La race des signeurs signe à tire-larigot !

Publié par le 8 Jan, 2024 dans Blog | 1 commentaire

La race des signeurs signe à tire-larigot !

En octobre dernier, j’avais déjà écrit un article intitulé :

« la race des signeurs »

pour dénoncer les indignations à géométrie variable du monde de la culture en général, des artistes en particulier.

Tout récemment, dans l’affaire Depardieu, ces mêmes artistes nous ont offert un festival de décisions partisanes et de tête-à-queue improbables.

Les pires d’entre-eux sont probablement ceux qui avaient signé la première pétition dans Le Figaro pour demander le respect de la présomption d’innocence de Gérard Depardieu et qui se sont rétractés quand il a été révélé que l’organisateur de la pétition était … un proche d’une proche d’Eric Zemmour ! Cela démontrait la profondeur de leur engagement !

Au fond, ces artistes ne se comportent pas en artistes au service de leur art, pour le plaisir de tous les Français, mais comme de simples gauchistes idéologues et sectaires !

D’ailleurs, c’est la gauche qui reprend le flambeau en interpellant la jeunesse dans une tribune et en appelant à une grande manifestation contre la promulgation de la loi immigration !

Comment le Parti socialiste de Jules Ferry, de Jean Jaurès et de bien d’autres grandes figures de la gauche, a t-il pu s’effondrer au point de nommer à sa tête un ectoplasme transparent et inaudible au charisme d’une huitre ? Toutes mes excuses au syndicat des mollusques bivalves pour cette comparaison un peu humiliante pour ses mandantes !

Dans cette image est caché un exemple de charisme. Le trouverez-vous ?

Je parle d’Olivier Faure qui a publié dans l’Huffington Post une tribune pompeuse intitulée :

« Face à la normalisation des idées de l’extrême droite, jeunesses, levez-vous ! »

C’est le sujet de l’article de Georges Michel paru sur Boulevard Voltaire :

Loi immigration : et maintenant une tribune
contre les « marchands de haine » !

On ne va pas se mentir : la République est en danger.

Là, tels que vous êtes, vous sortez de deux semaines de trêve des confiseurs ; le 31 décembre, vous avez (ou pas) écouté le marchand de sable venu vous souhaiter la bonne année ; ce week-end, vous avez tiré les rois en famille et la semaine prochaine vous en ferez de même au bureau, dans votre club de tir ou de boules, que sais-je où encore. Maintenant, il serait donc grand temps de se réveiller : la République, disions-nous, mais aussi la démocratie, les droits de l’homme (pardon, les droits humains) et sans doute beaucoup d’autres choses sont en danger. Heureusement qu’il y a des hommes comme Olivier Faure (c’est qui lui, déjà ?) ou encore des institutions comme Mediapart pour veiller au grain. Janvier sera le mois du réveil ou ne sera pas.

D’abord, Olivier Faure, ce chef d’un micro-parti qui jadis gouverna la France pour la conduire là où on sait. Il y a trois jours, il a signé une tribune dans Le Huff : « Face à la normalisation des idées de l’extrême droite, jeunesses, levez-vous ! » « Magnifique ! », comme dirait Laurent Gerra imitant Michel Drucker. Rien que dans le titre, tout est dit, pas la peine d’en lire plus. Y a pas, Zola avec son « J’accuse » est relégué au musée des ringardises. Une remarque tout de même en forme de question : pourquoi ce pluriel accolé à « jeunesse » ? Parce qu’il y a plusieurs jeunesses, banane ! Ah, très bien. La gauche aime bien le pluriel, c’est sa façon de se singulariser. Souvenez-vous de la « gauche plurielle » au temps de Jospin. Souvenez-vous encore que, sous Hollande, le ministère de la Famille devint celui des Familles, histoire de définitivement en finir avec ce qu’il restait de relents pétainistes dans notre belle République. Donc, appel aux « Jeunesses ». Jeunesse des banlieues, jeunesse dorée, jeunesse des 16-24 qui, selon un sondage, à 60 % ignore quand le mur de Berlin est tombé (Ah bon, y a un mur qu’est tombé à Berlin ?). Jeunesses socialistes (il en reste)… Dans cette tribune, Olivier Faure en appelle à l’Histoire, à la mémoire : la guerre (quand on dit « la guerre », évidemment, on parle de la Seconde Guerre mondiale) et tout ça … Ce serait peut-être l’occasion de rappeler que tous les grands anciens de la SFIO, ancêtre du micro-parti d’Olivier Faure, ne furent pas tous des parangons de résistance. Je dis ça, je dis rien … En tout cas, magnifique, cette tribune !

Mais c’est pas tout, en cette semaine du grand réveil. Plus fort que la tribune d’Olivier, l’appel de 201 « personnalités » dans Mediapart et L’Humanité à marcher le 21 janvier (rien à voir avec la mort de Louis XVI, c’est tout simplement parce que c’est un dimanche) pour demander à ce que la loi Immigration dictée par les « marchands de haine » ne soit pas promulguée. En vrac, parmi ces personnalités, on trouve :

  • Sophie Binet (ça va sans dire),
  • Pierre Arditi et Josiane Balasko (consciences de gauche inoxydables de la confrérie comédienne),
  • Manuel Bompard (forcément),
  • la présidente du Secours catholique (on avait jusqu’au 31 décembre pour défiscaliser ses dons de 2023…),
  • Cécile Duflot, Olivier Faure (encore lui !),
  • Julie Gayet (la gauche chic),
  • Corinne Masiero (qui n’en manque pas une),
  • Edwy Plenel (ça coule de source),
  • Erik Orsenna (un Académicien, ça fait toujours bien),
  • Dominique Sopo, président de SOS Racisme,
  • Marine Tondelier, Najat Vallaud-Belkacem et …
  • Jacques Toubon (on l’avait oublié, celui-là).
  • Et bien sûr, tout un tas d’autres inconnus pour qui ne fait pas partie du microcosme.

Une loi « dictée par les marchands de haine » : carrément ! Il n’y a pas à dire, là, on est monté en gamme par rapport à la tribune d’Olivier Faure. Donc, rendez-vous le 21 janvier pour tous les marcheurs d’amour contre les marchands de haine. La gauche n’est jamais aussi belle lorsqu’elle joue à se faire peur.

Et tout ça pour une loi qui, selon beaucoup, ne casse pas trois pattes à un canard …

Georges Michel pour Boulevard Voltaire.

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Une réponse à “La race des signeurs signe à tire-larigot !”

  1. Ces artistes representent, comme la goche le naufrage complet, sur les idées, comme sur le societal.

    Ils sont au dessous de tout.

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