L’islam, éternel tabou du lobby LGBT (2/2)

Publié par le 28 Juin, 2019 dans Blog | 0 commentaire

L’islam, éternel tabou du lobby LGBT (2/2)

Voici le second volet du double article d’Amaury Bucco paru dans Valeurs actuelles :

2 –  le sondage choc qui ébranle les tabous LGBT

Voici quelques extraits de ce second article :

Le sondage Ifop, paru ce mercredi, révèle clairement le rapport difficile de l’islam vis-à-vis de l’homosexualité. Mais ce sondage sous-entend aussi que toute réserve envers le mouvement LGBT est désormais considérée comme “homophobe”.

Ils ne pourront plus se cacher derrière le petit doigt de l’antiracisme. « Ils », ce sont les lobbies LGBT, qui ont fait de l’islam leur plus grand tabou, préférant s’en prendre au catholicisme pour fustiger le rôle des religions, parce qu’il est toujours plus facile de gifler sa grand-mère affable que de s’en prendre à son grand cousin bipolaire.

Le rêve, venu de la gauche, d’une forme de solidarité entre les minorités ethniques, religieuses et sexuelles, semble pourtant mis à mal par la réalité. Publiée ce 26 juin, en prévision de la Gaypride (et de la PMA ?), une nouvelle étude de l’Ifop s’est portée sur « le regard des Français sur l’homosexualité, l’homoparentalité et leur degré d’adhésion aux différents préjugés et opinions LGBTphobes ». Or, le résultat est sans appel quant à l’influence des religions, ou plus exactement de la religion musulmane, clairement hostile à l’homosexualité, à en croire l’opinion de ses fidèles.

Crédit photo © Amaury Bucco

Ainsi, si 14 % des catholiques considèrent que l’homosexualité est « une maladie »
ou une « perversion sexuelle », ce taux chez les musulmans grimpe à 63 %.

Il est dès lors peu surprenant que les banlieues populaires arrivent en tête des zones géographiques où l’on partage ce jugement négatif. De même que chez les « non blancs » ce taux atteint encore 18 %, contre 11 % chez les « blancs ».

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Les musulmans, plus homophobes ou plus conservateurs ?

Parmi les autres points abordés : l’acceptation de l’homosexualité dans les familles, la visibilité des homosexuels dans l’espace public, la possibilité pour des homosexuels de pouvoir élever des enfants, l’utilisation de propos homophobes, le degré d’aisance avec les LGBT, l’acceptation des violences dans certains circonstances envers les homosexuels, etc. Chaque fois, les musulmans se distinguent très nettement par leur conservatisme (diraient certains) ou leur homophobie (diraient d’autres). Avec toujours un écart important vis-à-vis des catholiques et des athées.

On est très loin des discours tenus par SOS Homophobie, qui dans son dernier rapport abordait la question « des religions » au pluriel, tout en ne pointant que le « catholicisme » comme vecteur d’homophobie. La distinction dans l’étude entre catholiques pratiquants et catholiques non pratiquants (distinction exclusivement effectuée chez les catholiques), ne suffit pas pour autant à faire l’amalgame au vu des résultats.

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Mais derrière ce sondage, se cache une leçon de morale pro-LGBT

Ce sondage donne surtout une idée précise de ce qu’il est désormais permis de penser (peu de choses, à vrai dire) et constitue en cela, au-delà des résultats, une victoire de ses commanditaires, la fondation « inclusive » Jasmin Roy Desmarais, et la Dilcrah, délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme, depuis peu étendue à la « haine anti-LGBT ».

Tout avis ou perception personnelle qui ne va pas dans le sens
du lobby LGBT est étiquetée « homophobe » ou « LGBTphobe ».

Autrement dit, coupable. Le sondage va ainsi bien plus loin que l’acceptation de la liberté individuelle des homosexuels. Est par exemple abordée la question du degré d’aisance dans certaines situations – pour le moins incongrues, comme : « Jusqu’à quel point êtes-vous à l’aise à l’idée de prendre une douche (“ex : après du sport”) avec des personnes homosexuelles du même sexe que vous ?» La même question est posée pour la situation où un « enfant transgenre utiliserait les mêmes toilettes que votre enfant à l’école » ou qu’une « personne transgenre utiliserait les mêmes toilettes que vous ». 

Comme des injonctions, les questions et résultats se succèdent ainsi, abordant par exemple « le profil des hétérosexuels cisgenre qui n’essaieraient pas de faire changer d’avis leur ami tenant des propos discriminatoires car “ce sont ses opinions et ils les respectent” », l’une des trois réponses (la bonne, de toute évidence) étant : « vous essaieriez de le faire changer d’avis et vous cesseriez de le voir s’il persistait dans ses opinions ». Une autre question aborde l’utilisation « d’injures ou d’insultes homophobes », comme « pédé » ou « enculé », et effectue une classification du « profil des hétérosexuels cisgenre qui n’utilisent jamais des termes homophobes ». Ce qui est d’autant plus absurde que ces mots révèlent moins le degré d’homophobie, que le degré de grossièreté, les 65 et plus étant ainsi les moins coutumiers de ce type de jurons. D’où la conclusion des auteurs de l’étude : « Malgré cette nette amélioration du regard des Français sur les LGBT, on observe toujours une adhésion non négligeable à certains clichés LGBTphobes. »

Comment on fait croire que les Français sont majoritairement pour la PMA pour toutes …

Plus sournois, le dernier volet du sondage Ifop est consacré à « la question de la place des LGBT dans la société et de la lutte contre la LGBTphobie ». On y retrouve alors la question de la place de l’enfant au sein des couples homosexuels, mais sans que la PMA (en cours de préparation par le gouvernement) soit explicitement abordée. « A votre avis, un enfant peut-il s’épanouir dans une famille avec deux mères/deux pères ? » est-il ainsi demandé. Ou encore : « Un couple homosexuel vous parait-il tout à fait capable, plutôt capable, plutôt pas capable ou pas capable d’assurer son rôle de parent aussi bien qu’un couple hétérosexuel ? ». Or, il est une chose de penser que les homosexuels sont capables d’élever des enfants, il en est une autre de vouloir sciemment fabriquer des familles bancales, où l’enfant ne bénéficierait pas de la présence de ses parents biologiques, forcément des deux sexes. En conclusion, l’Ifop constate donc « une acceptation croissante d’un principe d’homoparentalité ». De quoi apporter de l’eau, à peu de frais, au moulin fou des tenants la PMA et de la GPA. 

Amaury Bucco pour Valeurs actuelles.

En rapport avec le dernier alinéa, le sondage se garde bien de poser la question : «  Pensez-vous qu’un enfant a le droit à la présence de son père et de sa mère ? » car à cette question, une majorité de (ces salopards d’homophobes de) Français répondent oui !

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