Nos enfants apprendraient trop vite la lecture !?!

Publié par le 18 Mar, 2023 dans Blog | 1 commentaire

Nos enfants apprendraient trop vite la lecture !?!

Je n’ai pas la faiblesse et l’arrogance de croire que les gens de droite sont plus intelligents que ceux de gauche …

Mais je me pose des questions …

Quand je vois certaines positions – d’ailleurs, plutôt des postures – prises par les politiques de gauche qui vont à l’encontre de la logique et du simple bon sens, je me dis que s’ils sont intelligents, alors l’idéologie a perverti et altéré leur intelligence. Je prendrai deux exemples.

Le premier met en scène des néo-féministes qui défendent le voile pour les femmes musulmanes sans y voir une discrimination majeure et moyenâgeuse contre les femmes et pire, qui ignorent délibérément le combat des femmes iraniennes pour retirer leur voile.

Le second, c’est l’inénarrable Pap Ndiaye qui nous le suggère ! Il est reconnu que l’enseignement privé fonctionne beaucoup mieux globalement que l’enseignement public. La logique et l’intelligence devraient donc pousser à identifier ce qui marche mieux dans le privé (autorité, sécurité, etc …) pour tenter de l’appliquer dans le public. Pourtant Pap Ndiaye s’attaque au privé en voulant lui imposer une plus grande mixité sociale ! Cherchez l’erreur !

Pour le même prix, je vous propose un troisième exemple des plus hallucinants. Le patron de L’Observatoire des inégalités a remarqué que les enfants d’immigrés mettaient plus de temps pour maitriser la lecture que les autres … Sa solution pour réduire les inégalités : retarder l’apprentissage de la lecture à l’école !

Le nivellement par le bas dans toute son horreur !

Voici l’article de Boulevard Voltaire qui nous présente ce non-sens pédagogique :

Selon le patron de l’Observatoire des inégalités,
il faut … retarder l’apprentissage de la lecture !

La théorie de Bourdieu sur la reproduction sociale a la vie dure. Ainsi, Louis Maurin, le patron de l’Observatoire des inégalités, regrette, dans une tribune publiée le 23 février, que « près de la moitié des parents diplômés de l’enseignement supérieur apprennent à lire à leurs enfants avant le primaire », ce qui accentuerait les inégalités sociales. Il considère qu’« il serait à la fois plus juste et plus efficace de repousser d’un an l’âge d’ à l’école ». Décidément, en matière d’enseignement, on aura tout entendu ! Jusqu’où l’niveleur exercera-t-il ses ravages ?

« Plus on apprend à lire tôt, plus les inégalités de réussite sont grandes », écrit Louis Maurin. C’est une évidence que le milieu social et culturel des parents influe sur la réussite d’un enfant. Il est non moins évident que, pour apprendre à lire, « il faut disposer d’un socle de mots suffisant », ce qui s’acquiert plus facilement dans les milieux favorisés et cultivés. On peut éventuellement discuter de savoir s’il est de l’intérêt de l’enfant que ses parents lui apprennent à lire – encore que certaines méthodes utilisées à l’école soient discutables et que de jeunes enfants soient demandeurs.

Pour réduire les inégalités, il ne va pas jusqu’à préconiser de retirer tous les enfants de leur famille pour les mettre entre les mains de l’État, mais c’est tout comme. Il rejette d’emblée les expériences consistant à « tenter de développer le vocabulaire des enfants de milieux populaires dès les premières années de leur vie », ce qui demande, selon lui, « des moyens considérables, pour des effets incertains ». Non, la solution est de :

« repousser d’un an l’âge d’ à l’école ».

Autrement dit, il faut retarder les élèves qui pourraient avancer plus vite. Serait-il, sans le savoir, un disciple de Procuste, ce brigand de la mythologie qui étendait les voyageurs sur un lit trop court et leur coupait la partie du corps qui dépassait du lit ?

L’auteur de cette tribune illustre à merveille les lieux communs et les préjugés de la pensée unique. Malheureusement, il n’est pas le seul à succomber aux charmes de l’égalitarisme appliqué à l’école. C’est la même conception qui a présidé à la création du collège unique – qu’on devrait plutôt appeler « inique » –, par une étrange connivence entre la droite libérale et la gauche. On connaît le résultat de la sinistre réforme Haby, mise en place sous le septennat de Valéry Giscard d’Estaing. Depuis cette époque, chaque nouvelle réforme n’a fait qu’aggraver les choses, car elle ne rompait pas avec l’erreur originelle de l’égalitarisme.

Ne leur en déplaise, ces apprentis sorciers, qui prônent idéalement la « réussite pour tous », instaurent en réalité la « médiocrité pour tous » en prenant soin de mettre leur progéniture à l’abri.

Certes, tous les enfants ne vivent pas dans un milieu favorable aux études et il est du devoir de l’État de les accompagner matériellement et financièrement pour leur donner les moyens de réussir, en fonction de leurs talents et de leurs efforts. C’est en rompant avec les dérives actuelles, en rétablissant une véritable instruction, qu’on donnera à chacun les moyens de se promouvoir intellectuellement et socialement. Retarder l’apprentissage de la lecture, sous prétexte d’égaliser les chances, est une aberration. L’obsession de l’égalité tue l’égalité.

Philippe Kerlouan pour Boulevard Voltaire.

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Une réponse à “Nos enfants apprendraient trop vite la lecture !?!”

  1. Tout est bon pour deculturer la jeunesse, ils ne respectent rien, quand a n’avoir pas assez de conscience, il ne faut pas voir les apparences, car c’est la deculture, la fabrique du cretin qu’ils ont choisi et accéléré …
    De parfait salauds qui agissent contre le peuple…

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