Euthanasie : les dérives canadiennes

Publié par le 13 Jan, 2023 dans Blog | 1 commentaire

Euthanasie : les dérives canadiennes

Emmanuel Macron, une fois de plus, va biseauter les cartes dans un important débat, celui du droit à l’euthanasie.

Alors qu’il a déjà annoncé à Line Renaud, fervente partisane de l’euthanasie, qu’il allait faire voter son autorisation, il continue à amuser la galerie des macronistes béats en lançant une convention citoyenne sur le sujet.

En confiant un tel sujet à une assemblée tirée au sort, donc sans garantie de la compétence de ses membres, Macron démontre qu’il n’a aucune conscience de sa gravité !

Parallèlement à ce subterfuge, il a lancé une mission d’évaluation de la loi Claeys-Leonetti, loi qui avait obtenu l’unanimité lors de son vote.

S’il paraissait judicieux de faire cette évolution avant de légiférer à nouveau, il est particulièrement malhonnête de confier la présidence de cette mission à Olivier Falorni, un farouche partisan de l’euthanasie dans ses formes les plus permissives !

N’ayez aucun doute, cette convention citiyenne, cette mission d’évaluation ne sont que des rideaux de fumée, derrière lesquels se prépare le vote d’autorisation de l’euthanasie.

Pourtant, les députés seraient bien inspirés de regarder ce qui se passe au Canada, où sous le régime hyperprogressiste de Justin Trudeau, on observe de terrifiantes dérives.

Voici un article de Causeur qui nous décrit ces horreurs :

Canada: euthanasie, la solution miracle ?

Plutôt qu’un recours ultime à une situation terrible et irrémédiable, le Canada semble utiliser l’euthanasie comme solution économique. Certaines dérives de l’utilisation de l’euthanasie y sont aberrantes.

En avril 2016, le Parlement canadien adoptait une loi autorisant l’euthanasie. Un patient atteint d’une maladie incurable, jugeant ses souffrances insupportables, peut donc demander l’assistance au suicide. Il en va de même pour une personne handicapée physiquement. Pour l’instant, les personnes souffrant de maladie mentale n’y ont pas accès, mais un débat les concernant devrait s’ouvrir dès 2023. L’extension du droit de mourir aux « mature minors », les enfants de plus de 12 ans, sera considérée en même temps.

C’est dans ce contexte que l’entreprise québécoise de vêtements Simons a fait polémique. Fin octobre, elle a publié une vidéo intitulée « Tout est beauté », présentant de manière idéalisée l’histoire de Jennyfer Hatch, une Canadienne de 37 ans, victime d’une maladie génétique rare, qui a fait le choix de l’euthanasie. Depuis, il s’est avéré qu’elle ne voulait pas mourir, mais que la difficulté à avoir accès aux soins dont elle avait besoin ne lui laissait pas d’alternative. D’ailleurs, un rapport publié dans le Journal de l’association médicale canadienne en 2017 avait présenté l’euthanasie …

… comme une opportunité pour faire des économies énormes en termes de soins coûteux pour certains malades.

Les dérives liées à l’euthanasie se multiplient. Des retraités y ont eu recours pour fuir leurs difficultés économiques. Elle a été accordée à un homme qui ne supportait pas le bruit dans une maison de retraite. En décembre, d’anciens combattants ont rapporté que l’administration canadienne leur avait proposé l’euthanasie alors qu’ils demandaient des soins en raison de troubles post-traumatiques.

De plus en plus de soignants sortent du silence pour dénoncer les pressions qu’ils subissent pour les contraindre à exécuter cette pratique.

Alors que le 9 décembre, Élisabeth Borne a lancé la convention pour la fin de vie, et que tout porte à croire que l’on se dirige vers une légalisation de l’euthanasie en France, qui peut nous garantir que l’Hexagone serait préservé de ces dérives ?

Michel Columbu pour Causeur.

Le Canada nous démontre l’extrême gravité des conséquences d’une politique progressiste qui a perdu tout sens des valeurs humanistes qui ont fondé notre civilisation.

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Une réponse à “Euthanasie : les dérives canadiennes”

  1. Tout est dit dans cette phrase :
    Le Canada nous démontre l’extrême gravité des conséquences d’une politique progressiste qui a perdu tout sens des valeurs humanistes qui ont fondé notre civilisation.

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