Décidément, il ne fait pas bon rendre hommage à Thomas

Publié par le 13 Déc, 2023 dans Blog | 4 commentaires

Décidément, il ne fait pas bon rendre hommage à Thomas

Vous avez dit : justice politique ?

Les réquisitions viennent de tomber contre les lycéens qui avaient dénoncé Samuel Paty sur les réseaux sociaux et l’avaient désigné au Tchétchène qui allait l’égorger :

– Un seul lycéen est puni de 6 mois ferme,
– Uniquement du sursis pour tous les autres !

Par contre, des militants identitaires qui avaient défilé – sans violence – près du quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère ont écopé de prison ferme !

Alors que les militants hyper violents du Soulèvement de la terre, qui ont incendié des cars de police échappent à la prison !

Gérald Darmanin est le Lucky Luke de la dissolution des groupuscules de droite. Il dissout plus vite que son ombre en ne touchant jamais à l’extrême gauche !

Se rappelle t-il qu’il n’y a pas si longtemps, il militait à droite ?

Quand à Thomas, la gauche, beaucoup de médias et la Justice n’arrêtent pas de salir sa mémoire en réécrivant l’histoire pour la rendre conforme au narratif dominant de la diversité heureuse et en sanctionnant ceux qui tentent de lui rendre hommage.

Boulevard Voltaire, dans cet article de Clémence de Longraye, nous raconte la mésaventure d’un jeune qui voulait honorer Thomas :

Il colle des affiches en hommage à Thomas
et finit devant le juge

« Aujourd’hui, je suis soulagé que tout cela soit derrière moi. » Trois semaines après sa garde à vue et sa comparution devant un juge, Thibault, l’un des huit jeunes qui, aux côtés de Chloé déjà interviewée par BV, a collé des affiches en hommage à Thomas dans les rues de Lyon, hésite entre le soulagement et l’angoisse.

D’un côté, le jeune homme est heureux de pouvoir tirer un trait sur cette affaire. De l’autre, sa récente condamnation et l’inscription sur son casier judiciaire lui laissent un goût amer. Pour avoir placardé les murs de Lyon d’affiches à la mémoire de Thomas, tué à Crépol le 18 novembre dernier, Thibault se voit condamné à 150 euros d’amende. Une somme à laquelle s’ajoutent 60 jours-amende pour possession, dans sa voiture, d’une bombe poivre (arme de catégorie D) d’une valeur de 420 euros, et 127 euros de frais de justice. Une condamnation assortie d’un retrait du permis de chasse ainsi que d’une interdiction de le repasser et de détenir des armes pendant trois ans. « Le permis de chasse et la confiscation de mes fusils – parfaitement en règle, assure-t-il –, c’est ce qui me coûte le plus », nous confie-t-il. Auprès de BV, il revient sur les événements qui l’ont entrainé à comparaître pour la première fois devant un juge.

Deux nuits en garde à vue

Comme Chloé, Thibault est profondément « révolté » par la mort de Thomas. Alors que des collectifs identitaires planifient une manifestation, malgré l’interdiction de la préfecture, Thibault, qui ne milite plus depuis plusieurs années, décide de ne pas y participer mais de rendre hommage malgré tout au jeune rugbyman de 16 ans. « Je me suis beaucoup identifié à lui. C’était moi il y a dix ans. J’avais besoin d’être actif. Je voulais exprimer un sentiment de colère que beaucoup partagent », explique-t-il. Il imprime alors quelques visuels (dont l’affiche « Thomas tué par des barbares »), achète du matériel de collage dans un magasin de bricolage et motive quelques amis.

Ensemble, ils placardent leurs affiches sur les murs du Vieux Lyon. Repérés par la police, Thibault et ses amis sont interpellés et placés en garde à vue. Alors que Chloé et cinq autres membres de l’équipée sont libérés au bout de 24 heures, Thibault et un autre jeune homme sont gardés au poste. Audition, perquisition, attente, angoisse… Après deux nuits au commissariat, Thibault, qui n’a toujours pas réussi à prévenir ses proches, apprend qu’il va être déféré devant un procureur. Grâce à un policier, il parvient enfin à contacter sa famille qui lui envoie un avocat.

Devant le procureur, le motif d’incitation à la haine raciale, un temps invoqué pour justifier leur garde à vue, tombe rapidement, faute d’éléments. « Je craignais beaucoup l’inculpation pour haine raciale – ça fait mauvais genre, sur un CV -, donc j’ai été soulagé de voir que le procureur ne la retenait pas », nous raconte-t-il. Après plusieurs heures d’attente, il comparait enfin devant un juge « sur reconnaissance préalable de culpabilité ». Devant le magistrat, Thibault comprend qu’il doit faire profil bas. « Le juge a essayé de me pousser à bout, n’a pas arrêté de me faire la morale et m’a fait des procès d’intention particulièrement désagréables. Mais j’ai pris sur moi et serré les dents », se souvient-il, certain d’avoir adopté la bonne attitude. Finalement, le juge suit le procureur et le condamne à plusieurs amendes. Son ami, qui comparaît juste après lui, tente d’adopter une autre stratégie. « Il a essayé de se défendre, de se justifier et je pense que ça a énervé le juge », nous rapporte Thibault. Une posture qui vaut malheureusement à ce jeune papa de voir son procès reporté au mois de février.

Faire d’eux un exemple

Désormais en liberté, Thibault maintient que la Justice a voulu faire d’eux « un exemple ». S’il regrette d’avoir un casier judiciaire, il pense que leur action a « au moins eu le mérite de médiatiser la mort de Thomas ». Un sentiment partagé par Chloé. Il y a quelques jours, la jeune femme confiait à BV avoir été remise en liberté sans information sur les suites judiciaires. Aujourd’hui, elle a été informée qu’elle écoperait d’une amende pour collage sauvage.

Clémence de Longraye pour  Boulevard Voltaire.
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4 Réponses à “Décidément, il ne fait pas bon rendre hommage à Thomas”

  1. je suis outrée par ce que je lis, condamné des jeunes qui ont posé des affiches pour THOMAS, où va t on la justice n’est plus celle que j’ai connue
    comment allons nous sortir de cette guéguerre bientôt les Français vont se révolter et cela va faire très mal

  2. Taguer un monument historique, brûler une école, des voitures, des commissariats, agresser des pompiers, des médecins, des infirmières, violer des femmes et des jeunes filles…
    Le pays ne chute pas que dans le baromètre PISA!

  3. Les jugettes de goches, rouge a l’interieur, dedaignent les blancs et preferent les autres…
    C’est dans leur adn, il l’ont maintes fois prouvé, demontré <.etc…

    Pour les racailles des excuses, pour les honnetes gens aucunes excuses,
    c'est ca la goche extremiste.

    C'est l'extremiste de goche sous couvert de pseudo justice qui falsifient a l'avantage ou desavantage tellle ou telle personne cochant uniquement telles cases ou d'autres.,
    l'humain ne compte pas, mais les cases cochées oui !

  4. Eh bin Thomas, n’était pas un « petit ange » lui, alors c’est normal, et ceux qui collaient des affiches, méritent la guillotine ! non, excusez moi, mais ça déborde …

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