Prêts à descendre dans la rue pour défendre CNEWS ?

Publié par le 23 Jan, 2024 dans Blog | 1 commentaire

Prêts à descendre dans la rue pour défendre CNEWS ?

A l’approche des élections européennes, et en prévision des élections présidentielles qui pourraient porter ce qu’elle appelle « l’extrême droite » à l’Elysée, la gauche panique.

Elle comprend qu’elle a perdu la bataille des idées puisque 70 % des Français veulent stopper l’immigration.

Alors qu’elle contrôlait la majorité des médias, la gauche progressiste s’emporte contre le succès insolent de médias qui osent afficher fièrement leur positionnement à droite !

CNews, Europe 1 et le JDD donnent de l’urticaire à la gauche qui multiplie les attaques contre ces médias en tentant de les faire censurer.

Ce furent deux ministres de Macron, Pap Ndiaye et Rima Abdul-Malak, qui avaient attaqué et menacé de fermer la chaine d’infos de Vincent Bolloré, devenu le diable de l’information.

Les dénonciations l’Arcom se succèdent au nom d’un pluralisme qui serait absent de CNews mais qui curieusement, ne gêne pas quand on regarde du côté de l’audiovisuel public !

Et quand la gauche trouve l’Arcom trop timide, elle convoque le Conseil d’Etat comme nous le rapporte cet article de Boulevard Voltaire :

Le Conseil d’Etat à la rescousse pour censurer CNews

Reporters sans frontières contre CNews : épisode 2.

En novembre 2021, RSF avait saisi le CSA et demandé l’engagement d’une procédure de mise en demeure à l’encontre de la chaîne du groupe Canal+. L’ONG gauchiste – qui prétend fallacieusement œuvrer pour « la défense de la liberté d’informer »lui reprochait « la diffusion massive d’opinions subjectives orientées » au mépris du pluralisme auquel est tenue toute chaîne d’information. En réalité, elle ne supportait pas de voir les audiences du média conservateur monter en flèche et souhaitait ardemment y mettre un terme.

Le CSA – devenu entretemps l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) – rendit son verdict quelques semaines plus tard : demande rejetée. Malgré toute la bonne volonté du monde, le gendarme des médias ne trouvait rien à redire à CNews. « La chaîne respecte strictement le pluralisme politique », reconnut Roch-Olivier Maistre, le président de l’Arcom. Affaire classée.

RSF en appelle au Conseil d’Etat

Dépité, RSF ne s’avoua cependant pas vaincu. L’ONG se tourna vers le Conseil d’Etat et le saisit en avril 2022 d’un recours pour contester la décision de l’instance de régulation. « De notre point de vue, l’Arcom peut faire plus que ce qu’elle fait aujourd’hui. On veut qu’elle soit à la hauteur de son rôle. »

La décision du Conseil d’Etat ne sera pas connue avant le mois de février, mais déjà un premier avis semble aller dans le sens de RSF. Vendredi 19 janvier, le rapporteur public Florian Roussel, membre du Conseil d’Etat dont le travail est censé éclairer le jugement final de la juridiction administrative, s’est en effet rangé du côté de l’ONG et a déclaré fondée la requête de RSF concernant le manque de pluralisme reproché à CNews. Il estime que l’Arcom ne devrait pas se borner à faire respecter l’expression pluraliste des courants de pensée aux seules personnalités politiques.

En clair, si le Conseil d’Etat confirme l’avis de son rapporteur, il reviendra désormais à CNews d’avoir davantage d’éditorialistes et de chroniqueurs de gauche et d’extrême gauche sur ses plateaux.

Autre reproche fait à la chaîne : les sujets traités à l’antenne. « Il ne s’agit pas seulement de qui parle, mais aussi de quoi on parle », affirme ainsi Thibaut Bruttin, adjoint au directeur général de Reporters sans frontières. Il faut croire que la couverture médiatique accordée à certains événements déplaisants (Crepol, affaire Lola, etc.) n’est pas du goût de tous les défenseurs de la liberté d’expression…

CNews censurée, la gauche en rêve la nuit

Attendant avec impatience le verdict du Conseil d’Etat, la gauche médiatique se réjouit déjà d’une possible censure de CNews. Libération, notamment, se montre particulièrement satisfait de voir sanctionné un média qui avait « perturbé le paysage télévisuel ces dernières années » avec ses affreux « commentateurs d’extrême droite ». Son chroniqueur Daniel Schneidermann semble vivre un rêve éveillé. « Enfin ? On n’ose y croire », s’émerveille cette grande conscience de la gauche morale. Même soulagement du côté du Monde qui enrageait hier encore de voir « les idées d’extrême droite » se diffuser dans l’opinion. La faute, évidemment, à CNews et à « la place énorme » accordée à des faits divers repérés par la « fachosphère ».

La joie de la gauche pourrait cependant être de courte durée. Car ce que décidera le Conseil d’Etat ne concernera pas seulement les chaînes du groupe Canal+, mais l’ensemble des médias qui sont tenus de respecter le pluralisme des opinions. Il en va ainsi, par exemple, des chaines et radios de service public. Par une sorte de retour de bâton cosmique, les manœuvres de Reporters sans frontières pourraient alors conduire à l’arrivée indésirée de journalistes de droite sur des plateaux penchant actuellement très à gauche.

Charlotte d’Ornellas chez Léa Salamé, le samedi soir sur France 2, vous en rêviez ? RSF l’a peut-être fait !

Jean Kast pour Boulevard Voltaire.

Oui, s’il le faut, je suis prêt à battre le pavé pour défendre des organes de presse qui depuis les années Mitterrand étaient privés d’antenne.

J’espère que nous serons nombreux, ce jour-là !

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Une réponse à “Prêts à descendre dans la rue pour défendre CNEWS ?”

  1. Bien sur qu’il faudra descendre dans la rue pour aider Cnews a continuer de nous informer reellement !

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