
Ce qui est insupportable avec les progressistes, c’est qu’ils veulent imposer à tous leurs errements idéologiques.
Après qu’il ait appelé de ses voeux, la créolisation de la population française, sorte de Grand Remplacement, voila que Jean-Luc Mélenchon veut débaptiser la langue française pour la remplacer par la langue créole !
Un petit politicaillon agité, révolutionnaire d’opérette, qu’on aura oublié dans quelques années, voudrait remettre en cause cinq siècles d’existence d’une langue qu’ont pratiquée avec excellence Ronsart, Pascal, Rousseau, Voltaire, Hugo et tant d’autres, jusqu’à d’Ormesson et Houellebeck !
La langue inclusive procède, de la même façon, de cette vanité progressiste qui s’assoit sur des siècles d’enrichissement de notre civilisation pour imposer des concepts censés inclure alors qu’elle rend la lecture pénible et impossible pour les victimes de certains handicaps.
En principe, l’écriture inclusive est interdite dans les documents officiels, mais les progressistes s’entêtent à l’utiliser dans leurs documents ou leurs sites internet.
Voici un article de Boulevard Voltaire qui rapporte comment la région Provence-Alpes-Côte d’Azur mène le combat contre l’écriture inclusive :
Écriture inclusive : enfin des sanctions
contre cette hérésie linguistique !
Enfin un début de sursaut ? Depuis quelques semaines, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) hausse le ton, face au gauchisme culturel. Elle a ainsi refusé la demande de subvention déposée par une association au motif que celle-ci employait l’écriture inclusive sur son site Internet. Une décision de bon sens qui a naturellement fait bondir certaines organisations militantes.
Ce qu’il se passe ici pour Les Têtes de l’Art et pour d’autres structures, visées aujourd’hui sur ces questions d’écriture inclusive et à qui on demande de corriger leur communication pour pouvoir continuer à être soutenues, fait partie d’une bataille idéologique contre tout le secteur associatif,
s’est émue Emmanuelle Gourvitch, du Syndicat national des arts vivants.
Nos détracteurs, le Rassemblement national et toute une partie de la droite veulent voir jusqu’où ils peuvent aller. Nous allons étudier tous les recours.
De son côté, le cabinet de Renaud Muselier leur a rappelé la règle concernant les demandes de subvention, mais aussi les éléments de communication :
pas d’écriture inclusive ». « Parce que nous savons qu’avec cette écriture, nous avons affaire à du militantisme,
a encore ajouté l’entourage du président de la région.
C’est au mois d’avril dernier que la région Sud a amorcé son changement de ton, dans une décision qui a fait l’effet d’une bombe au sein du petit milieu culturel local. Elle a annoncé la suppression des 70.000 euros de subventions promis à l’antenne marseillaise de l’école Kourtrajmé qui forme des jeunes issus des « quartiers populaires » aux métiers du cinéma. La raison ? L’utilisation de l’écriture inclusive, notamment du point médian, dans les documents de communication de l’institution.
Nous avons une charte des valeurs qui ne permet pas que l’on fasse n’importe quoi avec la langue française. Le président Muselier y tient beaucoup,
a ainsi justifié Sophie Joissains, vice-présidente de la région PACA, déléguée à la Culture.
Si Renaud Muselier a ensuite reconnu être sans doute allé « trop loin » et assuré que les structures du secteur culturel pouvaient faire comme bon leur semblait « sur leur site », il a refusé de rétablir la subvention à Kourtrajmé. Il a également sévi envers d’autres organismes qui utilisaient le logo de sa région sur leurs outils de communication, à l’image du Planning familial, qui a été contraint de réécrire l’un de ses slogans.
Un combat de longue haleine
Mais la région PACA n’est pas la seule à prendre ce combat au sérieux. En mars 2024, la région Grand Est avait sommé ses agents de ne plus utiliser l’écriture inclusive dans les documents officiels, en vertu d’une proposition de loi adoptée par le Sénat le 30 octobre 2023. Un texte qui a, depuis, été « enterré » par la dissolution de l’Assemblée nationale de juin 2024, mais qui pourrait être remis à l’ordre du jour prochainement par le ministre de la Culture Rachida Dati.
Je me réjouis qu’hier, le Sénat ait voté en faveur de l’interdiction de l’écriture inclusive.
Nous voulons que le Français ne soit pas la langue du différentialisme mais celle de l’universalisme. pic.twitter.com/PaAxFQNJnI— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) October 31, 2023
Le gouvernement serait en effet bien inspiré de légiférer une bonne fois pour toutes sur cette fameuse « écriture inclusive » qui entend faire reculer le patriarcat en remaniant l’orthographe. En octobre 2017, déjà, l’Académie française avait lancé « un cri d’alarme devant cette aberration inclusive » :
La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. […] La langue française se trouve désormais en péril mortel.
Conscient de ce danger, le Premier ministre Édouard Philippe avait banni, en novembre 2017, l’écriture inclusive des textes officiels … sans pour autant réussir à faire plier les mairies de Paris et Lyon qui continuent effrontément de l’employer, ni le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, qui en recommande vivement l’usage pour :
que les femmes comme les hommes soient inclus.e.s, se sentent représenté.e.s et s’identifient.
L’écriture excluante
Cette fronde est d’autant plus intolérable que l’écriture dite « inclusive » s’avère, en réalité, excluante et, comme en attestent les associations spécialisées, « discrimine nombre de personnes en situation de handicap en leur rendant les textes inaccessibles ». Tous ceux qui apprennent différemment, ceux qui souffrent de cécité, dysphasie, dyslexie, dyspraxie ou d’autres troubles se trouvent fragilisés par cette graphie aux normes aléatoires.
Mais comme d’habitude, la gauche fait passer par pertes et profits les victimes de son idéologie. On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs, comme on dit.
Jean Kast pour Boulevard Voltaire.




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Une réponse à “Provence-Alpes-Côte d’Azur : à bas l’écriture inclusive !”
Et chacun choisit son féminin: auteure autrice autesse auteresse. Docteur docteure doctoreuse docteresse .
Farmacie éléfan caro .
Dans quelques années les générations futures ne saura plus lire nos classiques, mais ce n’est pas un problème, maintenant les différents se règlent à coup de couteaux!