C’est la question légitime mais douloureuse que pose Jean Messiha dans une tribune publiée par Boulevard Voltaire.
D’un côté, nous avons un délinquant multirécidiviste qui meurt d’un malaise pendant son interpellation par la police.
De l’autre nous avons une innocente enfant torturée, violée et étouffée par une jeune femme clandestine algérienne.
Que la gauche et les médias qui prennent toujours le parti des minorités et notamment des immigrés contre nos institutions, aient plus réagi à la mort du premier qu’au massacre de la deuxième n’étonnera personne.
Chez ces gens-là, on regarde d’abord l’origine et la couleur de peau de la victime puis de l’agresseur. Après seulement, on classe l’affaire en fait divers malheureux ou bien en crime raciste dont la police ou l’extrême droite est responsable.
Mais que le peuple français descende beaucoup plus nombreux dans la rue pour Adama Traoré que pour Lola me choque énormément.
C’est cette question à laquelle Jean Messiha tente de répondre dans cette tribune :
Lola, le peuple t’abandonne
Il était triste, ce jeudi soir, place Denfert-Rochereau.
Nous étions là, le cœur lourd et la gorge nouée pour rendre hommage à Lola et à toutes les victimes de la violence migratoire de ces dernières années. Et Dieu sait que la liste est longue.
Nous étions quelques centaines. Un millier au plus. Une misère.
Sans aller chercher de l’autre côté de l’Atlantique, où des millions d’Américains de toutes les couleurs sont descendus dans la rue pour George Floyd, parfois avec violence, les manifestations, en France, pour Adama Traoré, sont encore dans toutes les têtes. Le comité éponyme était capable de mobiliser, à chacune de ses sorties, des foules impressionnantes. Le 2 juin 2020, soit quatre longues années après le décès dans des circonstances floues de ce jeune délinquant multirécidiviste, ils étaient encore plus de 20.000 à se rassembler pendant des heures pour scander « Justice pour Adama » et caillasser les flics.
Pour Lola, il n’y avait désespérément personne. Ou presque.
Les Français s’indignent sur les réseaux sociaux, grondent dans les sondages, s’énervent dans les conversations. « Oui, il y en a plus que marre ! »
Mais voter pour que ça change ? « Bah, ça ne sert à rien. » Donc, on s’abstient beaucoup. Mais les autres, eux, y croient. Donc ils votent, ils gagnent et ils gouvernent. Depuis des décennies. Quant à descendre en force dans la rue pour hurler sa colère froide ou chaude pour Lola en toute sécurité – car la police ne va ni gazer ni éborgner –, ça, non !
« 18 h 30, pensez-vous ! Il y a les courses, le bain des enfants, le cours d’aérobic au club de gym, l’émission « N’oubliez pas les paroles », l’envie de se détendre après une journée de boulot ; alors Lola, je compatis bien sûr, mais en plus je peux pas… »
Les oukases pour arriver à cette énième léthargie nationale ont, comme à l’accoutumée, fusé de partout. Nombreux et persuasifs. « Ne faites pas de la récupération politique ! Respectez le deuil de la famille qui appelle au calme et au respect ! » et autres commandements pour que cette histoire soit étouffée. Et, surtout, qu’elle n’interroge aucun des choix politiques en matière migratoire.
Ce qui est fascinant, c’est que les gaucho-« progressistes » et les « racisés » ne se laissent jamais intimider par ce type d’injonctions. Et les exemples abondent.
Le 5 juin 2013, le jeune ultra-gauchiste Clément Méric mourait dans une rixe avec des jeunes d’ultra-droite, une confrontation qu’il avait cherchée. Cela ne justifie ni ne légitime bien évidemment cette fin tragique. Mais l’exploitation médiatique anti-extrême droite fut immédiate : à peine trois jours plus tard, le 8 juin, et alors qu’il n’était pas encore enterré, plus de 4.000 personnes étiquetées à la gauche de la gauche manifestaient contre le « péril fasciste » dans Paris pendant que d’autres manifestations s’organisaient en province. In petto, avant tout procès, Valls faisait dissoudre un groupuscule de l’ultra-droite, pour l’exemple.
Même schéma pour Rémi Fraisse, un militant écologiste radical, qui meurt un an plus tard dans une confrontation violente avec la gendarmerie. Son corps avait à peine eu le temps de refroidir que médias, politiques et mouvements de gauche exploitaient ce décès tragique pour pointer la « violence des forces de l’ordre ».
Et n’évoquons pas le sort tragique et l’image bouleversante du petit garçon syrien Aylan retrouvé, avec sa mère et sa fratrie, mort sur une plage de Méditerranée. Libération, Le Monde, Paris Match, France Télévisions et consorts ont-ils demandé l’autorisation du père survivant (lui seul avait un gilet de sauvetage, d’ailleurs, et s’est promptement remarié) pour afficher, dès le lendemain en couverture, la photo de son fils martyr afin d’exiger que les portes de l’Europe s’ouvrent en grand, y compris à des délinquants et à des terroristes ? Pour ces médias et les immigrationnistes, ce n’était pas de la récupération, de l’instrumentalisation, de l’indécence et autres mots d’ordre débiles lancés à la cantonade quand coupables et victimes ne sont pas dans les bons godets de la palette « progressiste » et qu’ils n’en respectent pas les codes couleur.
Même quand des quartiers entiers s’embrasent après la mort d’un délinquant poursuivi par la police, nos élites médiatico-politiques n’expriment ni colère ni dégoût. Au contraire transpire toujours dans leurs prises de parole une forme de compréhension « dans l’attente que toutes les circonstances de ce drame soient élucidées », selon la formule consacrée. Rien sur les voitures brûlées, les Abribus™ détruits, les éventuels policiers blessés. Tout ça est devenu presque normal, depuis le temps. L’important, c’est la victime. Et, encore mieux, la victime « racisée » et délinquante ; c’est excellent pour la « cause » de l’invasion. Victime d’un fonctionnaire de police ou d’un gendarme, c’est le saint Graal. Mais descendre silencieusement et dignement dans la rue pour rendre hommage à Lola, victime de l’ultra-violence qui découle de la colonisation de peuplement du sud et de l’est de la Méditerranée, là, c’est honteux et « indécent ». Le logiciel est calé, bloqué, inviolable : l’immigration, c’est que du bon !
La France baigne dans une atmosphère crépusculaire. Il y a quelque chose de la période 1940-1944 dans le climat actuel, mélange d’impuissance défaitiste du pouvoir, de collaboration d’une grande partie des élites, de résignation populaire, de souci du ravitaillement… euh, désolé : du pouvoir d’achat.
Ce pouvoir d’achat qui lui, en revanche, peut mettre les Français sur les ronds-points ou dans la rue pendant des mois.
Pour défendre notre portefeuille, là, pas de problème, pas de demi-mesure, pas de mièvrerie : on y va franco. Mais pour défendre la France, là, y a toujours mieux à faire.
C’est terrible à dire, mais où en serait donc aujourd’hui l’Ukraine, dont la défense de la souveraineté et de l’identité fait l’admiration d’Emmanuel Macron, de BFM TV, de LCI et de tant d’autres, si le fatalisme français y prévalait ? Zelensky et son gouvernement auraient sans doute foutu le camp à Varsovie ou à Londres et le drapeau russe flotterait partout.
« Vous débloquez, ça n’a rien à voir », nous répondront les thuriféraires de la bien-pensance. À peine. Car, aujourd’hui, il ne fait guère de doute que si nous finissons par perdre notre pays, il ne faudra nous en prendre qu’à nous, et à nous seuls. Pire. Si une telle funeste issue devait se matérialiser, il ne faudrait pas compter, cette fois-ci, sur les « Brits » ou les « Ricains » pour nous libérer.
Et soyons d’une clarté absolue sur cette mobilisation. La mort atroce de la petite Lola n’est pas plus atroce que s’il s’était agi d’une petite Yasmina tuée par une Dahbia ou une Géraldine. Ce n’est évidemment pas la race de la victime et de l’auteur qui est en jeu. Ce qui provoque ce débordement d’indignation sourde, c’est l’accumulation de délits et crimes commis par certaines immigrations et dont le peuple français est très majoritairement la victime.
Nous avons sans doute l’un des plus beaux et l’un des plus riches pays du monde. Très logiquement, il crée l’envie de l’envahir et de le modeler à son image par cette « misère du monde » dont nous n’avons pas pris QUE « notre juste part » mais une part disproportionnée et croissante.
Mais en même temps, si nous ne le défendons pas, si nous ne le défendons plus, ils auraient tort de se gêner. C’est l’histoire du monde depuis les origines. Une terre se défend. La défendre ne garantit jamais de la garder. Mais ne rien faire pour la défendre garantit de la perdre. Aux Français de choisir.
Jean Messiha
Président de l’Institut Apollon
Frédéric Amoudru
Directeur des études et de la stratégie de l’Institut Apollon
Je termine en relayant le communiqué des parents de la petite Lola :
On peut se demander si ce communiqué a vraiment été rédigé par les parents de Lola …
Le vocable « celles et ceux » me semble être plutôt la marque du président qui a reçu ces parents que d’eux-mêmes qui n’avaient pas forcément en priorité de produire une rédaction aussi inclusive …
Parents auxquels je renouvelle toute ma compassion.
Suivre @ChrisBalboa78
5 Réponses à “Pourquoi Traoré jette t-il plus de monde
dans la rue qu’une petite Lola martyrisée ?”
Pourquoi Traoré jette-t-il plus de monde
dans la rue qu’une petite Lola martyrisée ?
C’est simple, il y a 2 catégories de victimes, celles qui méritent la compassion l’indignation et les autres qui n’ont eu que ce qu’elles méritent parce que c’est comme ça!
Pourquoi les adorateurs de la diversité s’étouffent dans leur fausse pudeur les yeux révulsés de voir et d’entendre que l’on peut s’émouvoir, s’interroger, s’indigner, se révolter sur ce qu’a subi cette petite fille et par qui. Ce ne serait donc rien d’autre que de la récupération politique!
Je pense justement que les politiques sont justes un peu gênés aux entournures. Alors ils font des moulinets les uns après les autres, roulent des yeux et font la grosse voix…….
Quand tant autres restent silencieux, pas un seul un mot!
Ils sont presque à demander, il s’est passé quelque chose?
Darmanin et macron responsable à 100 % du décès de Lola c’est factuelle, si cette algérienne avait été expulsée, lola serait toujours là.
Par contre je me demande par quoi ils ont acheté les parents et si c’était vraiment des parents aimants dignes de ce nom.
Je m’explique :
D’une part ils se déplacent à l’Elysée chose que je n’aurais jamais fait et de plus ils invitent Darmanin aux obsèques de leur fille, incompréhensible. Après cela ils osent prétendre qu’ils refusent toute récupération politique.
J’ai honte pour eux. Pauvre gamine
Et si on ajoute qu’ils quittent leur logement et leur emploi, on ne peut que penser qu’ils auront d’autres compensations.
Je pense surtout à toutes les familles qui ont perdu un être cher, quel que soit l’âge, dans des circonstances dramatiques du fait de l’inaction de nos gouvernements et notre justice!
Mais pas de récupération politique, l’Elysée, un ministre, un évêque, aura-t-on la suite?
Ceci dit, je compatis à la douleur des proches.
A tout cela, s’ajoute les medias qui poussent a manifester ou a rester chez soi,
par le ton, ou l’affirmation.
En plus,
pour les racailles, les merdias les humanisent par des presentations qui vont toucher le peuple,
par des questions de fonds de la société,
sur la remise en cause de certains principes moraux non respectés, educatifs ou politiques.
Les merdias surjouent la peine de la famille et de toutes les victimes passés ou a venir…
Toutes ses presentations vont frequement au fond des problemes, biaiser politiquement et sournoisement vers le gochisme.
Ces presentations qui ont pour but d’attendre le maximum de personnes, sont etudiés de telle sortes qu’elle toucheront beaucoup d’idiots.
.
.
Pour les victimes blanches et ou innocentes, les merdias traitent beaucoup moins le fonds, voire pas du tout,
jouent l’etonnement, la surprise, et ne n’iront pas chercher les causes profondes, ou resteront tres superficielles sur ces elements,
La presentation de la victime sera passé en toute vitesse,
tandis que celle de l’agresseur sera presentés plus humanisé, voire comprise en partie.
L’ensemble de la presentation visera a faire passer la victime et l’agresseur comme etant pas trop eloignés humainement.
Dans certains cas, la victime et l’agresseur seront presentés dans un contexte ou elles se connaissent,
dans le but d’humaniser en parti l’agresseur et son geste, en noyant l’agression commise sous la complexité des rapport huamins…
Les merdias utilisent toujours le deux poids deux mesures, selon la couleur de la peau des victimes.
.
.
Dans un premier cas, les merdias
remettent la société en cause, et presenteront toutes les injustice sociétales profondement ancré dans la société et dans les moeurs francaises, et feront pleurer dans les chaumieres.
Dans le second cas, les merdias presenteront essentiellement que des rapport humains entre deux personnes qui sont remise en cause, mais surtout pas un probleme de fond dans la société et de l’etat regalien, et ne presenteront pas de problemes dans les moeurs de la société, mais seulement entre deux personnes.
Dans le premier cas, les cons de goches reagissent, dans le second cas, comme la société n’est pas remise en cause, elle ne touchera que ceux qui ont compris que le probleme est plus profond que celui presenté faussement par les merdias.
Pour les autres, eh bien, ils ont besoin de se reveiller.
une belle réaction de Marion Maréchal face à l’indécrottable Duhamel :
https://www.youtube.com/watch?v=mZV-sfgsyr0