Marianne, toujours aussi politiquement correct !

Publié par le 25 Fév, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Marianne, toujours aussi politiquement correct !

Décidément, cette presse de gauche, Marianne en tête, est indécrottable et persiste à nier l’évidence.

Ne tombe t-il pas sous le sens que lorsqu’on pratique à outrance une politique de gauche on raidit ses opposants de droite ?

Quand Mitterrand et la gauche arrivent au pouvoir, en 1981, la première conséquence politique n’est-elle pas le point de départ de la croissance du Front National !

N’était-il pas évident que la politique migratoire délirante d’Angela Merkel, entrée d’un million d’immigrés sur le sol allemand en quelques mois, allait inexorablement raviver l’opposition d’extrême droite ?

La montée spectaculaire du parti d’extrême droite allemand, 
l’AfD, n’est-elle pas liée à cette politique migratoire ?

Quand l’extrême droite bouillonne, certains esprits faibles ou excités sont alors poussés à passer à l’acte contre l’immigration.

Et bien, toutes ces évidences sont niées par Marianne qui s’en prend à Rachida Dati pour sa déclaration confirmée au micro de Jean-Jacques Bourdin:

Angela Merkel paye au prix fort l’accueil en 2015 de plus d’un million de migrants, dont la chancelière allemande n’a « pas mesuré les conséquences. »

Et pourtant, Marianne consacre à Rachida Dati un article intitulé :

Fusillade xénophobe en Allemagne : Rachida Dati persiste dans le n’importe quoi

Notons immédiatement, qu’autant la presse de gauche répugne à qualifier d’islamiste un attentat perpétré au cri de Allah Akbar, autant elle est prompte à utiliser le mot xénophobe quand il s’agit de l’extrême droite.

Par ailleurs, vous ne trouverez pas de vocables tels que loup solitaire ou déséquilibré quand il s’agit de l’extrême droite !

Ce que n’apprécie pas Marianne, c’est que Rachida Dati en a profité pour fustiger la politique de son adversaire Anne Hidalgo :

La candidate LR avait surtout profité de l’occasion pour fustiger « l’idéologie laxiste de madame Hidalgo » en matière d’accueil des migrants. « Elle a dit : ‘je m’inspire de madame Merkel en disant moi aussi je veux accueillir massivement, bienvenue aux migrants et aux réfugiés à Paris’. Ça a abouti à quoi ? A la dépossession de l’espace public et privé des Parisiens du nord et de l’est de Paris », ainsi qu’à « une explosion de la délinquance« , avait chargé l’ancienne sarkozyste. « Je ne me laisserai pas enfermer dans une polémique, qui n’a absolument pas de sens, et qui est indigne« , se récrie aujourd’hui Rachida Dati. « Certaines essaient d’instrumentaliser une tragédie pour pouvoir faire un peu de polémique dans cette campagne.« 

C’est surtout en fin d’article, que Marianne montre son idéologie :

« Est-ce que vous pensez que ces discours-là encouragent ces actes extrémistes ou pas ?« , insiste Jean-Jacques Bourdin. « Bien sûr, ça génère des tensions, ça génère des incidents, et ces incidents ont mal fini en Allemagne« , reconnaît l’ancienne garde des Sceaux, allumant aussitôt un nouveau contre-feu : « C’est comme la radicalisation. La radicalisation peut mal finir : ça se finit par des attentats terroristes, voilà.« 

Agacée par une nouvelle relance, Rachida Dati poursuit : « Je viens de vous dire ce que j’en pense, arrêtez de mouliner le truc. Moi j’assume mes propos, je dis simplement qu’il ne faut pas tout mélanger. » Ce qui ne l’empêche pas de passer du coq à l’âne, sautant, en l’espace de trois phrases, de l’extrême droite allemande à la radicalisation islamiste, et de la radicalisation islamiste à l’insécurité urbaine dans la capitale française.

Pour Marianne, le débat sur l’immigration est tabou et presque celui sur la radicalisation. Quand Rachida Dati relie les positions de l’extrême droite à la radicalisation, Marianne crie à la diversion ! Alors qu’il y a un rapport direct de cause à effet !

A bout d’arguments, Marianne qualifie de tirade décousue les conséquences que tire Rachida Dati de la « gestion » de l’immigration par Anne Hidalgo :

La prétendante à l’Hôtel de ville se lance en effet dans une tirade décousue, se prévalant du devoir de « ne pas cacher la réalité aux Parisiens » : « Parce que moi quand je découvre, au centre de Paris, des territoires perdus de la République, des endroits où des femmes ne peuvent plus aller, où vous ne pouvez plus aller dans une rue, ou dans un café, il ne faut pas le dénoncer ? Si, il faut le dénoncer« , s’emballe-t-elle. Et de conclure : »Quand vous avez des espaces verts auxquels vous n’avez plus accès, parce qu’il y a des tensions, des rixes, tous les jours, il faut le cacher ? Faut pas le dire ? C’est choquant ? Non, ce n’est pas choquant. » Mais ce n’était pas la question non plus …

Mais si, justement, monsieur Louis Nadau, auteur de cet article : C’est bien la question !

Tout cela illustre bien la déconnexion totale des élites de gauche des problèmes des Français.

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