Avant, la maternité était glorifiée, pas stigmatisée !

Publié par le 22 Fév, 2023 dans Blog | 2 commentaires

Avant, la maternité était glorifiée, pas stigmatisée !

Une société qui n’encourage pas ses couples, et d’abord ses femmes, à procréer est destinée à disparaitre !

Il faut être des néo-féministes bornées comme Sandrine Rousseau ou Manon Aubry pour refuser que dans le débat sur l’équilibre du système de retraite, la natalité ne soit pas partie prenante (voir ce précédent article) !

«  Lâchez nos utérus ! Nos ventres ne sont pas la variable d’ajustement de votre réforme des retraites ! »

Voici  un article de Boulevard Voltaire qui montre qu’il n’y a pas que les néo-féministes qui refusent de promouvoir la natalité mais aussi la Macronie qui préfère l’immigration à la natalité.

La preuve en est que François Hollande et Emmanuel Macron se sont acharnés à détruire la politique familiale, qui avait garanti à la France, depuis le général de Gaulle, un des meilleurs taux de fécondité d’Europe !

Sandrine Rousseau, Manon Aubry …
Ne les appelez plus jamais féministes !

Le saviez-vous ? Emmanuel Macron a enterré notre système de retraite par répartition peu ou prou de la même façon que François Hollande a détricoté notre filière nucléaire : pour des raisons idéologiques, pour se faire bien voir de la gauche et sans aucune étude d’impact. Une étude d’impact, pourtant, qui aurait été beaucoup moins technique que pour l’énergie, il n’aurait même pas été besoin de la confier à McKinsey, un enfant de CM2 aurait pu s’en charger, car il en va des pensions de retraite comme de l’argent de poche : Inutile d’espérer recevoir s’il n’y a personne pour donner. Évidemment, et nous l’avons suffisamment répété dans ces colonnes, la retraite par répartition n’est qu’une pyramide de Ponzi en l’absence d’une politique démographique bien menée. Sans natalité suffisante, nous sommes collectivement condamnés, non pas au travail jusqu’à 65 ans, mais jusqu’à 92. Et le fait est qu’à aucun moment le sujet de la natalité n’a été abordé par le gouvernement, sauf pour botter en touche.

Un podcast de France Inter en date du 1er février, intitulé « La natalité, l’autre débat derrière les retraites », éclaire, commentée par un de ses proche, l’opinion d’Emmanuel Macron sur le sujet :

L’idée d’une politique familiale assumée, ce n’est pas dans le logiciel du chef de l’État  : Cela donne l’impression de réduire les femmes à un rôle de mère, c’est pas notre truc.

Les mères sont donc des « femmes réduites ». Le compliment leur va droit au cœur. Ces éléments de langage sont un copier-coller, en version mezzo voce, de ceux de la NUPES. s’écrie Sandrine Rousseau dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. « Nos ventres ne sont pas la variable d’ajustement du financement des retraites ! », répète, sur Twitter, sans grande imagination, Manon Aubry. Les mères sont bien des femmes réduites … à un ventre. Le magistère moral de gauche est tellement fort qu’un sportif, Simon Fourcade, faisant écho à ces dames, se permet même de traiter les mères de pondeuses :

Beh, ouais, c’est vrai, ça ! Elles sont où, les pondeuses ? Allez, allez, on mets (sic) ses petites ambitions perso de côté et on va se remettre à élever du marmot à la chaîne pour redresser le pays.

Animaliser des femmes, les comparer à des poules ne fait moufter personne. 

Alors que cette réforme des retraites était une occasion en or pour revaloriser la condition des femmes, d’un bout à l’autre de leur vie professionnelle. C’était le moment de démontrer que la procréation – dont elles sont seules maîtresses, le « privilège exorbitant de la maternité », comme l’écrit Françoise Héritier – étant infiniment précieuse pour la société, il fallait l’encourager par des allocations et des mesures familiales ad hoc, pendant la durée de vie féconde, et la dédommager, voire la récompenser, à l’âge de la retraite. 

Mais les féministes prétendent défendre les femmes en méprisant les mères, comme si celles-ci, dans la vraie vie, n’étaient pas le plus souvent indissolublement liées.

Sommés de faire un choix, nos députés de la NUPES ont donc fait celui de l’abandon en rase campagne. 

On remarquera, en sus, au passage, comme une cerise sur le gâteau, que les manœuvres de l’extrême gauche ont empêché le Parlement de s’intéresser plus avant à la retraite des « aidants » de parents âgés ou d’enfants handicapés, qui sont le plus souvent « des aidantes » – et pour lesquels plusieurs associations ont tiré la sonnette d’alarme, dénonçant un dispositif insuffisant -, et à celle des femmes de militaires, qui ont sacrifié bien souvent leur carrière sur l’autel des mutations et des OPEX de leur conjoint. 

S’il vous plaît, n’appelez plus jamais ces députées de la NUPES « féministes ».

Gabrielle Cluzel pour Boulevard Voltaire.

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2 Réponses à “Avant, la maternité était glorifiée, pas stigmatisée !”

  1. Les deux soi disant feministes se cachent derriere ce paravant pour denoncer la maltraitance des femmes uniquement lorsque cela est le fait de blancs,
    mais elles disparaissent de suite, lorsque ces fait majoritaire sont fait par les immigres, et les gens de couleurs en france…

    Deux politcarde prets a se vendre pour un plat de lentille dont beaucoup d’autres.

    Pretendre encore que le grand remplacement n’est qu’un fantasme,
    alors que meluche parle de creolisation et macron de transition demographique
    pour ne pas utiliser le mot grand remplacement,
    vous donne un aperçu du niveau du canniveau qui regne en politique.

    Elles ont certainement pris des leçon de deontologies chez les journalistes de goche ou pseudo progressistes.

  2. A part demolir, que font ces pretendus politiciens et politiciennes.

    Là elle ont une competences élevée et pourrait en donner des leçons, quand a l’aspect humanitaire, elles ont beaucoup a apprendre, si tant es que cela puisse entrer, car le mal est trop profond, elles sont irrécuperable, quand il y a besoin d’etre defendu, il n’ya plus personnes quand il s’agit de blancs victimes.

    Et si elles sont en place, c’est bien que le gouvernement partage leurs ideologie, constatation, plus le temps passe, plus la destruction passe par la soit dsant « elite ».

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