Les idéologies les plus dangereuses sont celles
qui partent, à l’origine, d’une idée généreuse.
Regardez le communisme ! Qui refuse l’idée de s’occuper des défavorisés et de mieux partager les richesses ?
Mais au résultat, ce sont des dictatures, des peuples martyrisés, enfermés au goulag et cent millions de morts !
On n’en est pas heureusement là avec le progressisme !
Mais sous beaucoup d’aspects, il avance sous les mêmes oripeaux que le communisme.
Il EST le camp du bien !
Mais il a déjà fait une victime : la liberté d’expression !
Les progressistes peuvent aussi broyer des individus qui ne partagent pas leur idéologie. Je relaye ici un article de l’Incorrect qui relate le suicide d’un professeur qui a osé braver leurs oukases :
Mike Adams, conservateur et martyr
Professeur américain de criminologie, mais plus encore polémiste pourfendeur du politiquement correct et de la dictature diversitaire, Mike Adams s’est suicidé le 23 juillet dernier, après avoir été forcé de quitter ses fonctions par une campagne des antiracistes. Retour sur l’histoire de celui que ses amis surnommaient le « joyeux guerrier ».
Il n’est un secret pour personne que les universités américaines se sont fait une place de choix dans les combats politiques en cours dans tout le monde occidental. Depuis le remâchage de la French Theory dans les années 1970, les campus d’outre-Atlantique sont aux avant-gardes de la guerre culturelle en imposant unilatéralement leur agenda progressiste, et malheur à ceux qui auraient la mauvaise idée de s’y opposer.
Dernière victime en date de leur intolérance fanatique : Mike Adams, qui s’est suicidé à son domicile le 23 juillet dernier d’une balle à la tête. En cause, une cabale nationale lancée contre lui cet été, suite à un tweet dans lequel, pour interpeller le gouverneur de Caroline du Nord, il compare le confinement à l’esclavage et utilise en forme de boutade la formule de negro spiritual « Let my people go ». De suite, la gauche universitaire et médiatique l’accuse de racisme et se mobilise pour demander son éviction, ce qu’elle obtient : contre une indemnité de $ 500 000, son université annonce qu’il part en retraite anticipé. N’ayant supporté le poids de cette campagne de harcèlement, il décide tragiquement de mettre fin à ses jours.
Outre-Atlantique, Mike Adams était un valeureux combattant de la cause conservatrice face aux sévices du politiquement correct et de la cancel culture. Né en 1964 au Mississippi, il suit un cursus honorum brillant et empoche doctorat de sociologie, master de psychologie et bachelor en arts. Devenu professeur de criminologie à l’Université de Wilmington Caroline du Nord à partir des années 1990, l’homme de gauche, progressiste et athée, se convertit au christianisme, après avoir rencontré un condamné à mort qui lui a fait part sa lecture de la Bible. Cette conversion religieuse le pousse fort logiquement à s’opposer dorénavant au progressisme sociétal – à commencer par l’avortement – et, zélé, Adams décide de se faire polémiste en publiant régulièrement des tribunes dans la presse conservatrice, ce qui lui vaut l’inimitié de sa hiérarchie et de ses collègues.
Si ses classes sont particulièrement populaires – il est élu Membre de la faculté de l’année en 1998 –, il se voit refuser une promotion qui lui été due en 2007 et qui lui aurait garanti un poste définitif, au motif de ses prises de position jugées trop radicales. Jamais un professeur avec de telles références ne s’était vu refuser la promotion. Avec son avocat David French, il se lance alors dans une bataille judiciaire longue de sept années durant laquelle il plaide le premier amendement contre son université. Seulement voilà : depuis la décision Garcetti v. Ceballos, les prises de paroles en tant que fonctionnaire sont soumises aux disciplines intérieures et ne bénéficient pas de la protection du premier amendement, de sorte qu’il n’y a que peu d’espoir. Et pourtant, le tribunal donne raison à Adams qui obtient sa promotion et le paiement du préjudice financier. Dorénavant, la liberté universitaire sera protégée par le premier amendement, ce que son avocat considère être une grande victoire : « En renversant le premier jugement, la Cour d’appel de Virginie a créé un précédent vital, qui protège les libertés universitaires. Elle a sauvé la carrière de Mike. Elle continue à sauver des carrières aujourd’hui. »
Pourtant, les menaces continuent d’affluer. C’est que Mike Adams a un style bien à lui : à la lecture de Comment parler vulgairement de l’humoriste Lenny Bruce, il décide de faire évoluer son approche et adopte un ton volontairement provocateur, pariant sur le fait qu’il s’agit là du seul moyen pour sortir l’époque de son conformisme intellectuel. Son ami Greg Lukianoff, qui lui a conseillé cette lecture, explique : « Son point de vue et son style ne pouvaient pas être plus éloignés du mien. Mais ce style n’était pas plus offensant ou insensible que ce que vous auriez entendu en écoutant Family Guy il y a 10 ans. […] On pensait à l’époque que les provocateurs, les comédiens et les commentateurs gonflés contribuaient à rendre la société moins auto-complaisante, moins sûre d’elle et même, oui, moins partisane. »
Assurément, Mike Adams était maître dans l’art de la provocation, comme l’indiquent les différents ouvrages qu’il rédige : Les féministes disent les choses les plus dingues : un professeur politiquement incorrect affronte les « Womyn » (2007) ou encore Lettre à un jeune progressiste : comment éviter de gâcher votre vie à protester contre des choses que vous ne comprenez pas (2011). Infatigable polémiste, il rédige en 2016 une chronique intitulée « Un Jihad queer et musulman » à propos d’une ancienne étudiante, dans lequel il écrit : « Sa revendication d’être une musulmane queer est probablement motivée par la volonté de cocher autant de catégories de victimes qu’il est humainement possible de le faire. » Twitter était bien entendu devenu l’un de ses terrains de jeu privilégiés. L’un de ses derniers tweets, en date du 28 mai pour moquer le confinement, illustre bien son humour acéré : « Ne fermez pas les universités. Ou alors fermez les départements non essentiels, comme les études féministes. »
Si les polémiques sont régulières, rien de rédhibitoire jusqu’à l’été 2020. En juin, un groupe Facebook et deux pétitions sur Change.org – soutenu entre autres par l’acteur Orlando Jones – sont lancés pour réclamer son éviction. Des centaines de criminologues et d’étudiants entament une campagne pour dénoncer ses prises de position polémiques : « Le professeur Adams se cache derrière le voile de la liberté d’expression, mais à travers ses prises de parole sur Twitter et sa chronique, il a harcelé, menacé et répandu des discours haineux contre les étudiants et les professeurs. »
En pliant, l’université a donné raison à cette gauche fanatique qui, ne supportant plus même l’idée de pouvoir être contredite et considérant toute altérité comme une insupportable violence, répond politiquement à coup de fatwas idéologiques. Les troupes estudiantines, agitées par les médias et les réseaux sociaux, se chargent de la mise à exécution. Nul doute que, justifiée a priori par les sacro-saints dogmes du progrès, elle recommencera. « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » avait prévenu Antoine de Saint-Just il y a plus de deux siècles. Que le destin tragique de Mike Adams nous serve d’exemple et d’avertissement.
Rémi Carlu pour l’Incorrect.
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3 Réponses à “Comme le communisme, le progressisme tue !”
A la citation de Saint-Just, on peut rajouter celle de Jean-Baptiste Coffinhal, président du tribunal révolutionnaire qui dit à Lavoisier que la République n’avait pas besoin de savant.
Le progressisme comme le communisme s’attaquent aux jeunes principalement, qui n’ont pas assez d’experience dans la vie, et sont encore tres idealistes, les proies preférées de la pseudo bien pensance debile.
Le communisme ( ami du peuple) a fait 120 millions de mort, pas 100 millions.