Uncle Tom, le documentaire anti Black Lives Matter !

Publié par le 12 Avr, 2021 dans Blog | 0 commentaire

Uncle Tom, le documentaire anti Black Lives Matter !

Je ne saurai trop vous recommander de vous abonner et de lire le magazine mensuel L’Incorrect, une revue qui défend le conservatisme avec vigueur, intelligence et pertinence.

Je relaye aujourd’hui un article paru dans le dernier opus et qui jette un nouveau regard, un regard différent, sur la situation des Noirs aux Etats-Unis.

On y découvre que tous les Noirs n’adorent pas Joe Biden et Kamala Harris et que certains, même, votent Républicains, et depuis longtemps !

Un documentaire : Uncle Tom leur a été consacré et cet article en rend compte :

Uncle Tom – Liste noire

Le documentaire Uncle Tom donne la parole aux conservateurs noirs américains. Sénateur, chroniqueuse, pasteur, plombier, politicienne, économiste, agricultrice, rappeur: tous contestent la narration victimaire de Black Lives Matter et autres racialistes en vogue.

Uncle Tom est un documentaire de Justin Malone. avec Larry Elder, Carol Swain, Brandon Tatum, disponible sur uncletom.com

Décryptage par Sylvie Perez

Depuis que la question raciale revient diviser les peuples, il y a, dans le brouhaha ambiant, des voix qu’on entend moins que les autres : celles des conservateurs noirs. Par chance, un documentaire américain leur offre une tribune. Son titre, Uncle Tom, reprend I’une des insultes dont sont aujourd’hui gratifiés les Noirs qui ne participent pas au grand procès de l’Occident. Uncle Tom, c’est celui qui a vendu son âme au diable blanc, qui se sent Américain avant d’être noir et réfute le discours victimaire, en un mot le collabo. L’injure, outre ses relents racistes, ne fait pas justice au personnage de La Case de l’Oncle Tom, le roman de l’abolitionniste Harriet Beecher Stowe, incroyable best-seller publié en 1852. Qu’importe, les anti-racistes de métier ne peuvent pas être à la fois les rois du slogan et les empereurs de la subtilté.

1865, fin de la guerre de Sécession : le 13 ème amendement de la Constitution abolit l’esclavage. 1964. le Civil Rights Act met fin à la ségrégation aux USA. Que se passe-t-il dans l’intervalle de 100 ans qui sépare ces deux événements majeurs de l’histoire des Noirs américains ? Pourquoi occulte-t-on cette période, comme si l’on était passé directement des champs de coton à l’autobus de Rosa Park ? C’est que les progrès fulgurants de la population noire à une époque où sévissait la pire des ségrégations, desservent le discours actuel selon lequel le racisme est cause de tous les maux.

Le documentaire Uncle Tom rompt avec le discours de la vieille garde des droits civiques, ces champions des combats pour les causes déjà gagnées (la fin de la ségrégation et l’égalité des droits ont été remportées de haute lutte en 1964, il y a déjà soixante ans). Les intervenants du film récusent les rentiers de l’anti-racisme, Jesse Jackson, Al Sharpton ou autres caporaux Black Lives Matter pour qui seuls deux phénomènes entravent la prospérité des Noirs: l’héritage de l’esclavage et le racisme inhérent à la société américaine. Selon eux, ces activistes obstruent toute réflexion, préférant entretenir le marché des doléances et l’industrie du ressentiment.

Le documentaire Uncle Tom propose une tout autre analyse, chiffres à l’appui. Lorsque l’esclavage est aboli, une infime minorité d’affranchis sait lire et écrire. Cinquante ans plus tard, plus de la moitié de la population noire est alphabétisée. Accomplissement inoui malgré de puissants vents contraires. Fin XIX ème, une génération d’entrepreneurs noirs émerge, des Noirs nés esclaves sont élus députés et sénateurs dès 1870. Entre 1940 et 1960, en seulement vingt ans, la population noire vivant sous le seuil de pauvreté diminue de moitié, progression économique record … qui va s’essouffler après 1965. Autre indicateur : en 1960, 78 % d’enfants noirs sont élevés par leurs deux parents, ils ne seront plus que 34 % en 1990. Si I’héritage de l’esclavage est responsable du déclassement des Noirs, alors comment justifer que ses ravages soient plus terribles en 1990 qu’en 1960 ? L’explication ne tient pas.

Pour les conservateurs noirs sont en cause les politiques démocrates. l’interventionnisme étatique, depuis le programme de « Grande Société de Lyndon Johnson et la mise en place du planning familial jusqu’à l’instauration de la discrimination positive qui fausse les règles. Les conservateurs voient là les conditions de la régression économique de leur communauté et du délitement de la famille noire. Les aides sociales autorisent les pères à quitter le foyer familial. Les familles monoparentales favorisent l’explosion de la jeune délinquance. Et la criminalité empoisonne les communautés noires.

Le documentaire rappelle quelques vérités sur le Parti démocrate, porte- parole des minorités qui pourtant figure du mauvais côté de I’histoire des Noirs américains depuis la guerre de Sécession. Jusqu’en 1935, tous les élus noirs au Congrès sont Républicains. Idem pour les grands penseurs nés esclaves : Frederick Douglas et Booker T. Washington sont Républicains Parce qu’ils fragilisent le discours du Parti démocrate, ces grandes figures ont disparu des manuels scolaires. De même que les sommités noires contemporaines comme l’immense économiste Thomas Sowell. On préfère offrir aux jeunes le modèle d’Angela Davis ou des Black Panthers.

Parmi les intervenants du film, Robert Woodson a lancé 1776 Unites (« 1776 nous unit »). Ce groupement d’universitaires et d’entrepreneurs se réfère à la date d’indépendance de l’Amérique. Il s’est constitué en réaction au projet 1619 orchestré par le New York Times qui, lui, choisit pour point de départ de l’histoire des États-Unis l’arrivée du premier bateau d’esclaves en août 1619. Woodson croit à l’égalité des chances et préfère inspirer aux jeunes une vision optimiste de l’avenir des Américains de toutes races plutôt qu’une image
unidimensionnelle de nation raciste. 1776 Unites produit des documents de chercheurs sur l’histoire et la sociologie des États-Unis, commentaires de l’actualité et témoignages de Noirs américains.

Les conservateurs noirs refusent qu’on les réduise à des descendants d’esclaves. Candace Owens, promotrice du Blexit (contraction de Black et Exit), enjoint les Noirs à quitter les « plantations démocrates ». Outrancier ? Le débat lancé par les Démocrates à propos des réparations prouve un certain tropisme XIX ème siècle. Laver I’Amérique de son péché originel d’esclavage serait selon eux la seule condition de l’épanouissement des Noirs.

Le documentaire présente les images émouvantes des espoirs suscités par l’élection présidentielle de Barack Obama. Une page se tournait. Le racisme était vaincu. Hélas, les tensions raciales n’ont jamais été si criantes qu’aujourd’hui. La « Théorie critique raciale » pénètre l’enseignement supérieur. Ses bréviaires, best-sellers aux États-Unis, sont désormais traduits en France : Fragilité Blanche (Robin Di Angelo), Comment devenir antiraciste (Ibram X Kendi), Le racisme est un problème de Blancs (Renni Eddo-Lodge). Cette doctrine classe les individus selon leur couleur de peau, hiérarchise les races et tient le racisme pour une maladie incurable de l’Occident. Selon la théorie critique raciale, affirmer qu’on n’est pas raciste, c’est nier le racisme : c’est donc une preuve de racisme. Anti-racisme ou néoracisme ? La question commence à se poser.

Le mouvement Black Lives Matter, adossé à cette idéologie, considère les forces de l’ordre comme intrinsèquement racistes, réclame des coupes budgétaires et une police désarmée. Des policiers noirs reçoivent les insultes de « traîtres à la race » ou « nègre de maison »

Quelle est la réalité des violences policières envers la population noire ? Aux États- Unis, sur 330 millions d’habitants, ont lieu chaque année 10 millions d’arrestations. 1 200 personnes sont tuées par la police lors de ces arrestations, dont 300 Noirs, soit 25 % du total, ce qui est supérieur à la proportion de Noirs dans la population américaine (13 %). Mais les Noirs sont responsables de 50 % des 17 000 homicides annuels, dont les victimes sont en majorité noires. Pour un Noir tué par la police, 25 Noirs sont abattus par leurs frères de couleur. Ces vingt-cinq-là inquiètent davantage les conservateurs noirs qui se penchent sur les problèmes d’éducation et d’insertion responsables de cette catastrophe et méprisent le brouhaha stérile des iconoclastes anti-racistes.

Dans la foulée des violences provoquées par les manifestations BLM qui ont mis à sac plusieurs grandes villes l’été dernier, de guerre lasse, trois chefs de police ont démissionné: Carmen Best à Seattle, Renée Hall à Dallas, Danielle Outlaw à Portland. Dans ces trois villes, elles étaient les premières femmes noires à diriger les forces de l’ordre …

Sylvie Perez pour L’Incorrect.

A suivre, un autre article présentant Larry Elder, l’Agitateur

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