Méga-casseurs pour une méga-bassine !

Publié par le 29 Mar, 2023 dans Blog | 2 commentaires

Méga-casseurs pour une méga-bassine !

Il y a quelque  chose de pourri au royaume de France.

Comme beaucoup de Français, j’ai été sidéré par la violence et l’organisation des casseurs venus pour détruire une « méga-bassine » dans les Deux-Sèvres.

Je parle des Français de droite car il y a de quoi être scandalisé quand on observe les réactions de la gauche notamment au Parlement ! Oser parler des violences policières, comme l’ont fait les députés de la Nupes, avant même de condamner ces hordes de sauvages qui les ont attaqués, est infâme !

Saluons ici, pour une fois, Gérald Darmanin pour sa réponse bien sentie à la gauche :

Devant ces images d’une extrême violence, on a le sentiment que les manifestants sont bien mieux armés et organisés que les Forces de l’ordre. Mais, la faute n’est pas à chercher du côté du ministère de l’intérieur mais plutôt de celui de la justice.

Petite question simple et sans doute naïve : quand une manifestation est interdite, comme c’était le cas en l’occurence, pourquoi ne peut-on interpeler les manifestants au seul motif de leur présence !

La réponse est affligeante : la loi dit que l’on peut condamner les organisateurs de la manifestation interdite mais en aucun cas … les participants ! Des manifestants, nous dit la justice, qui pourraient être là par hasard et pas pour manifester !!!

Pourquoi, à droite, nous avons toujours la terrible impression que la loi protège toujours les délinquants mais jamais l’ordre républicain et les victimes ? C’est la même chose avec les lois protégeant les squatteurs !

Suggestion : ne pourrait-on pas modifier la loi en donnant le droit aux Forces de l’ordre d’interpeler ou de faire circuler, toute personne se trouvant sur un lieu interdit à la manifestation. Pour les gens se trouvant là « par hasard », on pourrait leur faire des sommations par haut-parleur avant d’appliquer la loi.

Voici un article paru dans l’IREF qui dénonce aussi l’impunité dont bénéficie les casseurs :

Sainte-Soline : 47 gendarmes blessés !
A quand la fin de l’impunité pour les casseurs ?

Dimanche dernier, Sainte-Soline, un paisible village des Deux-Sèvres, a vu déferler une horde de manifestants opposés au projet de méga-bassines censées contenir l’eau provenant des nappes phréatiques qui servira, l’été, à irriguer les cultures. Depuis quelques années, ce type d’évènements a tendance à se répéter partout en Europe, qu’il s’agisse de la ZAD (zone à défendre) de Notre-Dame-des-Landes, du barrage de Sivens ou, plus récemment, de la mine de charbon de Lützerah en Allemagne.

Le processus est à chaque fois le même : des collectifs écologistes appellent à la manifestation, celle-ci se transformant en affrontement avec les forces de l’ordre accusées par la suite de violences policières. Dans la droite ligne du syndrome de l’affaire Oussekine, l’objectif est d’augmenter au maximum le degré de violence vis-à-vis des forces de sécurité pour durcir le niveau de répression, créer une mort accidentelle et ainsi faire retirer le projet par le gouvernement.

Or, à Sainte-Soline, les casseurs semblent avoir amélioré leur organisation et leur équipement. Les positions de la gendarmerie mobile, qui s’est retrouvée débordée, avaient été repérées par un drone, obligeant celle-ci à se replier et à abandonner certains de leurs véhicules incendiés.

Notons également l’attitude déplorable d’EELV (Europe, écologie, les Verts), dont la présidente, honnie des agriculteurs, a osé rejeter la faute des violences sur la gendarmerie mobile.

Ces incidents soulèvent deux questions importantes : la première est celle de l’impunité globale des casseurs ainsi que l’échec de leur répression par l’arsenal légal actuel, et la seconde celle de l’équipement de la police et de la gendarmerie en drones, notamment dans le cadre de la lutte anti-drones.

L’usage des drones n’est d’ailleurs pas réglementé de la même manière au sein de toute la police : le Conseil constitutionnel l’a ainsi interdit pour la police municipale, contrairement à la police nationale, qui doit néanmoins obtenir une autorisation du préfet.

L’excès de normes dans la gestion de la sécurité, tout comme dans d’autres domaines, crée ainsi une forme de confusion qui ne fait qu’exacerber le désordre contre lequel on voulait lutter.

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2 Réponses à “Méga-casseurs pour une méga-bassine !”

  1. Et d’aucuns veulent faire la guerre à la Russie. Les popovs doivent être morts de rire.

  2. Résumons : – une manifestation interdite par la préfecture ;
    Des parlementaires – d’extrême gauche- présents à une manifestation interdite, qui la cautionnent..

    Atteinte à la propriété privée + casseurs -armés- venus en découdre avec la police..
    Et on voudrait que cela passe crème ?
    Pour les violents, factieux et séditieux, j’aimerais qu’on leur réponde que nous sommes – encore – dans un Etat de droit, à ce que je sache, et non en Russie..

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