

On hésite entre naïveté et provocation pour qualifier une telle déclaration qu’elle partage avec nombre de progressistes.

Le wokisme est la pointe avancée et le bras armé du progressisme. Comme tel, il illustre parfaitement cette défaite de l’intelligente face à une idéologie délirante. Un seul exemple suffit à démontrer l’absurdité de cette idéologie qui a accouché de la folle théorie du genre.

Quelle personne douée de bon sens pourrait trouver légitime que des hommes s’identifiant comme des femmes soient autorisés à participer aux compétitions sportives dans la catégorie des femmes ?

Pourtant, le lobby LGBT transgenre l’exige et nombre de fédérations sportives lui avaient cédé dans un premier temps avant de revenir sur leur décision, les unes après les autres.

Libération, feuille de chou progressiste s’il en est, a osé écrire, comme le rapporte un article de Boulevard Voltaire :

Aucune étude scientifique ne prouve un quelconque avantage dans athlètes transgenres sur leurs adversaires femmes.

Faut-il vraiment des études pour vérifier cette évidence ?

Voici l’article de Boulevard Voltaire évoqué plus haut :

JO de Paris : faut-il exclure les « femmes »
transgenres des compétitions ?

C’est un post de Laurent Obertone, sur son compte X, qui relaie l’info sous le titre « vidéo inclusive du jour ». Il écrit :

C’est donc « un.e iel.le » de plus sur le podium. Et Obertone de rappeler le papier de Libération sur le sujet, publié le 18 mai 2023. C’était dans la rubrique « Débunkage ». Autrement dit la chasse aux « fakeniouzes », le débunkage consistant à prendre des déclarations et à montrer en quoi elles sont erronées ou trompeuses. Et pour Libé, c’est donc un fait établi :

Dans les rares travaux traitant de la transidentité dans le sport, aucune étude scientifique ne prouve un quelconque avantage sur leurs adversaires. Pire que cela, dans certains cas, elles seraient mêmes physiologiquement désavantagées.

On fera à cela deux remarques. Primo, nous semble-t-il, les seuls résultats à étudier sont ceux des compétitions : les hommes devenus femmes coiffent-ils leurs concurrentes sur le poteau ? Secundo, pourquoi la question ne porte-t-elle que sur les individus passés du masculin au féminin et jamais sur ceux ayant effectué une transition du féminin vers le masculin ? En effet, si tout ce monde se vaut dans l’indistinction, pourquoi n’observe-t-on aucun athlète transgenre de haut niveau dans les compétitions masculines ?

Il suffirait d’un peu de logique et de mémoire pour y voir clair… et pour constater comment, une fois de plus, on a décidé de nier la réalité pour renverser les choses.

Hier, les contrôles de féminité servaient à traquer le dopage

Les contrôles de féminité dans le sport existent depuis les années 1970. Non pas pour favoriser l’intégration des trans comme on le réclame aujourd’hui mais, au contraire, pour débusquer les athlètes femmes (généralement des pays de l’Est) dopées à la testostérone et aux stéroïdes anabolisants. Parce que, oui, n’en déplaise à nos ayatollahs de la transidentité, il existe bel et bien des marqueurs de la virilité : musculature plus puissante, capacité pulmonaire plus grande et taux de testostérone plus élevé, soit autant d’éléments qui rendent la compétition déloyale.

Depuis, le wokisme est passé par là qui prétend nier les différences biologiques au nom de l’égalité.

Alors, devant les polémiques qui enflent, le CIO a décidé, fin 2021, de ne rien décider, laissant l’initiative aux diverses fédérations sportives internationales.

C’est ainsi qu’en 2023, World Athletics – fédération mondiale d’athlétisme – décidait :

Les compétitions féminines internationales sont désormais interdites aux athlètes transgenres hommes et femmes qui ont connu une puberté masculine.

L’UCI, l’Union cycliste internationale, lui emboîtait le pas, par son président : 

Le devoir de l’instance est de garantir l’égalité des chances entre tous les concurrents. Laquelle égalité était à l’évidence menacée.

La testostérone en guise d’arbitre

Comment faire, alors, pour savoir qui peut concourir chez les femmes ? En dosant la testostérone. Le Conseil de World Athletics retient désormais que, pour les personnes trans comme pour celles qui se déclarent « intersexes » (sic), ce taux doit être maintenu en deçà de 2,5 nmol/l pendant vingt-quatre mois. Une injustice, écrivait Libé dans son article, arguant des effets secondaires et néfastes des thérapies de transition et déplorant des conditions moins favorables pour ces athlètes :

Les personnes transgenres ont par exemple moins de sponsors, peuvent moins s’entraîner, ont plus de difficultés d’accès aux équipements ou structures sportives. Et donc pas les mêmes chances d’accéder aux podiums mondiaux.

Une compassion très orientée car on notera, en revanche, que l’exclusion des athlètes russes – qu’elles soient cisgenres, transgenres, intersexuelles ou autres – n’a posé de problème à personne.

Marie Delarue pour Boulevard Voltaire.

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2 Réponses à “Les aberrations du transgenrisme”

  1. Que pense mohamed de tout ça ???

    A mon avis il doit bien rire, quand il sera au pouvoir, tout ces delires seront eliminés et jetés a la poubelle.

    Sinon il y a l’asile ou les psychiatres.

  2. « Aucune étude scientifique ne prouve un quelconque avantage dans athlètes transgenres sur leurs adversaires femmes. » ça n’est pourtant pas les témoignages, et les plaintes qui manquent aux USA … il suffit de regarder Foxnews ou d’autres médias de droite sur YouTube.

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