« À la fin, avec Emmanuel Macron,
c’est toujours la gauche qui gagne
»

Publié par le 19 Fév, 2024 dans Blog | 2 commentaires

« À la fin, avec Emmanuel Macron, c’est toujours la gauche qui gagne »

Il y a dix jours je publiai un article pointant les incohérences dans les nominations au ministère de l’Education nationale.

Macron savonne la planche de Gabriel Attal !

Depuis quelques jours, j’avais en réserve un article paru dans Le Club de Valeurs actuelles et dédié à la nomination surprise de Nicole Belloubet au ministère de l’Education nationale.

Bien m’a pris d’attendre un peu avant de relayer cet article puisque Nicole Belloubet vient de prouver qu’elle n’entendait en rien continuer l’oeuvre de Gabriel Attal dans son ministère mais plutôt agir en conformité avec l’idéologie gauchiste et égalitariste de cette ancienne socialiste.

Nicole Belloubet a déjà tué l’idée des classes de niveaux !

Pascal Praud lui a consacré son édito, ce matin, dans l’Heure des pros :

Voici donc l’article du Club de Valeurs actuelles :

Nicole Belloubet déjà dans le viseur du Rassemblement national et de Reconquête!

L’arrivée surprise de l’ancienne garde des Sceaux à la tête de l’Éducation nationale peine à convaincre à droite, qui lui reproche une vision de l’école à l’opposée de celle prônée par Gabriel Attal.

« Je ne suis pas Pap Ndiaye. » Pour son premier déplacement en tant que ministre de l’Éducation nationale dans un collège à Reims, Nicole Belloubet tente de se rassurer comme elle peut. À peine débarquée rue de Grenelle pour remplacer au pied levé une Amélie Oudéa-Castera engluée dans une improbable succession de polémiques, l’ancienne garde des Sceaux se voit (déjà) contrainte de s’expliquer elle aussi sur des prises de positions passées.

Il lui est ainsi reproché par l’opposition un article universitaire faussement provocateur paru en 2016, intitulé « Supprimer le ministère de l’Éducation nationale ? », dans lequel l’ex-rectrice, alors membre du Conseil constitutionnel, imagine un système éducatif totalement décentralisé. Article dans lequel Nicole Belloubet se montre particulièrement critique à l’encontre des « fariboles sur la restauration de l’autorité ou le port de la blouse ».

Autant de mesures qui, à première vue, semblent en contradiction totale avec la vision de l’école publique que souhaite insuffler un Premier ministre qui avait fait de l’instauration de l’uniforme scolaire une priorité lors de son passage succinct à l’Éducation nationale.

Un « danger pour la laïcité » ?

Du pain béni pour le Rassemblement national. À en croire le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella, la nomination de Nicole Belloubet pourrait symboliser à elle seule l’errance idéologique du macronisme et les inconséquences politiques du « en même temps » prônée par son géniteur.

« On est passé en sept ans de Blanquer à Ndiaye à Attal et maintenant Belloubet. Attal voulait parler comme le RN, Belloubet parle comme LFI, tance Laure Lavalette, porte-parole du groupe RN à l’Assemblée nationale. Les Français et les parents d’élèves vont finir par comprendre qu’il n’y a aucune ligne directrice dans la conduite de l’école aujourd’hui. »

Emmanuel Macron aurait-il commis un écart stratégique en imposant – à la surprise de son entourage – Nicole Belloubet, passée par le Parti socialiste, à la tête d’un ministère ô combien politique et ainsi revigorer une opposition droitière un tant soit peu muselée par la posture adoptée par Gabriel Attal lorsqu’il était à la tête de l’Éducation nationale ?

« Avec Attal, on tentait de se démarquer en pinaillant parfois sur des détails, reconnaît un député RN. Avec Belloubet, les prises d’accroches seront plus nombreuses. On l’imagine mal être légitime pour défendre l’interdiction de l’abaya… »

« Comme tout ministre qui doit appliquer une politique qu’elle ne partage pas, Nicole Belloubet va réformer mollement, du bout des lèvres », confie le député RN Roger Chudeau, ancien conseiller éducation de François Fillon à Matignon. Elle réunit les pires défauts de Najat Vallaud-Belkacem et de Pap Ndiaye. C’est un danger pour la défense de la laïcité à l’école. »

« À la fin avec Emmanuel Macron, c’est toujours la gauche qui gagne »

Un constat amer – et précoce ? – également partagé chez Reconquête !. « À la fin avec Emmanuel Macron, c’est toujours la gauche qui gagne », souffle Guillaume Peltier, vice-président du parti. Pour les cadres du mouvement fondé par Éric Zemmour, qui a fait de la protection de l’enfance et de l’école face aux dérives du « wokisme » et du communautarisme un axe politique majeur depuis la dernière élection présidentielle, l’examen du passage de Nicole Belloubet au ministère de la Justice entre 2017 et 2020 suffit amplement pour justifier leurs craintes.

« Par le passé, Nicole Belloubet a tenté de devenir la pire garde des sceaux de l’histoire, il y a fort à parier qu’elle tente le même pari à l’Éducation nationale », raille Stanislas Rigault, président de Génération Z, le mouvement jeune de Reconquête !. « Je ne suis pas très sereine au regard de ce que je connais de Nicole Belloubet », tance Marion Maréchal, tête de liste du parti aux élections européennes de juin prochain. Son bilan à la Justice, c’est 12 000 prisonniers libérés lors du COVID et la quasi-réhabilitation du délit de blasphème. »

En janvier 2020, alors que Mila, 17 ans, devient la cible des islamistes radicaux et d’une partie de la communauté musulmane décidée à lui faire payer ses propos critiques sur l’Islam, Nicole Belloubet assure que « L’insulte à la religion, c’est évidemment une atteinte à la liberté de conscience, c’est grave, mais ça n’a pas à voir avec la menace ». Nicole Belloubet n’est pas Pap Ndiaye… mais un peu quand même ?

Sébastien Lignier pour Le Club de Valeurs actuelles.

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2 Réponses à “« À la fin, avec Emmanuel Macron,
c’est toujours la gauche qui gagne
»”

  1. le mammouth, comme disait Claude Allègre, est ingérable car auto-géré : c’est un état dans l’état avec ses hauts cadres, en place depuis plusieurs décennies, qui sont les seuls responsables des programmes, et de la politique éducative sur le long terme. le ministre lui, n’étant là que pour la comm et l’enfumage.

  2. macron est de goche, son gouvernement aussi.

    Il est possible que macron dezingue G Attal pour le faire passer pour un de droite et surtout sympathique a tout le monde… pour preparer la future presidentielle.

    macron manipulateur pense aussi a la presidentielle… G Attal aussi.

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