Macron nous la « sort bonne » à nouveau !

Publié par le 25 Avr, 2024 dans Blog | 1 commentaire

Macron nous la « sort bonne » à nouveau !

Je vous présente mes excuses pour ce très mauvais jeu de mot digne des mauvaises pages de l’almanach Vermot.

Mais, dans ces temps de sinistrose,
ça m’a détendu quelques secondes !

J’ai entendu, dans la matinale d’Europe 1, l’édito de Vincent Tremolet de Villers, consacré au discours que Macron va tenir à la Sorbonne, cet après-midi.

Il y aurait beaucoup à dire, et même à redire, pour ce président qui, au mépris des  Français, et du respect de sa fonction, prend parti pour son camp dans la bataille des européennes.

Mais il faut sauver le soldat Hayer, humilié par des sondages catastrophiques.

Voici donc l’édito du journaliste du Figaro (vidéo disponible sur le site d’Europe 1) :

On s’était dit rendez-vous dans 7 ans, même lieu, même thème, même tribune, mais, comme dit la chanson, le temps passe et il efface beaucoup de choses et, en premier lieu, nos illusions !

En 2017, le discours de La Sorbonne d’Emmanuel Macron était un discours d’engagement et le problème des engagements c’est que, lorsqu’ils sont écrits, on peu les relire. C’est ce que j’ai fait, et ça donne une impression bizarre, comme si on se trouvait, après une fête, devant une guirlande dont la plupart des ampoules sont désormais éteintes.

Certes, dans ce texte, il y a déjà les tours de bonneteau sémantique : souveraineté européenne, défense commune, toutes ces formules pour ne pas dire tout simplement le mot qui fâche, c’est à dire : fédéralisme !

Mais pour le reste, c’est un formidable inventaire de promesses non tenues !

Sur ma maitrise de l’immigration, Emmanuel Macron disait que la France montrerait l’exemple à l’Europe … On connait la suite !

Sur la transition écologique, le président l’annonce comme un modèle enchanteur, c’est devenu un carcan infernal, dont même Ursula von der Leyen essaye de se libérer !

Et puis, dans ce discours, on trouve des phrases terribles pour ceux qui nous gouvernent ! On y lit par exemple :

la politique agricole ne doit pas être une politique de suradministration. Ce n’est pas au salon de l’agriculture, cette année, mais c’est en 2017.

Ou encore, dit le président, je souhaite que notre partenariat avec l’Afrique soit un élément de la refonte du projet européen :

la France a été évacuée de l’Afrique, depuis et le projet européen avec ce continent est au point mort !

Dimitri Pavlenco rame pour tenter de trouver des points positifs à ce discours : « Il y a eu aussi quelques avancées européennes, il faut le dire, Vincent, aussi depuis 7 ans ! »

Oui, quelques accords pour taxer les géants du numérique sans que l’on ait aucune nouvelle du Google européen ! On y trouve aussi les prémisses de la création d’une dette commune, trois ans avant le covid, ce que la majorité revendique comme une géniale prémonition du président ! Mais on peut aussi y voir l’extension, à l’échelle du continent, du mal français, la dette, avec son corollaire : l’impôt ! C’est d’ailleurs ce que défendent les macronistes au Parlement européen : donner à Bruxelles une compétence fiscale, même à la majorité qualifiée, qui permettrait à l’Europe de prélever de nouveaux impôts !

Nouvelle relance de Dimitri Pavlenco : « pensez-vous, Vincent, que ce discours du jour, ce discours Sorbonne 2, peut au moins avoir des conséquences électorales ? »

J’en doute un peu même si le président va essayer de réveiller une nostalgie, de ressusciter le temps où il incarnait toutes les espérances mais pour rallumer les étoiles de son rêve européen, il faudra qu’il use de toutes les ressources de l’éloquence.

Depuis quelques jours, ses conseillers, et une partie du commentariat, accordent comme un pouvoir presque magique à ce rendez-vous de la Sorbonne. Pourtant, ce discours peut aussi être un amplificateur de l’anti-macronisme dont profite aujourd’hui Jordan Bardella, d’autant que, dans l’opinion, les agences de notation ont dégradé la note du président depuis déjà bien longtemps ! C’est pour ça que ce discours ne devrait pas bouleverser en profondeur les équilibres électoraux.

On peut toutefois trouver deux effets immédiats à ce grand oral :

  • Le premier, c’est qu’Emmanuel Macron va essayer de faire mousser son projet européen pour faire oublier la menace que les agences de notation font peser sur le pays. Je vous rappelle que demain, vendredi, nous attendons la décision de Fitch et de Moody’s !
  • Le second effet, et là, il faut s’en réjouir, à six semaines du scrutin, nous allons enfin parler d’Europe. Pas de Gaza, pas de la dissolution de l’Assemblée, pas de Chamberlin ou d’Aya Nakamura, mais d’une institution, certes lointaine, complexe, hostile parfois, mais qui décide en partie de notre avenir et qui est l’objet de cette élection !

Il reste encore un gros mois de campagne et je voudrais finir, si vous le voulez bien, par une supplique aux candidats :

Parlez-nous d’Europe. Dites-nous des choses intéressantes !

Vincent Trémolet de Villers au micro de Dmitri Pavlenco pour Europe 1.

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Une réponse à “Macron nous la « sort bonne » à nouveau !”

  1. momo macron vend son truc qui ne marche pas pour :
    la securité,
    l’education des enfants,
    le pouvoir d’achat,
    la reindustrialisation,

    la pseudo justice vendu a ces momo.

    Seule, la deferlante de l’immigration voulus pour ces momo, qui ont aussi des effets negatifs important, voire grave, marche bien,
    car l’europe est :
    contre le peuple,
    contre la culture,
    contre notre civilisation,

    parce que l’europe c’est pour les dirigeants et les gens bien placés,
    pour les autres, ils sont abandonnés a leur sort, et s’ils se plaignent, c’est le proces a coup sûr, pour extremisme de droate, ou complotisme, tout est organisé par
    cette europe et les dirigeant vendus a cette pseudo politique de destruction et de changements
    ou carrement islamo collabo.

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