Aujourd’hui, l’idéologie passe même avant l’argent !

Publié par le 9 Juil, 2021 dans Blog | 2 commentaires

Aujourd’hui, l’idéologie passe même avant l’argent !

On parlait dans le temps de capitalisme sans foi ni loi !

Mais aujourd’hui, c’est le monde à l’envers ! De grandes firmes internationales se plient à l’idéologie dominante quitte à risquer le boycott par une part de ses clients !

Decathlon ajoute le burkini à sa collection. Loréal retire les  mots blanc et blanchissement de ses produits cosmétiques jugés offensants pour les Noirs !

Le dernier avatar de cette tendance vient de frapper le monde de l’édition avec le refus d’Albin Michel d’éditer le prochain livre d’Eric Zemmour !

Il serait intéressant de rechercher tous les livres publiés par les hommes politiques en vue de leur future candidature à la présidence de la République …

Après la mobilisation des Sociétés de journalistes du Figaro et de Canal+ qui demande la tête du polémiste à leur direction, cette décision historique d’un éditeur est un nouveau coup porté à la liberté d’expression.

Voici un article du Club de Valeurs actuelles qui développe ce sujet :

Albin Michel se sépare d’Eric Zemmour :
stupéfaction dans le monde de l’édition

Ce lundi 28 juin, la bonne humeur est de mise sur le plateau de Face à l’info. À son habitude, Christine Kelly prend des nouvelles de ses chroniqueurs. Auprès d’Éric Zemmour, elle s’enquiert de l’avancée de son livre, qui doit paraître à la rentrée prochaine. « J’ai reçu une lettre la semaine dernière d’Albin Michel disant qu’ils ne souhaitaient plus m’éditer », lui répond le journaliste. « Je me retrouve sans éditeur alors que mon livre est quasiment terminé », continue-t-il. Dès le lendemain, par un communiqué envoyé à l’AFP, Gilles Haéri, président des Éditions Albin Michel, tente de se justifier. Il prétend une conversation avec le chroniqueur vedette de CNews au cours de laquelle celui-ci lui aurait confié son ambition présidentielle. Le démenti ne se fait pas attendre du côté d’Éric Zemmour, qui nie formellement l’existence de cette discussion et accuse l’éditeur de vouloir « torpiller son livre ». Depuis, les départs se succèdent en cascade. D’abord, Philippe de Villiers qui dans un tweet retentissant annonce quitter Albin Michel « par solidarité avec Éric Zemmour ». Puis c’est au tour de Lise Boëll, l’éditrice des deux auteurs de claquer la porte. Depuis plusieurs années, elle subit les critiques de ses collègues et préfèrent donc s’en aller.

“C’est ahurissant”

Stupéfaction générale dans le monde de l’édition à la suite de l’annonce de cette rupture. Pour de nombreux éditeurs, Albin Michel était jusqu’alors « une maison indépendante qui publiait sans se soucier d’une quelconque pression ». Un éditeur parisien se souvient que, dans les années 1990, ce sont les éditions de la rue Huyghens qui « ont pris le risque d’éditer Jean Montaldo [journaliste, auteur de Mitterrand et les 40 Voleurs, NDLR] face à François Mitterrand ».

Stupéfaction également, car dans cette affaire, « Gilles Haéri casse quelque chose de sacré : le contrat passé entre un éditeur et son auteur » , souligne un autre patron de maison d’édition. « C’est ahurissant , résume une directrice éditoriale, et ce d’autant plus qu ‘à trois mois de la publication de son ouvrage, Éric Zemmour se trouve maintenant dans une situation très compliquée. »

Stupéfaction enfin, car il n’y a aucune justification qui tienne. Gilles Haéri met en avant l’argument politique pour se justifier. Mais selon un éditeur parisien, « cet argument ne tient pas ». Tout d’abord parce que, pour le moment, Éric Zemmour n’a pas annoncé sa candidature. Quand bien même il serait candidat, Albin Michel ne s’est jamais privé d’éditer des hommes et des femmes politiques postulant à des grandes responsabilités. Valérie Pécresse, Bruno Le Maire, François Fillon… Tous ont été publiés par cet éditeur ces dernières années.

La justification économique ne fonctionne pas non plus. Éric Zemmour « est l’un des essayistes qui vend le plus aujourd’hui », rappelle un éditeur parisien. Ses cinq précédents livres, publiés chez Albin Michel, ont atteint des records. Le Suicide français (2014), vendu à plus de 500 000 exemplaires, est en tête des ventes pendant plusieurs semaines. Quatre ans plus tard, Destin français , avec ses 110 000 exemplaires, détrône la romancière à succès Amélie Nothomb. En dix ans de collaboration et avec cinq livres publiés, Éric Zemmour aurait rapporté à son éditeur plus d’une dizaine de millions d’euros. Albin Michel a donc largement tiré profit du talent et de la rentabilité du journaliste au Figaro.

La nouvelle gouvernance de Gilles Haéri

Pour nombre d’éditeurs interrogés, la cause de cette rupture n’a qu’un nom : Gilles Haéri. Passé par plusieurs maisons d’éditions auparavant, ce jeune éditeur au parcours brillant est à la tête des Éditions Albin Michel depuis 2019. Avant son arrivée, Francis Esménard, petit-fils du fondateur de la maison, « gardait un cap » et « laissait libre de publier qui veut » raconte un éditeur concurrent. En 2012, il avait lui-même convaincu Éric Zemmour de les rejoindre. Du temps d’Esménard, les mécontentements internes contre les publications du journaliste n’influençaient pas la direction dans ses choix éditoriaux. Mais « Gilles Haéri a une trempe éditoriale bien différente de celle de son prédécesseur », souligne un professionnel. Pour certains, cette rupture avec le chroniqueur de CNews laisse présager « un nettoyage d’auteurs jugés trop à droite chez Albin Michel ».

“Éric Zemmour n’aura aucun mal à trouver un autre éditeur”

Éric Zemmour doit maintenant trouver une nouvelle maison pour publier son livre à la rentrée. « Au vu de ses ventes, il n’aura aucun mal à trouver un nouvel éditeur prêt à l’accueillir » , rassure le dirigeant d’une maison d’édition parisienne. De fait, dès le 30 juin, sur le plateau de CNews, l’auteur du Suicide français reconnaît avoir reçu « beaucoup de propositions » et y réfléchir. Immédiatement, les médias s’enflamment et annoncent l’arrivée d’Éric Zemmour dans le groupe d’édition Editis, détenu par Vincent Bolloré. Face à la rumeur, la société publie un communiqué afin de préciser que « le prochain livre d’Éric Zemmour ne sera pas publié dans une maison du groupe Editis ». Un communiqué somme toute assez vague. Qui, selon le responsable d’une grande maison d’édition, laisse plusieurs options à Éric Zemmour pour la publication de son livre. Première option : le journaliste pourrait créer sa propre structure pour éditer son livre et profiter ensuite des plates-formes de distribution du groupe détenu par Vincent Bolloré. Autre option : il pourrait signer un contrat avec une maison d’édition indépendante, tout en étant également distribuée par Editis, à l’image de Ring par exemple. Dernière option : il pourrait publier chez un autre éditeur. D’après Libération , les Éditions de l’Observatoire, spécialisées dans les essais politiques, seraient prêtes à récupérer son ouvrage.

Outre ce volet éditorial, un volet judiciaire pourrait également s’ouvrir. Dans son communiqué de démenti, Éric Zemmour se donne la possibilité d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre des Éditions Albin Michel pour rupture de contrat abusive. En plaidant la discrimination et l’atteinte à son activité économique, le journaliste pourrait ainsi réclamer plusieurs millions d’euros d’indemnisation à son ancien éditeur.

Clémence de Longraye pour le Club de Valeurs actuelles.

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2 Réponses à “Aujourd’hui, l’idéologie passe même avant l’argent !”

  1. J’espere qu’E Zemmour publiera son livre, quand a son editeur un proces ne peut pas lui faire de mal, surtout s’il y perd pas mal de fric !

  2. Si son livre est publié, je serais sur les rangs pour l’acheter, uniquement pour m’opposer à ce type de pratiques dignes des plus grandes dictatures de l’histoire.

    La première chose que détruisent les pays totalitaires, c’est la culture par la censure et certains ont été jusqu’à brûler des écrits..

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