Ce « pognon de dingue » que l’Etat vous prend !

Publié par le 5 Nov, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Ce « pognon de dingue  » que l’Etat vous prend !

Il est certain que la mondialisation est en partie responsable de la désindustrialisation de la France et de la paupérisation de sa classe moyenne.

Mais il est trop facile de chercher systématiquement en dehors de nos frontières la raison de notre situation économique désastreuse.

Nos malheurs viennent en majeure partie de nos propres travers et notamment d’un Etat-providence impotent qui distribue depuis longtemps l’argent de richesses que la France ne produit plus !

La gabegie de l’argent public est la grande tare de la France et, droite et gauche confondues, les gouvernements se suivent et se ressemblent en augmentant sans cesse les prélèvements obligatoires qui affaiblissent nos entreprises et appauvrissent les Français.

Voici un article de l’IREF qui montre que la France est le pire élève de l’Europe en terme d’imposition et de cotisations sociales :

Prélèvements obligatoires : la France « ultralibérale » d’Emmanuel Macron est championne d’Europe
(47.4 % du PIB) !

La pandémie a (presque) fait oublier les grandes tares de l’économie française. Parmi elles, la fiscalité. C’est Eurostat qui nous le rappelle dans une Note passée pratiquement inaperçue, tous les projecteurs étant braqués sur l’annonce du confinement.

La France reste en tête des pays européens en matière de prélèvements obligatoires, à 47.4 % du PIB (2019). Elle est suivie par le Danemark (46,9 %), la Belgique (45,9 %), la Suède (43,6 %), l’Autriche (43,1 %) et l’Italie (42,6 %). À l’autre extrémité de l’échelle, l’Irlande (22,7 %) et la Roumanie (26,8 %), devant la Bulgarie (30,3 %), la Lituanie (30,4 %) et la Lettonie (31,3 %), affichent les taux les plus bas.

Entre 2018 et 2019, 13 pays européens ont baissé leurs prélèvements obligatoires. Parmi eux… la France, qui est passée de 48.2 % à 47.4 %, mais reste néanmoins championne d’Europe.

En avons-nous pour notre argent, nous les contribuables dont les revenus et patrimoines semblent constituer une bourse dans laquelle l’Etat puise à son gré ? La pandémie a déjà donné une réponse …

Nicolas Lecaussin pour l’IREF.

Pour conclure, je veux juste poser une question.

Charles Prats, le magistrat spécialiste de la fraude sociale, a amplement démontré le montant astronomique de la fraude sociale en France qui atteindrait environ 40 milliards d’euros par an.

Ce qui représente les 2/3 de l’impôt sur le revenu !

J’ai déjà consacré plusieurs articles aux travaux de Charles Prats :

Va t-on, oui ou non, enfin écouter Charles Prats ?
Un scandale à 50 milliards d’euros !
Le scandale absolu de la fraude sociale

Comment se fait-il qu’une « task force » n’ait pas été constituée en urgence pour proposer des solutions pour récupérer cet argent ?

Si on commençait, par exemple, à obliger tous les bénéficiaires de prestations sociales vivant à l’étranger (40 % des bénéficiaires !!!) à venir se faire identifier (biométriquement) et contrôler dans le consulat de leurs pays respectifs, au Maghreb principalement.

La gauche va sûrement hurler … Raison de plus pour le faire !

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