La Justice excuse Assa Traoré
mais accable Éric Zemmour !

Publié par le 2 Mar, 2023 dans Blog | 3 commentaires

La Justice excuse Assa Traoré mais accable Éric Zemmour !

Encore un cas de deux poids, deux mesures !

En première instance, Assa Traoré, soeur du délinquant Adama Traoré, décédé au cours de son arrestation, a été relaxée après qu’une plainte pour des faits de diffamation ait été déposée contre elle par les gendarmes qu’elle avait accusés du meurtre de son frère.

Son procès en appel se déroule en ce moment.

Avant de vous laisser avec un excellent article de Boulevard Voltaire sur cette affaire, je voudrais mettre en lumière un des points soulevés.

Voici comment le tribunal a motivé la relaxe qu’il a prononcée en faveur de la diffamatrice :

Il est incontestable que s’expriment, à travers cette affaire, un ensemble de préoccupations sociales et sociétales d’une réelle importance dans la France d’aujourd’hui, susceptible d’alimenter un débat d’intérêt général majeur au regard duquel les critères de prudence et de la mesure dans l’expression doivent être relativisés.

On comprend que les excès de langage d’Assa Traoré peuvent être excusés au regard de la réalité des problèmes sociales et sociétales de la France dont ils témoignent.

Transposons cette motivation aux nombreuses condamnations qu’a prononcées cette même 17e Chambre contre Éric Zemmour.

Quand Éric Zemmour est condamné pour ses propos sur l’immigration ne soulève t-il pas les énormes problèmes soulevés par l’immigration non contrôlée dans notre pays ?

Reprenons les termes du tribunal : Éric Zemmour n’alimente t-il pas de la même façon un « débat d’intérêt général majeur » ?

Mais non ! La justice condamne Éric Zemmour et absout Assa Traoré laissant impunie sa diffamation envers les gendarmes !

Voici l’article de Boulevard Voltaire :

Se déroule actuellement, à Paris, le procès en appel d’ poursuivie pour des faits de à l’encontre des ayant procédé, en son temps, à l’interpellation de son frère Adama. En première instance, la fameuse 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris avait relaxé la militante antiraciste qui entendait faire surgir la vérité sur la mort de son frère.

Rappelons qu’elle avait publié sur sa page Facebook une tribune titrée « J’accuse… » aux termes de laquelle elle affirmait que les étaient responsables de la mort d’Adama. Elle mettait également en cause l’institution judiciaire et la police. De surcroît, elle donnait expressément les noms des dont la présomption d’innocence se trouvait alors bafouée. Les avocats des forces de l’ordre étaient parvenus, sur un plan civil, à faire interdire toute publication qui portait atteinte à ce principe fondamental de droit pénal.

Mais l’affaire en s’est avérée plus compliquée. Car Assa Traoré, qui expliquait alors à la barre du tribunal qu’« en tant que citoyenne française », elle se « reconnaissait complètement dans cette tribune d’Émile Zola », ajoutait : « Je me retrouve devant vous, comme lui, il y a plusieurs années. » Le tribunal, quant à lui, avait admis le caractère diffamatoire des propos tenus. En outre, par principe, la mauvaise foi est présumée en cette matière. Mais le prévenu ayant tenu lesdits propos peut être relaxé s’il arrive à démontrer qu’il était de bonne foi.

C’est là que la 17e chambre avait fait œuvre, disons-le, d’arguments plutôt politiques. Pour venir au secours de la bonne foi d’Assa Traoré, les magistrats ont jugé : « D’une affaire singulière se dégage ainsi un débat qui intéresse tous les citoyens quant aux délais de procédure, à la place donnée aux familles des victimes dans le processus judiciaire, à l’existence ou non de traitements discriminatoires de la part des institutions et plus généralement aux relations entre la police, la Justice et les citoyens. »

Certes, mais ce lieu commun pourrait manifestement s’appliquer à de très nombreuses affaires et cela n’autoriserait pas les familles des victimes à accuser de meurtre, sur les réseaux sociaux, les ayant participé aux opérations de police.

Les juges avaient néanmoins poursuivi ainsi : « Il est incontestable que s’expriment, à travers cette affaire, un ensemble de préoccupations sociales et sociétales d’une réelle importance dans la France d’aujourd’hui, susceptible d’alimenter un débat d’intérêt général majeur au regard duquel les critères de prudence et de la mesure dans l’expression doivent être relativisés. »

C’est ici que cette décision peut moins bien s’entendre. En effet, la 17e chambre semble elle-même choisir les préoccupations sociales et sociétales d’importance dans la France d’aujourd’hui. Pour le dire autrement, dès lors que c’est Éric Zemmour qui entend évoquer les préoccupations sociales ou sociétales, on a plutôt tendance à se diriger vers la provocation à la discrimination ou la haine raciale.

Le tribunal avait poursuivi sa motivation en notant que « les critères de la bonne foi sont appréciés moins strictement […] du fait que [Assa Traoré] ne fait pas profession d’informer et, surtout, […] qu’elle mène une action militante ». La circonstance qu’elle ne soit pas une professionnelle de l’information a donc justifié l’absence de condamnation.

Pour conclure et définitivement écarter la culpabilité de la prévenue, les magistrats, dans un dernier élan d’apaisement politique, avaient affirmé : « L’excès du propos tenu par Assa Traoré, sur un ton provocateur, et la force des accusations portées contre les alors même qu’ils n’étaient ni jugés ni mis en examen doivent nécessairement être appréhendés à la lumière des circonstances de leur publication et du combat personnel et militant ainsi mené par la prévenue. »

Assa Traoré est donc autorisée à diffamer. Elle est « nécessairement » de bonne foi, puisque c’est un combat personnel et militant.

On peut comprendre pourquoi les ont interjeté appel de cette décision. La cour d’appel aura donc la précieuse mission de déterminer si Mme Assa Traoré est réellement de bonne foi.

Maître Alain Belot, avocat au Barreau de Paris, pour Boulevard Voltaire.

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3 Réponses à “La Justice excuse Assa Traoré
mais accable Éric Zemmour !”

  1. Cette « justice » là ne sert que la racaille, comme le gouvernement et tous les politiciens qui ne defendent par reellement l’interet du pays en denonçant la verité mais vont contre…ce qui explique Zemmour condamné juste pour dire la verité telle qu’elle est mais deplaisante a entendre pour leur politique de destruction avec le grand remplacement par ex, et ne pas vouloir regler le probleme avec la racaille avec des « juges » au service de la destruction.
    Pas moins mais avec subtilité.
    Et que font les medias pour denoncer cela ?

    Tous sont complice et participent a la destruction du pays, quand a ces pretendus juges, ils n’ont aucune morale, elle est a geometrie variable et ne defend que les interets du pouvoir et leur politique.

  2. tant que les juges dépendront du ministère pour leur carrière, rien ne bougera. Ils ont en plus un tel esprit de caste et un tel sentiment d’impunité qu’ils sont quasiment intouchables.
    Alors qu’on élise les juges comme aux USA, comme ça ils auront des comptes à rendre, au moins à leurs électeurs !

  3. La pseudo justice n’est plus qu’une plaisanterie de goche, chargé des basses besognes contre les adversaires et les opposants.

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